Fadah - Vers d'autres lendemains paroles de (lyrics)
[Fadah - Vers d'autres lendemains paroles de lyrics]
Regardes ce qu'on est devenu
Si l'ecriture est maladive
Ca fait bientôt 10 années que j'lutte
Remonté, acide et acouphènes
On peine à changer l'menu
Faudrait tout raser pour laisser repousser
J'parle pas de nos cuirs chevelus
Après le chaos
J'attends l'eclairci c'est le tarot
Rester KO sur l'carreau, disque cramé
La veille est illisible
Un soir d'maraude à noyer les idées perfides
Dans un tord-boyau, et le son garde les
Marques d'un reveil difficile
Pourtant j'm'acharne dans l'positif
Pas marchand d'politique
J'galère à faire marcher
Mes fonctions cognitives
J'en perds mes bases
Et chaque sourire est agressant c'est bad
Et pour faire fuir la parano
J'pense à des souvenirs apaisants
Regardes les anges
Ils te montrent leur cul gamin
Et si tu trouves enfin l'amour
Ils viendront reprendre leur dû, allons
Petit ne pleure plus, tu t'y habitueras
Et si un jour t'ecoutes ces mots
Oublies c'qu'on t'as appris du rap
Y a ceux qui vivent le son comme essence
Et les commercants
Mais quand tu vis pour ta passion
Bah c'est d'abord ta vie qu'tu rap
Y a les frères et les connaissances
Crois en notre experience
A notre âge on a pleuré plus
De décès que fêté de naissance
Atmosphère pressante
Pourtant ce son c'est comme une bouffée d'air
Des mois d'apnée et voilà qu'tout s'éclaire
Comme dirait Cabron
J'ai planté ma reine dans le dos
Droit dans mes bottes, loin de là
Et la tête dans le seau
Enfin l'heure n'est pas pas à
La complainte, on bringue, on trinque
J'vais plus faire parti d'ceux qui
S'enfuient face à la contrainte
Un tas d'fond d'teins
Mais démaquillée Marianne fait peur à voir
J'me lève à peine les trais tirés
Cette pute me demande déjà d'me rassoir
Quand certains pleurent d'avoir trop
De fric à gerer
Combien crèvent la gueule ouverte
Vous rendez vous compte du
Mal que vous faites
Une question conne mais faudra
Pas jouer les surpris
Quand on réglera nos comptes
Y aura pas d'peines avec sursis
J'ai perdu l'habitude
J'ai trainé ma ville muse
J'ai terni ma p'tite puce à force
De traiter ma vie d'pute
J'ai freiné la zic, frère, j'ai frôlé l'asile
J'ai trainé la rîme sec
J'en perd mes racines, merde
C'est Rhéné j'gaspille ma salive
Dans des "moi je" pendant qu'à 2 rues
D'autres vivent dans des
Conditions moyen-âgeuses gros c'est fâcheux
Vois je nâge au millieu des rageux
A milles lieux des trais qu'on me prête
Mon majeur pour tous ces fâchos
J'ai plus l'âge
De crier que je n'veux pas grandir
Grand c'est grillé et c'n'est pas par
Magie qu'mes poches finiront par s'remplir
Mais quand le mal empire
Bah vaut mieux s'tirer d'là
Que d'virer barge
À trop y croire t'en finis par t'mentir
Les erreurs graves s'empilent
On va finir au tapis
L'elite n'attendra pas pour nous
Mettre au tapin
Ouais ils sont bien trop malins
C'est pour mes frères au charbon d'force
Et j'dedie ces rimes à ceux qui sont partis