C.Sen , Le Chimiste - La Manière paroles de (lyrics)
[C.Sen , Le Chimiste - La Manière paroles de lyrics]
Mes pensées ont décalées
Sont retranscrites en italique
Ou au fat cap étalées
Jeune, thon catalane, une meuf câline
Tout est écrit, ouais t’as qu’à lire
Trime et crève
La vie la mort en trois-quatre lignes
J’décolle sur l’aérienne
Pire sur une instru du Chimiste
Les reptiliens les aliens
Regarde les hommes c’est du Shining
Le Hip-Hop c’еst chez moi
C’est pas la mafia italiennе
C’est pas méchant, j’suis à ma place
Parce que j’ai pas niqué la tienne
Parce que j’parle pas en ton nom
J’ai qu’une parole, j’écris les miennes
Depuis toujours j’suis dans mon monde
Pas loin du tien, juste parallèle
Des rails, on s’rejoint à l’infini
J’me passe des mielleux, des gens sucrés
J’ai b'soin d'vodka dans un Gini
Dans ma rue j’suis emmuré
On voit qu’des bouts d’ciel en bout d’ligne
J’ai appris à m’exprimer sur des bootleg du
C’est un boucan ma destinée
Aujourd’hui j’ai d’la bouteille
De quoi t’faire bouffer du tesson
J’préfère m’entouré de lumière quand les
Pensées deviennent très sombres
La vie m’l’apprend, tu peut m’l’apprendre
Personne ne m’apprend la vie
Le foi l’menton la tempe quand
C’est plus l’cerveau la cible
On a l’embarras du choix
Quand il s’agit d’frapper
On s’arme plus d’patience quand
Il s’agit d’la paix
Réfugié dans la jungle avec mon
Frangin les trois singes
Le chat tranquille nous écoutions du
Là j’suis de retour en ville
Non j’veux pas juste rester en vie
Dans l’ciel des milliards de p’tites stars
Sont mortes et elles en brillent
On se souvient presque jamais
Du début d’l’embrouille
On s’aimait tu sais même plus
Comment c’est parti en couille
J’me suis levé du pied gauche
Tu vas pas m’coucher du poing droit
Fini la bamboche
T’es underground? J’suis au -3
Du caillot à la cantoche
On bouffe pas c’qu’on nous cuisine
Un schlass le bac en poche
Part au charbon comme à l’usine
J’habille la brique et l’métro
Seul tu fais que dalle
Comme le briquet l’bédo
Le calcul est simple, un égal zéro
Anti-héros en ayant l’air de tout l’monde
Je suis devenu quelqu’un fils, obrigado filho
Les pieds pris dans l’béton
J’voulais voir du pays
J’en ai vécu deux, visité vingt-six
Avec la fumée j’ai fait des ronds
Avec des mots j’ai fédéré
J’ai fait des cauchemars j’ai fait des rêves
Les yeux ouverts j’les ai vécus
C’est pas fini j’ai fait des plans
Loin de c’qui s’dit, de c’qui s’pense
Tout est question de point de vue
J’prend d’la hauteur, de la distance
Pas tout vu depuis mon coin de rue
La vie m’l’apprend, tu peut m’l’apprendre
Personne ne m’apprend la vie
Le foi l’menton la tempe quand
C’est plus l’cerveau la cible
On a l’embarras du choix
Quand il s’agit d’frapper
On s’arme plus d’patience quand
Il s’agit d’la paix