Bigflo, Oli, Bon Entendeur, Edouard Baer - Libre paroles de (lyrics)
Florian José Ordonez
Olivio Laurentino Ordonez
[Bigflo, Oli, Bon Entendeur, Edouard Baer - Libre paroles de lyrics]
Ça en fait du monde
Elle voulait voir l'eau derrière la pluie
Ou au moins le monde derrière la vitre
Elle avait pas assez d'une planète
Elle s'inventait un système dans
Lequel elle était un satellite
Elle voulait voir d'autres couleurs
Celles que les mots ne peuvent pas décrire
Sentir les odeurs des humeurs
Celles que les hommes ne veulent pas écrire
Elle était toujours au conditionnel
Toujours partante pour un voyage loin d'ici
Elle voulait être ce doute éternel
Que les courants d'air et
Que le vent dissipent
Elle voulait mourir et être immortelle
Être amoureuse sans devoir aimer
Elle voulait connaître le poids de son âme
Pour s'en débarrasser
Elle voulait être libre
Palala lalala, lalalala
Palala lalala, lalalala
Il savait qu'il était pas comme les autres
À peine le pas de sa porte passé
Différent d'ailleurs, "les autres", lui
C'était comme ça qu'il nous appelait
Il voulait plus d'horaires mais
Avait gardé sa montre
Il y réglait les heures
Qu'il voulait vraiment vivre
Il voulait un ami dans chaque pays du monde
Et connaître les histoires
Celles en dehors des livres il y croyait
En cette humanité qui se comprend
Avec des guerres d'amour et des morts de rire
Dans chacun de ses doutes, il avait confiance
Il aimait chanter le silence
Et dessiner le vide
Il voulait le goût du frisson
Sans une seule peur
Il avait trop d'amour pour un seul cœur
Il voulait une grande fable
Savoir s'il y a autant d'étoiles
Que de grains d'sable il voulait être libre
Palala lalala, lalalala (lalalala)
Palala lalala, lalalala (lalalala)
Tout l'monde veut être libre
Personne veut être seul
Pas d'ordre à donner ou à recevoir
Personne à faire rêver ou à décevoir
Ne rien n'attendre des autres, pas d'espoir
Ni p'tit's matins, ni grands soirs j'avance
Ma liberté, c'est de l'offrir à quelqu'un
Ma liberté, c'est aimer
Personne ne m'a forcé
Je n'appartiens à personne sauf à ceux
Où à celles que j'ai choisi la liberté
C'est de choisir au milieu de ces
Inconnues celle avec qui partager ça
L'inconnu elle marchait et courrait
Elle courrait et marchait
Se croisait à rythmes différents
Tout l'monde a peur d'être soi-même
De ses erreurs
Et pourtant il faut vivre, ça vaut le coup
Plonger, avancer, trébucher, hésiter
Trembler
C'est ça qui est beau, devenir soi-même
Tu dis pas: "Je transcende les interdit's"
Tu dis: "J'avance"
Tu dis rien d'ailleurs, tu penses
Vas-y, saute
Vas-y, ouvre grand, tu t'en fous
Allez, go les oiseaux go
Allez vole, vole gamin, vole, vole
Palalala, lalalala libre
Palalala, lalalala
On veut tous voler dans nos rêves
Personne veut marcher
Et puis, on se réveille avec nos pieds
On est déçus et puis, y a ceux qui
S'en foutent pas contre toi, pas contre nous
Qui s'en foutent parce qu'ils savent que
C'est déjà miraculeux d'être là
D'être debout c'est déjà une telle chance
Une telle chance