Abd Al Malik - Actuelles IV (à Amnesty International) paroles de (lyrics)
[Abd Al Malik - Actuelles IV à Amnesty International paroles de lyrics]
Parler le langage de l’aube naissante
La promesse de tous les lendemains
Qui chantent en chœur
J’aimerais tant dire: "C‘est bientôt
Fini!" à toi
Qui hurle à la lune ta souffrance
La tendresse de tous ceux qui n‘ont
D’œil que celui du cœur
Des gens qui perdent lentement leur avenir à
Force de se tuer au labeur
Des gens qui payent comptant ce que
D’autres ont commis comme erreur
Des gens qui pleurent leurs rêves
Tués au grand jour
Recroquevillés dans l‘obscur du regret
Des gens qui ayant assez de mourir à
Petit feu en viennent à s’immoler
Et ces "papiers messieurs
S’il vous plait!" incessants
Et ces irrespects de l’humanité des gens
Qui ne sont pas blancs
Et c’est le regard qu’on ne porte
Même plus à notre semblable
Et c’est la dignité même qui
Devient une valeur jetable
J’aimerais ici entendre le souffle du soleil
Parler le langage de l’aube naissante
La promesse de tous les lendemains
Qui chantent en chœur
J’aimerais tant dire: "C‘est bientôt
Fini!" à toi
Qui hurle à la lune ta souffrance
La tendresse de tous ceux qui n‘ont
D’œil que celui du cœur
Des gens qui sont considérés
Plus petit's que d’autres
Des gens qui finissent par se
Croire plus petit's que d’autres
Des gens que l’on a rendu
Invisibles a force de dénigrer
Des gens qui ont rendu leur âme même
En vie à force d’être insulter
Et ces gens qui meurent par
Temps de grands froids
Et c’est l’indifférence qui fait mourir
De ne plus voir et ces gens qui vendent
Leurs corps pour vivre
Et c’est l’existence qu’ils nous
Vendent qui nous brise
J’aimerais ici entendre le souffle du soleil
Parler le langage de l’aube naissante
La promesse de tous les lendemains
Qui chantent en chœur
J’aimerais tant dire: "C‘est bientôt
Fini!" à toi
Qui hurle à la lune ta souffrance
La tendresse de tous ceux qui n‘ont
D’œil que celui du cœur
Des gens qui perdent lentement leur avenir à
Force de se tuer au labeur
Des gens qui payent conmptant ce que
D’autres ont commis comme erreur
Des gens qui pleurent leurs rêves
Tuées au grand jour
Recroquevillés dans l‘obscur du regret
Des gens qui ayant assez de mourir à
Petit feu en viennent à s’immoler
Et ces "papiers messieurs
S’il vous plait!" incessants
Et c’est l’irrespect de l’humanité des gens
Qui ne sont pas blancs
Et c’est le regard qu’on ne porte
Même plus à notre semblable
Et c’est la dignité même qui
Devient une valeur jetable
J’aimerais ici entendre le souffle du soleil
Parler le langage de l’aube naissante
La promesse de tous les lendemains
Qui chantent en chœur
J’aimerais tant dire c‘est bientôt fini à toi
Qui hurle à la lune ta souffrance
La tendresse de tous ceux qui n‘ont
D’œil que celui du cœur
J’aimerais ici entendre le souffle, mais
Mais avoir la conscience toujours
Au-dessus de l’appartenance