Euphonik - Mon amie paroles de (lyrics)
[Euphonik - Mon amie paroles de lyrics]
Un local au calme à côté
J'ai les deux pieds dans la flaque
Et le flow un peu disloqué
L'on trinquera au troquet du coin
De quoi bloquer le temps j'aurais le traque
Et toi toujours envie de craquer autant
À nos premières cigarettes
Puis six barrettes on était si barrés
Un peu pareil dans le paraître
Enfin à ce qu'il paraît
J'ai l'air un peu farouche et
Parfois les mots me manquent
Moi qui vois la vie en rouge
À travers mon verre de menthe
Je t'avouerais être mort de honte
Et souvent hors de moi
Dans ta robe étriquée vois mon
Briquet entre tes doigts
Et me replonge dans ces souvenirs
À tes moments de stress
À tes mauvaises passes où
Tu pleurais sans cesse
Noire est ma belle étoile
Et se résume en six lettres
Plutôt mourir avant toi que de
Songer à te perdre j'ai le cœur un peu ridé
Ne regrette rien d'avant
Car à l'heure qu'il est
Une orchidée t'appelle "maman"
Enlace moi sans pudeur
Que tes peurs s'inclinent
C'est un roman d'amour
Pas seulement cinq lignes
En parlant de moi j'écris des mots depuis
Des mois et pas des moindres
Si tu le demandes je peux les peindre
Et puis me perdre dans ton monde
Selon toi j'ai l'air serein
Mais au fond serait-ce un leurre?
N'es rien d'un receleur qui
Pratique la seringue
Je reste sain assurément et je
Suis loin d'être un surhomme
Car à moins d'un sérum je reste
Simple et sûr de rien
Mes pensées sont presque noires
Le Hip-Hop est presque mort
Je fais parti des meilleurs mais je
Suis loin d'être disque d'or
Je me souviens de tout dans
Un parfum de pureté
De ce grain de beauté dans
Le creux de ton cou
À nos bagouts alcoolisés quitte
À mépriser les dieux
Dans tes yeux ankylosés il n'y avait
Pas de fumée sans beuh des heures à ruminer
Et pendant que tu gamberges
On est là à quarante berges
Tous deux à déprimer
Tes relations conflictuelles ont
Toujours affectées car dans ta voie lactée
J'avais l'âme d'une fraternel
Je m'étais délecté à voir de
L'or dans tes prunelles
Car parmi les "je t'aime"
Un seul sera éternel
À toi mon amie, mon amour, ma rivale
À toi mon ciel gris, mon spleen, mon idéal
À toi mon étoile, à nos soirées ivres
C'est à travers toi que j'ai
Trouvé une raison de vivre
Avec pudeur j'écris ces mots
Laisse mon orgueil de côté
J'ai comme un air dégoûté à
Douter autant qu'un môme
Par un beau soir de novembre la neige
La pluie fusionnent
Le vent froid lui me frictionne
C'est peu dire si je tremble
Par tout les temps je pense à toi
Pardonnes tu mes absences?
J'au beau toucher du bois
Rien ne meuble mes silences
Te revoir après tant d'années toi
Qui m'a tant donné
L'amitié, même le temps ne peut la condamner
D'une pensée incertaine je me
Rappelle de notre rencontre
Assez soudaine je m'en rend compte
Toi qui portais un serre-tête
Près de ces bancs, serrant les dents
À vomir ta colère moi j'étais comme errant
Loin des gens et des commères
La tête pleine de couleur et
Le cœur plein de courage
Mais à l'âge du collège rien
Ne soulageait nos douleurs
J'ai toujours cru en toi
Que je meurs si tu en doutes
Même si chacun fait sa route on
Ira tous au même endroit
Arrive le cap de la vingtaine
Un méli-mélo de larmes
Des nuit's d'ennuis qui nous charment
Sur un air de rengaine
La tristesse se déguise comme un
Jour de mardi gras
Quand un sourire s'aiguise
Tu me combles de joie
Au micro je dégueule des mots
Je dégomme le mic pour toi
Comme un démon j'ai la dégaine
Je démonte la rime pour toi
Au fond je foutrais le camp dès
Que j'aurais le cran c'est promis
Avec le temps évidemment je
Raccrocherais le cro-mi
Quarante balais dans les guibolles et on
Est là dans ce bar miteux
Entre des guignoles qui rigolent et
Deux mythos qui gueulent
De tes rêves à mes rêves j'arrive
À peine à en rire
Bien sûr que mon cœur chavire
Mes yeux n'ont jamais su mentir
Des heures à tuer le temps
À chercher un sens à nos vies
Moi l'horloge me sourit car
Je fume toujours autant
À croire que c'est dans les gènes
Au fait quand la revoir
Embrasse la petite pour moi, Jessie, James!
À toi mon amie, mon amour, ma rivale
À toi mon ciel gris, mon spleen, mon idéal
À toi mon étoile, à nos soirées ivres
C'est à travers toi que j'ai
Trouvé une raison de vivre
À toi mon amie, mon amour, ma rivale
À toi mon ciel gris, mon spleen, mon idéal
À toi mon étoile, à nos soirées ivres
C'est à travers toi que j'ai
Trouvé une raison de vivre
Dans ton cœur dur d'y crécher
Le mien est ébréché
Bon-bon qu'à tricher, à vivre à l'arraché
Enlace moi, pudeur que nos peurs abdiques
Rattrapons le bonheur juste avant
Qu'il nous quitte
Je te voie toujours inquiète
Un sourire au coin des lèvres
À vrai dire j'ai le même
Quand la faucheuse s'amène
Je m'en fous tant que je m'enfuis
J'écris au fond je crois
Que je créé puis je détruit un
Peu une partie de moi
Et nous voilà à converser, yo
Entre deux époques ne pas fermer ses portes
Qu'importe au fond tu sais
L'histoire est presque épique
Au comptoir un type débite
Et débite à son verre
"t'façon toute des putes"
Des heures à tuer le temps
À chercher un sens à nos vies
Moi l'horloge me sourit car
Je fume toujours autant
Tant d'années à tuer le temps
Je fume toujours et encore
C'est l'enfer à l'intérieur
Ma santé se détériore
Ce matin j'ouvre les yeux
Un rat crevé dans la gorge
Par la fenêtre il pleut des cordes
Je trouve du beau dans du moche
Mon cœur se tord de douleur
Sans prévenir se meurt
La mort ne prévient pas, mon cœur
La mort ne prévient pas, mon cœur
Fallait qu'on se capte à l'occas'
Aujourd'hui il me semble
J'ai les deux pieds dans la tombe
Et un arrière goût de cendre
Tu trinqueras au troquet du coin sans moi
Ma belle
Mon amie ne m'oublie pas car moi je t'aime
À mes premières cigarettes
Le temps m'a rattrapé
Tu sais ce soir j'avais tant
De choses à te raconter
À toi mon amie, mon amour, ma rivale
À toi mon ciel gris, mon spleen, mon idéal
À toi mon étoile, à nos soirées ivres
C'est à travers toi que j'ai
Trouvé une raison de vivre
À toi mon amie, mon amour, ma rivale
À toi mon ciel gris, mon spleen, mon idéal
À toi mon étoile, à nos soirées ivres
C'est à travers toi que j'ai
Trouvé une raison de vivre