Fadah - Agression paroles de (lyrics)
[Fadah - Agression paroles de lyrics]
Qu’une impression
J’crois qu’ j’ai du mal à gérer la pression
On se reparle à la fin d’la session
J’me braque et je vis tout comme agression
Silence, tu m’saoules avec tes tas
D’questions, si j’crache tout
C’est qu’tu gênes ma digestion
Faut vraiment qu’j’apprenne à lâcher du lest
Comme à déléguer la gestion
J’fais c’que j’aime j’sais pas
Pourquoi j’m'en plains
À croire que le calme agit
Comme un trompe l’œil
J’ai vu ma sale gueule dans
Un miroir sans teint
J’les ai revu s’servir de
Moi comme un tremplin
Les empreintes sur la pellicules
Ne s’effacent pas
Comme les souvenirs qui remontent et
Puis forment des abcès
Je n’arrive plus cacher tout ça
Dans des passe passe
J’arrive plus à faire semblant
Qu‘j’suis pas désaxé
Par la colère, trop souvent
J’me sens dépassé les miens en sont témoins
C’est les premiers qui chargent
Les sentiments s’estompent
C’est les premiers qui charment
On va s’ressortir des dossiers
Qu’on pensait classés
Oui, j'l’ai baisé sans capote, oui
J’ai tapé d'la C
En même temps que je m’efforçais
À passer pour un sage
Mais moi, j’ai tout d’un sale
Et quand le doute s’installe
Je tue l’enfant qu’j'étais:
J’fais cramer Moulinssart
J’dois l’avouer, le mec réfléchi
C'n’est pas moi
Derrière mes airs de jeune épanoui
Je sens le seum s’épaissir
Se rétrécir les parois
De mon crâne, de ma chambre noire
J'développe ma parano
Peur d’lacher j’sais que je
Vais m’faire remplacer
Par un autre un peu moins chiant
C’est pas un môme qui va
Venir combler nos carences
Vos caresses m’agresse j’vois l’malin dans
L’sourire de plein d’gens
J’me fais des films comme la Paramount, hey
Ma foi dans une sombre amulette
Je n’suis qu’un mur face à lui-même
Le succès n’est pas salutaire, mettre en
Exergue le mal, ouais, c’est ça, la lumière
Ma foi dans une sombre amulette
Je n’suis qu’un mur face à lui-même
Le succès n’est pas salutaire, mettre en
Exergue le mal, ouais, c’est ça, la lumière
Regard dans l’vide autant dire
Que j’suis pas là, laisse
J'marche en ville à chaque fois
J’me sens à la traîne
J’ralentis sinon là j’deviens malade, j’en
Ai des visions salaces
Un carnage dans vos palaces
Tout ça m’agresse, ça m’agresse
Tout ça m’agresse, ça m’agresse
Tout ça m’agresse, ça m’agresse
Tout ça m’agresse, ça m’agresse
Des relents d’acide et des clichés
Ternes, des visages difformes
Des vies qui s’éteignent
J’ai l’cœur en plastique
J’oublie tellement vite
Ce serait tellement pratique de
S’jeter dans le vide
J’ai plus la force de penser à qui
A mal, j’écoute plus le vent
Faut voir c’qu’il ramène
Désolé j’ai les besoins d’un pyromane et
Faudra m’crucifier pour m’faire dire "amen"
Si j’laisse tomber mon cœur
Je sais qui l’ramassera
J’donnerai pas mon beurre à ces vils rapaces
Laisse passer ton heure qui sait
Si elle repassera, ma foi
J’ai mon œil tu peux ranger ton leurre
Et à passer son temps à ressasser
On meurt donc j’fais durer l’orgasme
Et attends qu’elle craque
On va tenter l’diable, on va tenter l’crack
Quand la drogue rappelle faut
Voir comment elle m’drague
C’est pas en un jour que
Rome s’est construite et
C’est pas en une prise qu’on va tomber accro
C’est qu’une légende donc fais-toi
Ton idée mais c’est
Souvent trop tard pour s’arrêter à trop
J’fais, j'fais des rêves très théâtraux
Ou j’donne mon cœur a des traîtres
Et à trop d’pute vénales
On y allait quand même quand
Sentait l’accro’, on s’arrêtera pas
On s’est déjà frotté à gros
Jeunes, on cuvait la kro mais où
Est ce que ça s’arrête
Faut croire qu’avant même de tomber dedans
Nos gueules puaient la drogue
C’est ce à quoi j'm’accroche en tout cas
Quand j’ai l’impression d’me tromper d’camp
On refait les cons bêtement
Animés par l’ennui
En espérant qu’un jour on finisse par en rire
C’que j’veux