Bazoo, Goune, Rochdi - La valse du démon paroles de (lyrics)

[Bazoo, Goune, Rochdi - La valse du démon paroles de lyrics]

J’ai caressé les parois d’or
D’un brûlant corridor
Ton ennemi t’achève quand t’es encore
En train d’mi dor et du nectar nacré coule
Dans cette petite bouche
Est-ce qu’il mérite une femme pure celui
Qu’a d’jà souillé tout c’qui bouge?
La fulgurance d’un hautain parfum
Réminiscence des jours sans fin où
J’enchaînais les joints par vingt
Mi-démon, mi-chérubin la misère, la faim
Sous ma veste en daim sont
Cachés mes ailes de Séraphin
Des peines, des joies, lâcher prise déchoir
Regarde ou j’en suis, jeune MC
Et maintenant fais tes choix
J’ai eu l’temps d’voir des choses
Abuser des drogues jusqu’à c’que plusieurs
De tes dents s’déchaussent
Weed, coke, Ballentine, Cherry Coke
J’suis sur le Radeau d’la Méduse de Géricault


Le cash, les call-girls, la drogue
Les jeunes lâchent l’école
Fument le hash’, décollent
Rêvent du salaire d’Ashley Cole
La résine, la lésine
Les 4 cavaliers d’l’apocalypse m’ont
Laissé voir les signes
Dans mon alcôve en train
D’relire le Laocoon d’Lessing
Survivre dans la viande porcine
Lucifer me désigne
Au fond du purgatoire, j’paye le tarot
Fuck ton avocate
Y’a qu’dans sa chatte que j’passe le barreau
Quand la misère investi nos logis
On devient expert en maniement des
Drogues ou docteur en punchlinologie
J’détruis leur rap-game de frimeur
Les morts-vivants s’mettent à braker
On s’croirait dans le clip de Thriller
Krystal, fraîche et pétillante
Alcoolique juvénile
Des morceaux d’boyaux putrides incrustés
Sur du vinyle
Fonce-dé au sky, ma démarche se chaloupe
S’faire schlasser par un haineux ou
Égorger par un mari jaloux
Laissez la vie à mon
Assassin pour qu’il s’repentisse
Ma réincarnation dans la chair
De mon prochain fils
Parfois suicidaire, parfois meurtrier
J’entends Lucifer, j’entends nos sœurs prier
La drogue m’affaibli comme une belle brune
Les habitants d’ma capital se transforment en
Humain les jours de pleine lune
J’offre aux gars tristes l’espoir
Qu’ils s’en sortent
J’ai la prétention propre aux artistes
De croire qu’ils en sont
Le temps va s’écouler
Faut qu’j’arrête de cogner
La pomme tombe près du pommier
Mais le vent la fait rouler
Canidé sous tise en camisole
Bloqué pendant un mois
J’crache mon ADN sur une diablesse
Qui s’abandonne à moi
J’écris chaque nuit ce que je vis
Chaque jours ce que je lis, que je fume
Ce que j’ai vu sur mon parcours
Des ignorants croient nous bluffer
Ici le ciel est bleu-gris
Ma vie commence par deux cris
La leur par "WWW"
J’écarte les sales putes
Je grimpe comme un petit singe
Un petit flingue entre le
Diesel et le calbute
La beuh qui schlingue le café
Le doigt sur mes défauts
L’intru d’la boutique de luxe
La vendeuse reconnaît l’argent sale
Aux traces de froissures la parole
Ils ont lâché les chiens quand j’l’ai demandé
J’connais trop ma rue
J’peux marcher dans ma cité les yeux bandés
Là où les hommes rajoutent 20
Eu’ pour les parties anales
Ma tête se vide, si t’y vis
Tu sais qu’Paris va mal
J’arpente les rues d’ma triste ville avec
Ma lame artisanale pas bête
Mais violent, juste un artiste analphabète
Les gens les plus fous sont
Toujours les plus brillants
Les gens les plus sourds sont
Toujours les plus bruyants
Passe en troisième négociateur après
Faust et Robert Johnson némésis me harcèle
J’décroche plus lorsque mon phone sonne
Impossible à cerner
Que des ronces dans mon jardin secret
J’te serre une corde autour du cou pour
Qu’entre nous des liens se créent
Peu d’choses m’égayent
Plus complexe que le mal et le bien
La différence entre ton cauchemar et le mien
C’est que tu t’réveilles

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