Akhenaton - Deuxième chance paroles de (lyrics)
[Akhenaton - Deuxième chance paroles de lyrics]
Soi et se dire: Mon instant s’est évanoui
Il ne reviendra pas c’est faux
J’ai eu ma deuxième chance en même temps
L’attente a été longue
Très longue et stressante
J’ai brulé mes plus belles années comme ça
Mais bon me voilà
Quand j’ai vu passer le premier train
De ma life, sous mes yeux
J’ai réalisé: il était déjà loin
J’entends encore la loco' qui sonne
Il s’est évanoui à l’horizon
Évaporé avec tous mes diplômes
J’avais déjà du mal à assumer l’appart’
Et les courses
J’aurais bien eu besoin d’une autre carte
Chance ou hasard, un coup de pouce
Pas d’épaule que ma souris et moi on puisse
Quitter ce trou à rats
S’entraîner avec nous
Trop de regrets dans les pommes
Tout le monde souhaiterait pouvoir
Refaire les trait's
Que la destinée a dessiné, décidé à changer
On attend la deuxième chance comme
La pluie au Sahel
Les jours ne semblent n'être
Qu’un funeste manège
Pourtant la vie n’est pas un tribunal
Tout effacer ne serait pas plus mal
J’ai les souvenirs qui s’animent au
Fond de mes yeux quand la nuit me dit que
Ça n’ira jamais mieux
Les mains s’ouvrent et se
Tournent vers les cieux
Moi aussi j’ai été enfant: j’ai
Pleuré et j’ai ris
Quand la malchance a dessiné
Une drôle de série
L’air s’est raréfié, j’en ai pris une goulée
Et me suis débattu dans tous les
Sens pour ne pas couler
Irascible, caractère inégal, normal
Si on sombre dans la parano de l’illégal
Les jours se ressemblent
Y’a rien qui dépasse
Les emmerdes sont des briques
Y’a rien qui les casse
Et on fredonne ces mots: "Y’a
Rien qui les efface"
La belle vie me doit une prochaine danse
Aller ailleurs pour que mon air change
Que je souris, que ma colère flanche
Mon Dieu (mon Dieu) j’aimerais bien avoir
Ma deuxième chance
À tous mes soss’ qui ont tenu ces murs
À mes côtés, impassibles, vigilants
Quand l'hiver était dur
Cette ville nous appartient plus
Qu'à tous ces richards
Tous ces aigris et ces vieux pleurnichards
Les rues portent leurs noms
Les briques portent les nôtres
Rien à battre des hipsters et
Ces lieux qu'ont la côte
J'étais là où il en faut pour rester en vie
Équipe de France bitumeuse
Brille les yeux dans le gris
Le temps a fait que mes genoux plient
En pleine forêt d'ennui j'ai
Du creuser ma place, facile
Élu domicile dans l'arbre qui les cache
En attendant le second train
Le soleil a tapé
Si fort, que pour ne pas crever
J'ai tracé à pieds glissé une cassette dans
Mon baladeur jurassique
Vers d'autres horizons
Le mien était si dur à vivre
Nan, je n'ai jamais blâmé Dieu pour ça
Toute cette merde sous mes yeux
Elle était bien à moi
Comme un grand, j'ai passé l'éponge
Je peux le dire maintenant: la gamberge ronge
Rage au cœur, croiser le fer avec ses
Démons dans les songes
Personne ne tient ta main quand de
Si haut ton corps plonge
La fidélité elle te crache à la face
Pour deux billets ou quelques sapes
Pour rester à la page
C'est vrai, je n'avais que peu d'options
Et cette corde où je marchais
Menait droit à l’extrême onction
Même si tous croyaient que
La pièce était jouée
Moi de mon côté, j'me surprenais à chanter
La belle vie me doit une prochaine danse
Aller ailleurs pour que mon air change
Que je souris, que ma colère flanche
Mon Dieu (mon Dieu) j’aimerais bien avoir
Ma deuxième chance
Tous les matins je me répète:
"La vie est un miracle
Merci mon Dieu pour cette grâce
Deuxième chance, je suis en vie"