IAM - Chanson D'automne paroles de (lyrics)
IAM: Akhenaton [Philippe Fragione], Shurik'N [Geoffroy Mussard], Freeman [Malek Brahimi]
[IAM - Chanson D'automne paroles de lyrics]
On le pense, on l'écrit, on le chante, on le vit
A la peine, à la joie, à la mort, à la vie
A l'échec, à la gloire, à la haine, à l'amour
Encre noire, sur la plume, de la terre, fait le tour
Saisi ma main, de bon cœur j'la tends
Fleur délicate, cœur battant
Hélas tout c'que j'ai, tient dans ma paume
Papier froissé, chanson d'automne
Ils sont venus, maintes et maintes fois
Vendre leur monde, ton chemin de croix
T'unir à celui que tu n'aimes pas
Et la foule marchait dans les mêmes pas
J'ai vu l'métal couvrir tes ailes
Et sur l'écran, ouais, l'image est belle
Séché tes pleures, perçu les bombes
Les pères, mettre fils et filles dans les tombes
Hurler vengeance, pleurer, crier justice
N'obtenir que le silence : amer supplice
Les heures tournent, feuilles écarlates
Branches échevelées, disparates
Ô petit prince, dis, quel tourbillon!
Ne me dessine pas un mouton, j'en vois des millions
Les lames, éventrent les cocons
L'ironie de la colombe, défendue par des faucons
La lune se voile, lumière vitale
Le monde se renverse, horizon vertical
On le pense, on l'écrit, on le chante, on le vit
A la peine, à la joie, à la mort, à la vie
A l'échec, à la gloire, à la haine, à l'amour
Encre noire, sur la plume, de la terre, fait le tour
Les corps s'enchevêtrent
Les feuilles s'amoncellent
Bientôt il n'y aura plus que ça à ramasser
Les yeux rivés sur le ciel, on s'arrête pas d'espérer
Que tu viennes
C'est gris dans nos têtes
Faut bien qu'ça s'arrête tout le monde se déteste, si tu savais
Les yeux rivés sur le ciel, on s'arrête pas d'espérer
Que tu viennes
Perché sur ta branche, tu nous regardes
Quel monde étrange, les anges se battent
Noyés sous des conflits qu'ils doivent qu'à eux-même
Dividende et profit, voilà où ça mène
Et si on sème de la haine, on récolte pas des roses
On a fait de ce monde un jardin de cactus et de ronces
Et c'est tant pis pour les gosses, si on pense qu'à nos bourses
Ici tout est négoce, de la mort à l'amour
Ne prend pas ton envol, pas tout de suite
Des gens t'attendent, l'espoir existe
Je sais c'que tu penses, des imbéciles
On nous file une planète, on en fait un asile
Enfants pourris gâtés, regarde-nous faire des caprices
Pire, sous tes ailes, combien reposent de sacrifices
Dire qu'on a tout foiré relève de l'euphémisme
A grands coups d'égocentrisme et de capitalisme
Alors que même en vol, est-ce que tu les entends?
Finiront-ils, comme toutes ces feuilles, emportées par le vent?
La fin est aux aboies, faut pas que tu déconnes
C'est pas une plaidoirie, juste une chanson d'automne
On le pense, on l'écrit, on le chante, on le vit
A la peine, à la joie, à la mort, à la vie
A l'échec, à la gloire, à la haine, à l'amour
Encre noire, sur la plume, de la terre, fait le tour
On le pense, on l'écrit, on le chante, on le vit
A la peine, à la joie, à la mort, à la vie
A l'échec, à la gloire, à la haine, à l'amour
Encre noire, sur la plume, de la terre, fait le tour
Les corps s'enchevêtrent
Les feuilles s'amoncellent
Bientôt il n'y aura plus que ça à ramasser
Les yeux rivés sur le ciel, on s'arrête pas d'espérer
Que tu viennes
C'est gris dans nos têtes
Faut bien qu'ça s'arrête tout le monde se déteste, si tu savais
Les yeux rivés sur le ciel, on s'arrête pas d'espérer
Que tu viennes
Pourtant le crépuscule vint sur la cité
Comme il vient sur toutes choses