Euphonik - Paradis artificiel paroles de (lyrics)
[Euphonik - Paradis artificiel paroles de lyrics]
Entre les traîtres et les faux-culs
Moi j'vole au-dessus d'un nid d'cocus quand
Ces vautours retournent leur veste
Ris, tout l'monde rira avec toi
À quoi bon se leurrer
Quand viendra le froid
Tu seras tout seul à pleurer
Mon pire cauchemar c'est pas d'mourir
C'est de vivre parmi des connards
Alors j'continue d'vous sourir comme
La salope de Léonard
Des matins sous la lune, à rêver d'immensité
Mais en s'aimant si peu
Dis-moi comment s'émanciper?
Le pouvoir est un fléau et
Les blaireaux ont des matraques
Je reste le même anti-héro, depuis Théo
Ma cité craque si chaque vie a un prix
Continue d'prier les cieux
Tu n'as pas encore compris qu'l'argent
A remplacé les dieux?
Nos cœurs des monolithiques ou
Des triptyques sous l'épiderme
J'croirais en leur politique quand les
Trois quarts prendront du ferme
Dans l'avoir, on s'envie
Mais un beau jour tout se paiera
Le futur résonne en moi comme
Un désert sans vie
Mes genoux tremblent encore
Comme si j'avais 12 ans
J'ai compté les morts
J'ai vu passer le temps
J'ai séché mes larmes dans mes désillusions
J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions
Mes genoux tremblent encore
Comme si j'avais 12 ans
J'ai compté les morts
J'ai vu passer le temps
J'ai séché mes larmes dans mes désillusions
J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions
Crois tu vraiment qu'nos plaies
Guérissent, mes poils s'hérissent
Je tourne en rond
J'traverse les flammes comme Daenerys
Seul sur le dos d'un dragon
Est-ce que cette vie est bien
Réelle, ces derniers un temps
Un peu en vrac un paradis artificiel
Où mourir est une vaste arnaque
Les filles et les filsdeup viendront
Noircir toutes tes visons
L'odeur d'après club
C'est le parfum d'la trahison
T'aura beau être fidèle, pour ton bonheur
N'espère plus rien
Deux choses se brisent dans un hôtel
Les couples et les paires de reins
Heureux les simples d'esprit
J'crois qu'j'les envie un peu
Malgré tout on survit
Entre ciel gris et mer de feu
Je me découvre tant de
Failles quand mon sang, mon art se glacent
Peu importe où que j'aille
J'me sens nulle part à ma place
On partage les mêmes frissons
Quasi sûr qu'on soit les mêmes
Aussi vrai qu'le temps d'un son, nos âmes
Nos larmes se mêlent
Pas sûr qu'on passera l'hiver
Ça peut paraître un peu dément
Mais à vrai dire pour être clair
Je sais plus si j'existe vraiment
Mes genoux tremblent encore
Comme si j'avais 12 ans
J'ai compté les morts
J'ai vu passer le temps
J'ai séché mes larmes dans mes désillusions
J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions
Mes genoux tremblent encore
Comme si j'avais 12 ans
J'ai compté les morts
J'ai vu passer le temps
J'ai séché mes larmes dans mes désillusions
J'ai brisé mon âme, oublié mes lésions