Bekar - 98 paroles de (lyrics)
Alexandre Becquart
[Bekar - 98 paroles de lyrics]
Championne du monde en
Battant l'équipe du Brésil
3-0 deux buts de Zidane, un but de Petit
Je crois qu'après avoir vu ça
On peut mourir tranquille
Été chaotique, été 98
Mon père regarde finale de coupe du
Monde sur une télé cathodique
Maman dit qu'je pleure à chaque but
Papa crie fort et fait trembler les
Murs de l'appart' où j'habite
Et parfois, j'me dis: "T'sais
Si on avait perdu
J's'rai p't-être un autrе type"
Mon père est pour cеlui qui gagne
Ma mère est pour celui qui perd
Le malheur pour seul
Équipage, mais l'bonheur, on se l'accapare
J'ai regardé le match en rediff'
Que 10 ans après
Et parfois, j'envie c'qu'a vécu la
Mif', en r'gardant leurs yeux
J'peux t'dire qu'ils s'en rappellent
Tu sais, moi, j'suis l'ainé d'la mille-fa
Une p'tite sœur arrivera en 2001
Y a des jours où j'suis dur avec
Elle mais dans l'fond, j'l'aime tellement
Elle le devine bien
Si un jour, j'ai un gosse
J'voudrais qu'il aime sa mère
Et son dictionnaire
Comme l'avait dit Fabe: "Impertinent
Un peu visionnaire" et puis
J'me rends compte que j'aurais
Pu grandir dans
Cette vie sans mon p'tit reuf
Ça m'rend triste de l'savoir malade dès son
Premier souffle heureusement qu'il
S'en est tiré
J'me rappelle des aller-retours du
Médecin, les souvenirs, ça nous marque
(les souvenirs, ça nous marque)
Comme l'odeur de l'essence
T'aurais tort d'aimer ça
Et j'me rappelle bien d'cette
Putain d'époque où
J'portais fièrement une coupe plaquée gel
Les matchs de foot, les
Buts de l’école, l'hiver
C'est tout ceux qui ne court pas qui gèle
Tout pour la mif', tout pour le biff
Jusqu'à l'infini comme mon jour de naissance
(le numéro 8) des rêves, j'en ai plein
J'aimerais leur donner sens, bE
Il fut un temps où j'avais
Conscience du temps qu'j'avais
J'ai saisi ma chance
T'façon, c'est maintenant ou jamais
Il fut un temps où j'avais
Pas conscience du temps qu'j'avais
La la lalala, la lala
J'ai saisi ma chance, t'façon
C'est maintenant ou jamais
La la lalala, la lala
Et là, j'suis dans la va-go
J'ai du shit dans la mano
J'me remets un son qui date et
J'me revois l'écouter sur un Nano
J'écoutais LUNATIC (j'écoutais LUNATIC)
L'entité ALI - DUC (l'entité ALI - DUC)
C'est dans ces moments-là qu'tu t'sens
Bien quand t'es seul
À l'aise en cours sauf quand j'prenais l'seum
J'écoute pas l'professeur
J'préfère écouter Mauvais Œil
Ma mère m'a dit: "La culture
C'est la plus grande des richesses"
Ça m'fait bizarre de la voir avec 20
Ans d'moins sur un écran VHS
J'suis un putain d'blanc qui bédave tant
Les doigts puent l'afghan (puent l'afghan)
Il fut un temps où pour
S'amuser il suffit d'un banc
(suffit d'un banc)
Suffit d'un blanc pour te rendre compte
De la valeur des choses
(la valeur des choses)
Y a quelques années, j'suis loin d'être un
Rappeur, je suis un voleur de shoes, eh
J'ai d'la peine pour les gens qu'ont pas
Et j'y pense à chaque repas, ouais
Si j'avais jamais souffert, frérot
J'rapperais pas
J'ai toujours promis d'jamais trahir un autre
Homme pour je n'sais quoi
Et d'jamais marcher dans l'ombre d'un autre
Homme que je n'suis pas
Moi, j'étais pas doué en mathématiques
J'te dis pas tout l'néant qui
V'nait hanter ma tête
J'attendais juste un déclic
J'ai pris mes cliques et mes claques
Et j'suis parti kicker mes strophes
J'écoute pas l'avis d'mes profs, tu
Sais, logique est ma stratégie
J'vais niquer les stats et
J'me r'casse en Espagne
La boucle est bouclée
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