Dooz Kawa - Fleurs de cerisiers paroles de (lyrics)
[Dooz Kawa - Fleurs de cerisiers paroles de lyrics]
Juste racontée aux enfants
Quand tu étais mon rhésus
Que je t'avais dans le sang
T'étais le monde des russes
Qui isolaient mon cap vert
Et ton mont de Vénus était mon doux calvaire
Des rideaux rouges endiablant
Explorateur terre nouvelle
Des coussins en drap blanc
Était des neiges éternelles
Moi, je faisais de ton orifice
Une partie bombée de toi
Quand une orchidée trop grise nous
Est tombée du toit moi, couché sur ton dos
Mon bassin contre tes fesses
Et cette fleur en oripeaux
Nous raconte sa détresse
Que les feuilles tombent sur la plaine
Arrachées par la brise
Comme des assiettes en porcelaine
Par le gel elles se brisent
Et le soleil est humide
Ses rayons gelés sur place
Ressemblent goutte à goutte à
Des stalactites de glace
Que l'été est en deuil
Porte un voile de corbeaux noirs
Et c'est nous dans le
Cercueil qu'emporte le corbillard
Que l'été est en deuil
Porte un voile de corbeaux noirs
Et c'est nous dans le
Cercueil qu'emporte le corbillard
Quand les grands du pouvoir seront partis
Résignés il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers
Dans le miroir on peut voir
La peur des suppliciés
Il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers
Quand le printemps se meurt
De ce phare rougissant
C'est juste le temps qui pleure
Quelques larmes de sang
Dans ces heures un peu noires
Petit cœur terrifié
Il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers
Ma tenue d'assassin, ma hache à la ceinture
En calligraphie
J'ai peint quelques trait's de peinture
J'ai écrit du tranchant
Je briserai la clepsydre
J'irai tuer le temps puisqu'il nous assassine
Dans leur cadre de nacre les
Aiguilles ont le tournis
Comme des bras qui nous
Narguent d'un salut infini
Je refuse cet avis
Que Chronos est mon maître
Lui planterai ses aiguilles pour
Figer le chronomètre quand soudain ma geisha
Inquiétée par l'absence
De ma tenue ninja et de l’arborescence
Ma geisha japonaise pleure en ombre chinoise
D'une éternelle jeunesse
D'une beauté si froide
Sanglote sur le perron
Ne pars pas si tu m'aimes
Chercher des solutions que tu as en toi-même
Tu dis nourrir pour moi cette ambition féroce
Mais tu regardes les étoiles
En piétinant les roses
Quand les grands du pouvoir seront partis
Résignés il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers
Dans le miroir on peut voir
La peur des suppliciés
Il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers
Quand le printemps se meurt
De ce phare rougissant
C'est juste le temps qui pleure
Quelques larmes de sang
Dans ces heures un peu noires
Petit cœur terrifié
Il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers
La beauté est une fleur est l'amour un fruit
Quand de faim l'idiot meurt
Le sage se nourrit
Je suis revenu de ma mission
L'orchidée était morte
Le temps en suspension n'a pas passé la porte
J'ai pleuré celle que j'aime
Au jardin japonais
Comme une pluie qui ruisselle sur
Une fleur déjà fanée
J'ai juré sur sa joue que
Je serai un autre homme
Mais des fleurs meurent toujours de
Froid à chaque automne
Y a toujours des tempêtes
Et des cœurs effondrés
Mais ce qui debout reste
Pourra tout affronter
Je voudrai remonter le temps
Que je viens d'assassiner
Revenir au printemps sous
Les grands cerisiers dans le parc de Sceaux
Prisonnier de son dédale
Me coucher sur le dos arrosé de pétales
Quand les grands du pouvoir seront partis
Résignés il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers
Dans le miroir on peut voir
La peur des suppliciés
Il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers
Quand le printemps se meurt
De ce phare rougissant
C'est juste le temps qui pleure
Quelques larmes de sang
Dans ces heures un peu noires
Petit cœur terrifié
Il continuera de pleuvoir des
Fleurs de cerisiers