Psy 4 de la Rime - Ici paroles de (lyrics)

[Psy 4 de la Rime - Ici paroles de lyrics]

"Enfants de la lune"
"On vient d'là où y a trop d'brume"
"Nos rêves se brisent"
"Là où la route est floue"
"On grandi à contrecœur"
"Là où on s'nourrit de rancune" "Bienvenue"
"Là où l'espoir se consume"

J'viens d'là où les cafards ont des buildings
Là où Otis pousse ma mère
À faire du body-building
Là où les petit's n'vont plus en classe
Passent leur temps à rouler
Et avancent avec un joint de culasse
La routine comme seul passe-temps
Là où les flics te passent les menottes
À chaque fois qu'tu tue l'temps
Là où on s'serre la ceinture
Pour être bien sapé
Là où on préfère être Ze Pequeño que Buscapé
Là où des Ronaldihno s'blessent
Avant d'être pros
Là où la colo s'appelle mandat de dépôt
Là où l'alcool sert à s'noyer
Là où on croit qu'l'amour n'est
Qu'un mouvement de poignet
Là où la guigne t'fait la
Bise en t'faisant les poches
Là où pour s'enterrer nos
Dualités servent de pioches
Chez nous l'sourire est mal
Agrippé à nos lèvres et nos virées en motos
S'transforment en cortège funèbre

Sueurs froides, c'est parce que les gens ont
Changé qu'on s'parle plus
Qu'on communique avec tant d'choses
Sauf avec la bouche le disque
La seule langue en quoi
J'pourrais vous parler
Sans vice, pin-up, bien sûr sans pourparlers
On est la couche
Qui sépare la maigreur de l'obésité
Car on est entre Zola
Et on sait pas ce qu'on veut
Être un vaillant ici ou de l'autre côté
Les titulaires de la bêtise sont mis en doute

Tu sais, ici les jeunes tombent en
Même temps qu'la nuit
Si nos histoires t'ennuient, tant pis
On fait que dire c'qu'on vit
Tu crois savoir comment c'est dur ici
Si tu savais vraiment, ignorant, c'qu'on vit
Tu sais, ici les jeunes tombent en
Même temps qu'la nuit
Si nos histoires t'ennuient, tant pis
On fait que dire c'qu'on vit
L'amour nous course, sans prendre de caddie
Si tu savais vraiment ignorant
Le temps nous fuit

J'ai pourtant crié tout haut
Ce qu'certains pensaient tout bas tu sais
Dure est la vision de voir
Comme un oiseau d'en bas
Dur d'planer sans l'effet d'l'herbe et l'shit
Tout comme mes gars
Amateurs d'grosses caisses
Et de parties de chatte malgré mes défauts
J'reste celui qui défie les défauts de la vie
J'te parle du système et de ceux qu il ennuie
J'te parle des maillons faibles
Qui haussent le ton
Avance avec le temps comme ces feuilles
Mortes où se dirige le vent
J'remercie le bon Dieu d'être encore vivant
Malgré des coups passés chers qui allaient
Me coûter la vie médisant
J'suis de ceux qui dérèglent le système H24
Qui hachent les mots d'la politesse
Qui recrachent et qui emplâtrent
De cette génération décidément non clean
Fan de Fight club
Chemise seulement quand les
Billets s'alignent
Au fait j'souligne l'amertume que j'ai
Quand j'vois mes parents
Car c'sont les seuls
Devant lesquels j'm'aligne
Écoute, j'vais pas m'confesser
Car tu pourrais pas m'répondre
Autour de moi t'es juste la seule
Fréquence qui peut capter mes ondes
Veille sur mes gars, en attendant qu'je sorte
Ces mêmes Ruff Ryders pilotes d'R6 et RS4
Car j'supporte plus l'envers du décor
Cet effet sombre
Ce bruit en fond qui m'stresse
À cause du savon
La vie un coup d'sabre, où on sent pas l'mal
On le subit et moi devant ma fenêtre
J'me tais et j't'apprécie tu sais
Ici les jeunes tombent en
Même temps qu'la nuit
Si nos histoires t'ennuient, tant pis
On fait que dire c'qu'on vit
Tu crois savoir comment c'est dur ici
Si tu savais vraiment, ignorant, c'qu'on vit
Tu sais, ici les jeunes tombent en
Même temps qu'la nuit
Si nos histoires t'ennuient, tant pis
On fait que dire c'qu'on vit
L'amour nous course, sans prendre de caddie
Si tu savais vraiment ignorant
Le temps nous fuit

La plume écrit
Moi j'percute deux temps après
C'est un goût amer mes vers pas
Vrai c'est flou comme la brume
La brune, lâche-moi les burnes
J'les ai à l'envers les tunes
Améliore rien car je suis lésé
Laissé à l'abandon par le courage
Mais j'suis un homme il faut
Qu'j'me relève sans bâtons, sans hameçon
Sans penser qu'autrui a la rage
Donc passons
Les îlotages sont plus sujets premiers
Donc pensons au monde qu'on
Va laisser aux bambins
Chico, la chance veut pas lâcher d'sourire
Elle nous boude depuis l'époque
De la petite souris
Ici quand les dents tombent c'est
Que tu es conscient
Qui faut en avoir bon sous le lit
Ma mère combat mes flammes avec ses larmes
Mon fils avec l'urine car c'est le
Seul mec qui m'pisse dessus
Car c'est le seul mec qui prend le dessus
Le seul qui m'calme
Bonsoir la jeunesse de France, Alonzo

J'ai la parole lourde et simple
Le malheur dans la bouche
La triste réalité j'ai là
J'ai là ce qui te touche
La mélodie du drame, le chant d'l'époque
D'la connerie humaine ces blocs je cane

Comme nos mères qui ne font
Que mouiller leurs pommettes
Car la lettre vient du bled ou des Baumettes
Faut que j'collecte les millimètres qui
Me mènent à mon maître
Le seul à pouvoir soigner ce mal-être
Qu'on s'relève collègue
Qu'on lègue à nos fils la
Vision d'un homme honnête
Qu'il n'ait pas à le voir
Du haut d'nos fenêtres
Se mettre à semer des roses
Au lieu d'chrysanthèmes car sous les larmes
L'espoir est une flamme qui peut s'éteindre

Tu sais, ici les jeunes tombent en
Même temps qu'la nuit
Si nos histoires t'ennuient, tant pis
On fait que dire c'qu'on vit
Tu crois savoir comment c'est dur ici
Si tu savais vraiment, ignorant, c'qu'on vit
Tu sais, ici les jeunes tombent en
Même temps qu'la nuit
Si nos histoires t'ennuient, tant pis
On fait que dire c'qu'on vit
L'amour nous course, sans prendre de caddie
Si tu savais vraiment ignorant
Le temps nous fuit

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