Furax Barbarossa, Scylla - Les poissons morts paroles de (lyrics)

[Furax Barbarossa, Scylla - Les poissons morts paroles de lyrics]

Comment peut-on mettre notre imagination en
Action si on arrête pas
De nous fournir des images tout
Le temps et partout?
Croire délibérément aux mensonges qu’on
Nous assène au quotidien

Ils t’ont juré qu’pour être un homme fallait
Une gueule sur un corps de rêve
Des bras, des pecs’, une queue
Qu’il ne faut qu’un vainqueur
Sur la corde raide
Ne pas laisser voir les anciens vendre
Le miel à prix d’or moi j’suis un chien
Les poings de mon père ne
M’ont rien appris d’autre
Parait qu’un homme qui s’respecte
C’est l’premier à taper
C’est l’premier qui s’fait la belle
Et c’est l’dernier attrapé
Ça doit faire de l’oseille, ça roule en RS


Presque mourant parce que les
Mauvais sont sans lové, savourant les restes
Hein?! Tu les entends, pas vrai mon zinc’
Ils disent qu’un homme qui est rampant
N’en est pas vraiment un
Que les larmes coulent qu'sur
La joue des pédales
Puis ils te diront d’remplir ta gourde
D’alcool et toute la journée d'bédave
Pas croire la voyante qu’a vu
La paix dans la boule
Et qu’on peut faire d’une femme
Une chatte miaulante en lui pétant la bouche
Mal, violent, face au vide, capable, espérer
Saute
Puisqu’ils t’ont dit qu’faire de la cabane
Fait gagner l’respect des autres

Ne les entends que d’une oreille
Ces tristes propos
Tu n’as besoin ni de leurs rêves
Ni de l’air qu’ils te proposent
Malheur, alors t’as loupé la borne
Mon frère nique la leur
Ta route est la bonne
Ne les regarde que d’un œil
Ces piètres images
Tu n’as besoin ni de leur gueule
Ni leur faire presque aussi mal
Prince de la mode, sous fifre du vent
Roi du vide y’a qu’les poissons morts qui
Suivent le courant, toi tu vis

Je dois absolument être belle
Je dois faire de la chirurgie
Esthétique et puis je dois
Être super mince, célèbre
Habillée à la mode

Ils t’ont juré qu’pour être une femme faut
D’la classe et la peau mate
S’entraîner d’vant la glace, à
Mériter sa place
Apprendre à bien passer la pommade
Qu’il faut le boule à Shy'm
Les cheveux de la pub
Qu’ils disent vous rasez vous la chatte
Et je veux de la pute
Qu’à la maison le prince charmant
Va ménager les coups
Et qu’tu ne t’occuperas de lui qu’entre
Le ménage et les courses
Chut, tête baissée, soeurette tu
Rêvais d'Sorbonne et d'étoiles
C’est fou c’qu’il te manque
Ce rêve, on t’a dit "Sois bonne et tais-toi
C’est tout c’qu’il demande"
Parait qu’une femme qui s’respecte vit
Dans l’ombre de l’homme reste belle
Parait presque bête quand il montre de l’or
Baises, perds des kilos pour lui
Plaire ou perds ce type
Dit au minot qu’c’est la der'
À la guerre son père se tire
Voilà pourquoi la femme est faite, à reculer
Apeurée
Parait qu’la vie n’aime pas les faibles
Et qu’elle veut plus la pleurer
Qu’en France
Une femme est violée toutes les 2 heures
Trouver les chiffres ou trouver
Les schmit's ne sert
À rien mes sœurs faut courber l’échine

Ne les entends que d’une oreille
Ces tristes propos
Tu n’as besoin ni de leurs rêves
Ni de l’air qu’ils te proposent
Malheur, alors t’as loupé la borne?
Ma soeur nique la leur, ta route est la bonne
Ne les regarde que d’un œil
Ces piètres images
Tu n’as besoin ni de leur gueule
Ni leur faire presque aussi mal
Prince de la mode, sous fifre du vent
Roi du vide y’a qu’les poissons morts qui
Suivent le courant, toi tu vis

Les jeunes hommes de ce pays, aujourd’hui
Sont persuadés que les femmes sont
Des putes, des salopes, des choses
Bonnes qu’à être baisée, tabassée
Qu’on doit leur chier dessus et les humilier
C’est le plus grand holocauste commercial
De tous les temps 24h
24, tous les jours de l’année
Pour le reste de notre vie! Les puissances
En place travaillent chaque minute à nous
Abrutir jusqu’à notre fin! Pour nous
Défendre contre ce système
Nous devons apprendre à lire
À stimuler notre imagination
À cultiver notre propre conscience

Ils font de toi du plancton mais te
Font croire que t’es un gros poisson
Que t’as mis l’cap vers l’océan mais ils
Te trimbalent dans un pauvre flacon
Ne t’étonnes pas d’un jour
T’réveiller dans un bocal
Ou pire en train de flotter dans leur potage
Mais trop tard, t’es c’t’otage
Apprenti de leurs belles idées
Ça met d’la merde dans tes branchies
Puis ça t’ordonne de respirer
Ça devrait faire dresser les
Écailles comme on t’escorte
A planter par toi-même
Une tes propres arrêtes en pleine gorge
Oui j’entends qu’tu parles de rêves mais
Ce sont que des mots
C’est peut-être une question d’égo
Tu n’fais qu’répéter ceux des autres
Je ne sais pas mais s’il te plaît gros
Prétends pas savoir c’qu’est la haute mer en
Connaissant par cœur le monde de Némo
T’as même plus l’cran de l’admettre
Ils ont fait de toi ce poisson clown
Depuis qu’ils t’ont fait voir
Les dents d’la mer
Depuis tu veux toi-même t’enfermer
Dans un bocal
Ou pire t’irais même sauter dans leur potage

Ils te veulent dressé, ivre
Planqué comme la plupart
Blessé, triste, ventre vers la surface
Nageoires au sol en train
De mendier l’droit d’survivre
Y’a qu’les poissons morts qui
Suivent le courant, toi tu vis
Dressé, ivre, planqué comme la plupart
Blessé, triste, ventre vers la surface
Nageoires au sol en train
De mendier l’droit d’survivre
Y’a qu’les poissons morts qui
Suivent le courant, toi tu vis

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