Dibson - Débrouillard paroles de (lyrics)
Dibson
[Dibson - Débrouillard paroles de lyrics]
J’rêve de fuir tout ça
Et que le djinn me rapatrie
J’ouvre pas mon cœur j’préfère te
Dévoiler qu’une partie
Tu m’as promis de rester là
Au final t’es partie
J’ai galéré, à errer dehors pour m’aérer
La rue m’a élevé, avec elle j’me marierais
La poisse me condamne à revenir sur mes pas
Il est dur d’avancer car y’a des
Choses don't on n’s’remet pas
Sans toi j’assumerais pas
Yema j’te l’cache pas
Y’a q’toi qui m’tienne debout
Sans toi j’m’écroule
S’te plaît me lâche pas
Il suffit pas d’parler
C’que tu dis il faut l’faire
Pas b’soin d’ouvrir les yeux
La rue m’a agrafé les paupières
C’est vrai j’t’avoue
Quand j’m’écoute j’suis trop fier
J’regarde d’où j’suis parti
Vu q’derrière moi j’ai laissé trop d’frères
Alors j’rap pour honorer leur
Passage dans ma vie, q’tu
M’ai fait du mal ou du bien merci
Grâce à toi j’ai appris
J’veux mettre à l’abri mes
Parents et mes sœurs et quant à moi
Ce s’ra Allah qui décidera d’mon sort
Et tu sais si j’m’en sors
J’l’aurais pas volé moi qui sortais la nuit
Un pied de biche pour ouvrir tes volets
J’ai fais des choses qu’on
Me pardonnera sûrement jamais
La violence m’a formaté
Dans mon cerveau s’est installée
Chaque jour qui passe est une
Épreuve de plus à franchir
Chaque coup réussi est une liasse
De plus à blanchir prie pour qu’on s’en tire
Ici ça s’empire
La rue m’a planté sans savoir
C’que j’ai pu ressentir et quand j’me lève
J’pense a la thune que j’dois faire
Le moral au plus bas, c’est un combat
Il faut q’tu m’crois frère
Des fois j’suis khapta
J’m’anesthésie qu’au shit
Ça m’permet d’voir plus clair dans
Un grand nuage d’hypocrites
Je sais qu’ils profitent
Qu’ils sont là par intérêt
Derrière ça jacte sur moi
Qu’est-ce que ce s’ra quand j’s’rais enterré
Dis leur Akram, ils veulent le buzz
Donne leur un gramme tout a cram’
J’dépasse les bornes comme ta
P’tite sœur sur Instagram
Ok, j’ai la débrouillardise, donc
J’me débrouille un dix
Une bouteille de tise
Et j’te lâche tout mes nerfs sur un disque
Frère, parfois les mots ne suffisent pas, et
J’ai beau fuir la rue, les blocks
Le sheitan s’épuise pas tu sais
Des fois je vrille tout ça j’le maîtrise pas
J’suis comme enfermé dans un corps
Que je ne maîtrise pas
J’aime rester seul, j’ai jamais
Compté sur les autres
J’peut t’lâcher un sourire mais dans
Ma tête c’est le désordre
À qui la faute? c’est des
Putes c’est pas des hommes
En c’moment j’suis perdu car la seule voix
Qui me raisonne a pris la porte
J’parles de toi mon frère, tu me manques
J’essaie d’m’endormir
Quand j’ferme les yeux tu me hantes
Mon cœur est cassé, faudrait le remplacer
J’ai passé trop d’temps à me
Lamenter sur le passé
Mon cœur est glacé, souvenirs entassés
J’ai compris c’que c’était la vie
J’savais pas faire mes lacets
À 14 ans j’délaisse la maison pour la
Rue, j’ai connu mon premier liasson
Aussi ma première garde à vue
J’commence à vendre du shit
Péter des scooter faire des cambu
Aller-retour entre le 13 et le
83 j’suis pas un vendu
Et ça les vrais le savent
J’sais tenir ma langue au poste
À 18 piges, j’suis toujours là
Toujours fidèle au poste
J’ai choisi l’rap pour vous raconter ma vie
Ouais ma vie c’est le quartier
Les gyrophares dans la nuit
Le shit, les blocks, les ennuis
Les flics, le proc’
Les ennemis, le fric les folles, les amis
J’effrite sur l’tchok de Packy frère
Ça y’est j’suis khapta
On s’en bat les couilles monsieur l’agent
J’vais pas passer par la fouille
Tu cherches mon shit en plus de
Ça tu m’touches les couilles?
Espèce de folle les shmit comme
Toi on les dépouille
J’connais des pouilleux, dépouillent, des
Pouilleuses, débrouillard, pas trouillard
J’ai avancé dans l’brouillard