Bigflo, Oli - Au revoir paroles de (lyrics)
Florian José Ordonez
Olivio Laurentino Ordonez
[Bigflo, Oli - Au revoir paroles de lyrics]
Vie défiler devant moi
Comme dans un vieux cinéma
Mais j'regardais pas l'écran
J'avais les yeux occupés à regarder l'passé
En retard sur le présent
J'ai comme une dette avec le temps
J'ai des souvenirs à emporter
Des moments que j'ai pas
Pu vivre sur l'instant
Des réponses que j'ai données
Comme en automatique
Devant des milliers d'personnes souvеnt
Le seul absent
Il a fallu un pеu de rêve, un peu de foi
Pour que deux frères finissent
Drogués à l'adrénaline
Mes souvenirs, j'm'en souviens, un peu secs
Un peu froids
Comme un pain qu'on oublie dans
Le tiroir de la cuisine
Tout se mélange dans l'parcours
En étant là bas, j'étais parfois aussi ici
Alors j'ai vu les baleines de Strasbourg
Et les cigognes de Tahiti
J'ai vu l'regard de c'petit
Gars au premier rang
Il m'a rappelé celui qu'j'avais quand
J'étais à sa place au final
Je crois que les enfants sont un miroir don't
La glace montre qui on était avant
J'ai fait c'que j'avais à faire
Mais j'ai pas encore tout fait
J'ai dit c'que j'avais à dire
Mais j'ai pas encore tout dit
J'avais du rap dans la gorge
Mais j'l'ai pas encore toussé
J'me suis approché d'la lune
Mais j'l'ai pas encore touchée
J'me remercierai jamais assez d'avoir
Tenu mes promesses quand on regarde
Notre carrière ressemble à une prouesse
Les fans à une famille, la scène à un radeau
Le tour bus à une fusée et la vie à un cadeau
Laisse nous prendre un élan, une trêve
Avant de commencer un nouveau livre
J'ai mis du temps à réaliser le rêve
Maintenant, il m'faut du temps pour le vivre
Moi qui ai grandi dans l'bruit
Je découvre le silence
J'entends encore l'écho des cris qui
Viennent troubler mon bilan
Un bonheur immense, une aventure de titan
À croire que notre bonne étoile
Était une étoile filante
On a tellement espéré qu'on a fait
V'nir le soleil un soir
J'ai appris, j'ai compris que
Faire des choix, c'est décevoir
Elle est unique notre histoire, on
M'avait menti, en fait
Fallait le croire pour le voir
Les mois sont devenus des
Années et chaque matin, une nouvelle vie
Et je suis dans un miracle ou un mirage?
Vite, les voyages sont v'nus combler le vide
J'ai compris que face au monde
Ma ville n'est qu'un village
J'ai dit merci cent fois par jour
Souri mille fois par heure
Tellement, qu'mes mots d'amour ont
Perdu d'la valeur j'me suis presque oublié à
M'concentrer sur les fautes
Jusqu'à en venir à pleurer avec
Les yeux des autres une double vie
Mais j'ai jamais pu faire autrement
Quand j'reste trop dans
L'une d'elle, soudainement
L'autre me manque
Quand on m'disait "lâche prise"
J'le prenais comme une insulte
Moi qui ai passé ma jeunesse à
La vivre comme un adulte
J'en ai presque trop fait
Par peur de pas avoir fait assez
J'étais presque trop vrai
Parfois seul dans mon combat
Je repense à cette fille à
Qui j'ai donné mon bracelet
Mais Flo sait qu'si j'pouvais
Je lui aurais donné mon bras
Ces inconnus devenus des proches
Ces proches devenus des inconnus
J'ai amassé les grandes victoires et
Les promesses non tenues
Le feu d'artifice des stades
Les joies à mille à l'heure
Le soutien véritable des amis qui ont
Fait d'ma vie la leur
Au milieu d'cette mer de glace, moi
Je crève de chaud
Pas d'regrets si l'échec sonne
Et resserre l'étau
L'artiste est devenu l'homme
Alors je parle en prose
Revenir à pas grand chose
Quand c'est presque trop