Frenetik - Tant Plaint paroles de (lyrics)
[Frenetik - Tant Plaint paroles de lyrics]
C'qu’on s'impose et c'qu’on ressent
C'est très souvent c'qui nous détermine
Je sais plus trop où j'en
Suis mais pour commencer
Faut qu'j'les termine
Ils voudraient m'voir abdiquer
Elle voudrait que je l'emmène
L’industrie, ça m’a niqué
J'écris plus trop pour moi-même
Là où les faux peuvent
Réussir dans l’déshonneur
On a du mal à vivre les fêtes
Le ciel se grise
Les oiseaux meurent et c'est ainsi
Qu'la vie est fête
J'ai laissé une partie d’mon cœur
Dans la chambre 412
Sous 'sky, j'me perds dans mes
Pensées, dans tes stories
J'regarde en douce
Je sais qu'il n'y a que moi qu'tu vois
Même quand ils te regardent tous
Fumée nocive dans cage thoracique m'étouffe
Donc parfois je tousse
Bébé voudrait qu'j'arrête de boire
D'autres voudraient qu'j'arrête de voir
Sheitan voudrait qu'j'arrête de croire, hein
Vingt-trois balais dans l'hood, Dieu merci
J'suis toujours en vie
Dieu merci, j'ai la foi, Dieu merci
J'en ai toujours envie
Très souvent j'me sens seul comme
Une vierge dans un bordel
On n'connaît réellement la mort que
Lorsque l'on a peur d'elle
La rue: un hameçon et j'y ai mordu grave
J'dis qu'elle m'a fait mal dans un tas
D'sons mais elle m'a rendu brave
Roder depuis bambin
Rarement dans les bons bails
Avant, on f'sait des
Temps pleins, maintenant
On fait des toplines dans la cabine
J'éteins lumière pour qu'on ne puisse
Pas me voir pleurer
J'prends du poids, j'souris moins
Forcément maman est apeurée
J'mourrai seul, debout comme Bjorn
Car aucun homme je n'peux implorer
J'veux pas devenir une idole car y
A qu'le ciel que j'peux adorer
C'est parce qu'elle croit qu'elle est bonne à
Tout qu'elle ne sert à rien
Il a craché sur l'dos d'ton pote et toi
Tu lui sers la main
Je sais qu'je pourrais l'faire donc je lui
Demande si je n'lui fais pas mal
Et avant qu'elle ne m'dise
De faire mes valises, je me fais la malle
Verre de 'sky, hein, j'fais des A
R pour faire dire "Elengi Ya
Trafic" à Fred de Sky'
Je sors tard le soir me
Niquer l'foi avec deux-trois potes
Y a ceux qui crient: "Gang" et ceux
Qui r'viennent broliquer d'vant ta porte
Je n'compte plus les blessures que
La vie a pu m'laisser
Je n'compte plus les innocents en
Bas que j'ai pu blesser
Je n'compte plus le nombre de grandes
Gueules qu'on a du baiser
Culottés, certains parlent de valeurs
Le froc baissé
Ils comprendront jamais à quel
Point c'était dur
J'pouvais m'faire rentrer à la gare juste
Avant d'rentrer à la dar j'ai fait du sale
J'ai fait des thunes en
Maniant l'arme et AutoTune
Jamais tout seul, même en freestyle
Quand ils sont là, mes potos tuent
J'ai toujours pas mi dor
Tant qu'maman écoute mes disques
J'm'en fous d'avoir celui d'or
J'ai pas eu l'bac et j'ai pas fait l'unif
L'ensemble est neuf pour mon annif
J'claque deux salaires sur l'avenue Louise
Bébé voudrait qu'j'arrête de boire
D'autres voudraient qu'j'arrête de voir
Sheitan voudrait qu'j'arrête de croire, maman
Voudrait que j'rentre le soir, hein
C'est vrai, mais bref
Pas peur de l'perdre, non, j'viens d'là
Bas donc à chaque fois, je suis l'Nord
Si j'racontais ma vie
Beaucoup d'entre eux penseraient que
Je suis mort trop loin pour eux
J'l'ai dans l'viseur avant qu'il
N'aie montré la cible j'dors très peu
J'bois beaucoup donc j'ai
Des remontées d'acide
Chaque soir j'me nique le foie
En espérant ne pas perdre la mienne
Toutes les blessures que la rue me laissera
J'les noierai dans la miel
Encore défoncé dans les locaux du
Label, sous Red Label, j'me fais la belle
Mauvaise pioche, j'connais tous mes vices
Pas b'soin d'faire appel
Le jour du jugement, impossible de
Faire appel, méfies-toi des tiens
Caïn a tué son propre frère Abel
On sait pas comment s'dire qu'on s'aime mais
On sait comment s'faire d'la peine
On sait comment faire la guerre
On sait pas comment faire la paix
Le ciel tremble, tonnerre
Gronde, sirènes chantent, les frères tombent
Les souvenirs qui nous ont bercé laissent
Place à des nouvelles tombes
Que ceux d'en haut soient prévenus
J'compte parler sans retenue
Maintenant qu'j'ai plus gros revenus
Même papa est revenu
Le regard noir, quatre heures
Du mat', j'écris c'couplet
J'tiens plus d'bout
Que j'prenne le bon ou le mauvais
Chemin, dans les deux cas
Je n'en vois plus l'bout
Maintenant qu'j'suis seul avec moi-même
Je n'leur en veux même plus
Toutes les excuses que j'attendais
Je n'en veux même plus
Et à force de faire la guerre
Je sais même plus pourquoi j'ai mal
J'essaye d'garder les pieds sur
Terre mais parfois, fumée tant j'inhale
Éternel celui qui voit tout
Faudrait l'rappeler à certains prêtres
J'sais c'que ça fait d'être trahi
J'sais pas c'que ça fait d'être un traître
J'ai des potes qui viennent chez toi pour
Moins que c'qui t'en fait sortir
Récupérer leur dû au prix de
Toutes sortes d'idées sordides
Le manque d'argent se fait sentir
Quand celui-ci n'a pas d'odeur
On bat l'passé
Poursuit l'avenir en réclamant
Ses droit's d'auteur
Écris couplets pour exister
Toujours les plus dangereux qu'on lance
Si aujourd'hui tout s'arrête
Mehlich, demain, j'recommence
Fuck le monde, soit j'meurs
Soit j'm'en sors seul, mon sort je scelle
Pas peur des sorcières mais
J'ai peur qu'elle m'ensorcèle
Plus assez d'force pour l'effacer
Alors j'préfère changer d'ardoise
J'ai vu des frères avoir plus de chance
Et quand même envier ma poisse
La race humaine m'a déçu
J'suis à deux doigts d'quitter la
Zone pour m'installer sur l'Mont-Blanc
Comme il fait parti du sien, seul
Le Très-Haut connaît mon plan, hein, ganja