Alonzo, Brams - La vengeance aux 2 visages II paroles de (lyrics)
Alonzo [Kassim Djae] Marseille, Provence-Alps-French Riviera, France 🇫🇷
[Alonzo, Brams - La vengeance aux 2 visages II paroles de lyrics]
Désolé mama mais j’ai dû le
Tuer à la sortie d’l’autoroute
Au volant de son destin il s’est mis à prier
En espérant que dieu l’écoute
Il m’a supplié, mais je l’ai fumé
Désormais chacun sa route
Il m’a supplié, mais je l’es fumé
Mama mets le dans la soute
Tout l’monde en parle mais il tire en l’air
Combien ont les couilles en titane
Pour tenir le fer
Je viens d’enlever une vie humaine
Des ra ta ta ta tah dans l’abdomen
Mama je ne tremble même pas
J’finirai surement dans le même cas
Cocaïné dans le corps, chargé BRAAAA
J’ai le son qui raisonne
Ici mama les mentalités sont dans
Un cul de sac
Pour les règlements de compte on fait
Pas appel à la bac
C’est le ghetto (C’est le ghetto)
Les infos diffusent les fusillades et les
Grosses descentes dans les quartiers chauds
On vit tous pareil depuis petit's
Entassés dans des HLM y’a des écoliers
Les gens droit's et le business en interne
Les sirènes, le système, la
La classe moyenne
L’argent ramène les problèmes, laisse, laisse
J’termine mama
Les jeunes d’aujourd’hui plus les mêmes
Que dans ton temps
Les sentiments, le comportement sont
Plus les mêmes, c’est réel
J’vais finir au trou, dix ans dans la bouche
Mama t’as bien fait ton rôle
De mère mais dehors
C’est la guerre ne me demande pas pourquoi!
Tu sais qu’y'a qu’le corps qu’on enterre
Mon âme a été prise par dieu mise sous scellé
Deux ans qu’t’es enfermée
Ta cellule j’ai hanté
Mon visage sur les murs en poster
Entre pote, moi pilote, toi co-pilote
J’me souviens encore de la Hollande
Et les Coffee Shops
Dans la merde, dans les moments
D’joie, t’étais mon associé, rien à perdre
Pourquoi t’as fait ça, j’comprends pas
Explique moi?
Vous allez me rejoindre vous verrez
Fils de pute j’suis dans la vallée
De la mort, t’es qu’un enculé, brûlez
Toi et tous les mecs qui
Sont sur ce coup monté
J’vais te hanter, te hanter
L’angoisse va te démonter, entier
Tous les jours qui viennent
Toutes les semaines chaque année ta peine
J’vais la pourrir promis
T’auras d’la compagnie
Elle t’appelait mon fils, ma
Mama, te tourne pas, regarde moi
J’suis pas le diable, hier j’étais un homme!
Hier j’étais un homme!
(Mama… Mama… Mama… Mama…)
Deux amis, deux frères
Tragique histoire liée par un pacte
Est-ce une fiction ou une réalité?
Ces dernières années
Beaucoup de jeunes nous ont quittés
Emportés par les balles de Kalash
Laissant derrière eux
Le cœur meurtri de familles inconsolables
Et les pleurs de cette mère
Que rien ne pourra soulager
Baissez les armes, cessez le feu
Enormément de morts souillent les
Trottoirs de nos villes
Une histoire banale pour les uns
Une solution pour les autres
Et un scoop qui salit les foyers coupables
De la dérive de leurs enfants
Baissez les armes, cessez le feu
Enormément de morts souillent les
Trottoirs de nos villes