Akhenaton - Tempus Fugit paroles de (lyrics)
[Akhenaton - Tempus Fugit paroles de lyrics]
D'éteindre dans une chambre vide
Un trou dans mon histoire
Un flou dans ma mémoire
T'es comme une bougie qu'on a oublié
D'éteindre dans une chambre vide
Je viens d'un peu partout
C'est chez vous que je suis tombé
T'es comme une bougie qu'on a oublié
D'éteindre dans une chambre vide
Demain recule encore () c'est l'inconnu
T'es comme une bougie qu'on a oublié
D'éteindre dans une chambre vide
Alors que tu pensais que tout était figé
Qu'avec la montre aussi, on pouvait tricher
Que seul les idiots coulent
Et touchent le fond
La vie t'a infligé de bien tristes leçons
La fortune comme l'eau
Entre les doigts elle glisse
Elle revient, elle brille, elle s'éteint
Elle file
Mes souvenirs au fond des yeux posés
Jusqu'à la fin on ne pourra m'les voler
Un matin de juillet d'un coup
Le ciel s'est assombri
Les collines alentours dévorées
Par l'incendie les pompiers m'ont dit "sors
La maison est menacée"
Je n'ai rien pris à part les
Photos dans mon sac entassées
Ton sourire sur le parvis à la mairie
Sur la plage aux Lecques
Avec notre petit Yakari
Ma lune habillée en princesse du Pendjab
Et l'blond que j'ai filmé
Excité en tenue d'ninja
C'est mon trésor gardé dans le
Plus sûr des coffres
Il s'ouvre quand j'me perds dans
Mes yeux qui décollent
J'y mets des images depuis
Mes premiers jours d'école
Et les flèches intactes ou
Brisées que Cupidon décoche
Si tu emportes la voiture
Le toit et les bijoux
Ce sera dur mais je me dirais
Que c'est le sort qui joue
Que tu viens pour délester
L'inné de l'acquis
Pour qu'une fois encore je médite
La vanité de la vie
Que mes yeux fassent la part
Entre utile et futile
Pris dans le tourbillon
Parfois la diff' est subtile
Quand on a la chance et qu'un grand soupir
C'est comme garder la grenade
Pour balancer la goupille
Trop d'honneur pour s'abaisser à
Faire les poches
Voyou fini par rimer avec pelle et pioche
Belle et moche: mon histoire
Oscille entre les deux
Un jour il a fallu que
J'me décide entre mes jeux
Alors que tu pensais que tout était figé
Qu'avec la montre aussi, on pouvait tricher
Que seul les idiots coulent
Et touchent le fond
La vie t'a infligé de bien tristes leçons
La fortune comme l'eau
Entre les doigts elle glisse
Elle revient, elle brille, elle s'éteint
Elle file
Mes souvenirs au fond des yeux posés
Jusqu'à la fin on ne pourra m'les voler
Je suis le fils de l'homme
Qui nous a tant aimé perdu devant l’avenir
Mutilé par mes heures perdues
Quand la colère et les
Noires pensées me percutent
Y’a que mon XXX qui sépare
Ton corps des perfus
Dans le creuset beaucoup
Jalousent la réussite
Pour dire le mal sur l’autre
Là ils se réunissent
Nombre demeurent où les armes
À feu nous pressurisent
Rares sont les jours où
Les condés les élucident
Mon métier m’a fait croiser des
Chiens et des lions
Comme partout j’y ai vu des
Gars bien et des cons
Ceux qui piétinent tout pour les
Biens et les ronds dans la rue
Ces tordus donneraient les adresses
Et les noms
Tu peux me prendre mon larfeuille
Avec un glock petit
Armer ton courage et faire ce
Que la coke te dit
Mettre sur pieds la pire équipe
Qui puisse te suivre
Mec tu n’saurais braquer mon échoppe
De souvenirs: le rap
J’en suis une allégorie
Des placards trop p’tit's
Moi j’plane hors catégorie
Pendant qu’ignorance et oppression
Font terrorisme j’dors prés de la paix
Là où mènent mes hiéroglyphes
Produit d’une époque où rien
Autour n’était carré
Où ça faisait "po po po po" dans les soirées
Les anciens pensaient qu’on était mal barrés
Tous évoquent le métro et sa
Bande de sacrés enfoirés
Alors que tu pensais que tout était figé
Qu'avec la montre aussi, on pouvait tricher
Que seul les idiots coulent
Et touchent le fond
La vie t'a infligé de bien tristes leçons
La fortune comme l'eau
Entre les doigts elle glisse
Elle revient, elle brille, elle s'éteint
Elle file
Mes souvenirs au fond des yeux posés
Jusqu'à la fin on ne pourra m'les voler
T'es comme une bougie qu'on a oublié
D'éteindre dans une chambre vide
Juste une tranche de vie