Bekar, Georgio - 2 gouttes d’eau paroles de (lyrics)
Alexandre Becquart
[Bekar, Georgio - 2 gouttes d’eau paroles de lyrics]
Jamais à m'racheter
J'ai que d'la haine à cracher
J'rappe, c'est réel, c'est plus que d'la
4K, c'est plus que d'la HD
Il m'faut un million c'tte année tu sais
J'ai les rêves de ma mère
Dans un coin d'ma tête (ah ouais) , alors
Viens qu'on parle affaires
J'suis prêt à aimer mais pas jusqu'au
Désamour de ma propre personne
On fera pas tout c'qu'ils veulent
Pour n'importe quelle somme
Cherche pas à savoir c'qu'il y
A dans ma bouteille d'Evian
Mes gars peuvent tous être très chiants
Vrais, mélancoliques
Parce qu'on vient d'la France à crédit
Ouais, c'est full endettement
Fou comme la lame d'un p'tit
Cachée dans son survêtement
J'en ai marre des fait's divers
Des histoires de couteau
Les bandes rivales qui s'ressemblent
Comme deux gouttes d'eau
Bercé par les sirènes des pompiers
J'me suis pas levé du bon pied
En vrai, j'me suis pas levé tout court
À onze heures, dans mon lit, j'traînais
Un pote m'appelle, j'réponds pas
J'ai peur de c'qu'il va
M'proposer et j'culpabilise
C'est vrai qu'en c'moment, j'suis
Pas très vif, pourtant j'suis
Autant dans mes pensées que
Dans la vraie vie, eh
Aujourd'hui, j'suis là et demain
J'suis ailleurs (ailleurs)
La vie, c'est pas un film
J'côtoie pas les acteurs (nan, nan)
J'veux pas rester sur un banc à stagner
(j'veux pas rester, nan)
J'irai toujours plus loin même
En marchant à pied (ouais, ouais)
Aujourd'hui, j'suis là et demain
J'suis ailleurs (ailleurs)
La vie, c'est pas un film
J'côtoie pas les acteurs
(nan, nan, nan, nan)
J'veux pas rester sur un banc à stagner
(j'veux pas rester, nan)
J'irai toujours plus loin même
En marchant à pied (ouais, ouais)
La nuit dernière, j'ai fait un rêve
J'me suis vu gratter mes premières mesures
J'écrivais l'soir, dehors, il caillait
RÀF, la solitude, c'est un lieu sûr
Assis sur un escalier
Frotter sa plume jusqu'à l'usure
Sur un cahier
J'suis avec mes rêves comme tableau d'bord
Ce soir
La lune est rouge comme dans Blood Born
Les vrais le savent
Frapper fort jusqu'à faire
Cher-cra l'enceinte
Tu t'entraves, j'ai même pas percé
Parfois j'ai l'impression d'être un ancien
Mais au fond, qu'est-ce que la musique?
Des souffrances sur une mélodie
J'ai pris des risques hallucinants
J'aurais pu rester à l'usine, les
Deux mains dans l'ciment
Victime des inégalités (et nique sa mère)
J'aurais pu m'braquer sur moi-même
Comme un suicidaire
Moi, j'connais bien la trahison
Attendre que la colère passe
Et n'écouter qu'soi-même
Mais au final, la rupture, c'est comme à
Chaque début d'couplet, le plus dur
C'est la première phase
Mais qu'est-ce que j't'aime, saleté d'rap
Tu peux pas savoir
L'émotion sur la scène s'achète pas
J'étais loin d'être une pule-cra
J'pensais raconter une vie
Que personne calculerait
J'la connais bien la galère
Les fins d'mois où il
T'reste qu'un sachet d'pâtes
Et même si j'en ai pas l'air, tu peux
M'croire, il s'cache quelqu'un
Sous cette cape, bE
Aujourd'hui, j'suis là et demain
J'suis ailleurs (ailleurs)
La vie, c'est pas un film
J'côtoie pas les acteurs (nan, nan)
J'veux pas rester sur un banc à stagner
(j'veux pas rester, nan)
J'irai toujours plus loin même
En marchant à pied (ouais, ouais)
Aujourd'hui, j'suis là et demain
J'suis ailleurs (ailleurs)
La vie, c'est pas un film
J'côtoie pas les acteurs
(nan, nan, nan, nan)
J'veux pas rester sur un banc à stagner
(j'veux pas rester, nan)
J'irai toujours plus loin même
En marchant à pied (ouais, ouais)