Bigflo, Oli - Le Cordon paroles de (lyrics)

Florian José Ordonez

Olivio Laurentino Ordonez

[Bigflo, Oli - Le Cordon paroles de lyrics]

J'aurais pu être un grand artiste
Un prix Nobel ou un bandit
Naître dans tes bras
Voir dans tes rides à quel point j'ai grandi
Tes battements d'cœur me font
Imaginer ton sourire
Je vivrai dans ton monde main dans
La main avec tes souvenirs
Laisse-moi t'appeler "maman", c'est
Pas souvent, c'est vrai
Je veux une place au soleil
Dans ton jardin secret
Pourquoi t'as pas voulu de moi?
Tu dois avoir tes raisons
Y'avait sûrement pas assez d'place
Dans notre petite maison sèche tes larmes
J'suis qu'une graine qui n'a pas pris racine
J'me connais pas et, toi, maman
Dis-moi comment tu m'imagines
J'étais trop pressé
C'était p't-être trop tôt à mon souvenir


Accroche sur l'mur un cadre sans photo
Décris-moi la vue de ta chambre
Chante pour m'réconforter
Parfois, je ris en imaginant le
Nom que j'aurais porté
La mort, la vie: j'y connais
Rien, quand j'y pense, je m'y perds
J'le verrai jamais mais, s'te plaît, maman
Fais-moi un petit frère
Retiens juste mon amour, profite
Va faire un tour
Tu serais peut-être bien plus triste
Si j'avais vu l'jour
J'aurais p't-être claqué la porte et
Tout foutu en l'air
Gâcher nos vies en un éclair, d'ailleurs
Où est mon père?
La mer, les fleurs, le soleil, les amis
Les anniv' ratés la tristesse
La peur: je ne connaîtrai jamais
Ça fait quoi d'respirer? Parle-moi
J'veux pas te voir en pleurs
Tu ne m'as pas gardé dans ton ventre
Mais laisse-moi une place dans ton cœur

Maman, comment c'est, dehors?
L'amour fort que nous nous portons
Je suis ni vivant ni mort
Mais je sens encore le cordon
Mon enfant, tu sais que j't'adore
Et je te demande pardon
Je n'ai ni raison ni tort
Et je sens encore le cordon

D'abord, Maman t'aime, ça
Faut qu'tu le saches
Je pense tous les jours à toi
En m'regardant dans la glace
Tu me ressemblerais
J'entends ton rire dans mes rêves
Et je ressens un grand vide
Quand le matin se lève
Mais tu ressemblerais à ton père
Ce lâche nous a abandonnés
Faut dire qu'à cette époque
On était tous un peu paumés
Et ça m'a fait d'la peine
Son sang coulerait dans tes veines
Et, moi, je l'aimais comme je t'aime
Je suis jeune, j'ai toujours pas une thune
J'ai toujours pas fini mes études
Et je suis seule
J'étais pas prête à t’accueillir
J'ai du mal à m'en sortir
Et depuis qu'il n'est plus là
C'est encore pire
Entre les cahiers et les couches
Le loyer et les cours
J'me serais noyée dans mes journées
Broyée par les coûts
J'ai dû faire un choix, sans toi
Au bord de la falaise
J'ai préféré ne pas être mère
Qu'en être une mauvaise
Je nous vois dans un parc, la
Boue sur les chaussures les éclaboussures
À avoir peur du temps qui passe
Tu me tiens par la main
Tu me parles avec les yeux
Je n'entends plus personne
Je ne sens que nous deux
Et j'voulais pas que tu galères
Que tu connaisses mes fins de mois
Et puis ton père serait sûrement souvent
Bien plus absent que toi
On se retrouvera à la prochaine
Je ne t'ai pas donné la vie pour pas
Tu n'aies pas à vivre la mienne

Maman, comment c'est, dehors?
L'amour fort que nous nous portons
Je suis ni vivant ni mort
Mais je sens encore le cordon
Mon enfant, tu sais que j't'adore
Et je te demande pardon
Je n'ai ni raison ni tort
Et je sens encore le cordon

Maman, comment c'est, dehors?
Mon enfant, tu sais que je t'adore
L'amour fort que nous nous portons
Et je te demande pardon
Je suis ni vivant ni mort
Je n'ai ni raison ni tort
Mais je sens encore le cordon
Et je sens encore le cordon
Mais je sens encore le cordon
Et je sens encore le cordon
Mais je sens encore le cordon
Et je sens encore le cordon
Mais je sens encore le cordon
Et je sens encore le cordon le cordon

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