IAM, Elodie Rama - Été paroles de (lyrics)

IAM: Akhenaton [Philippe Fragione], Shurik'N [Geoffroy Mussard], Freeman [Malek Brahimi]

[IAM, Elodie Rama - Été paroles de lyrics]

L'été marque ces rues de ses éclats, de ses sourires
Des moments d'grâce, même si pour le travail on doit courir
J'aime trop cette vie, c'bordel où les gens s'croisent
Apprécient le temps, ils savent que dès qu'on nait on commence à mourir
Une vie parmi les gens tordus, les gens biens

Les gens honnêtes qui marchent au jour le jour
Sans plan dément sur la comète
Demain c'est loin, le sort fait tourner son aiguille
Ils jouent d'nos plan tout comme Dieu
Qu'a mis cette couleur sur les pommettes
Au quotidien la rue chante sa mélo
Cette violence, ces joies, ces peines et ces mélodrames
Comme ces gamins de douze ans armés qu'on a croisés
Mec, j'ai eu l'impression de voir la mort à l'œuvre sur un vélo
Voici l'décor d'nos adolescences où aucun menteur met les pieds
S'contente de palucher toutes ses connaissances
Aucun besoin d'eux, aucun besoin d'leur discours intéressé
Ici on nait, on vit, on meurt, sans y penser comme une évidence

La lune vient de se coucher, la rue commence à s'agiter


Le soleil s'éveille doucement, doucement
Et sa main s'abbat sur les passants
Le goudron crache sa fumée, les murs commencent à s'étouffer
La chaleur s'étale lourdement, lourdement
Et sa main s'abbat sur les passants

Run and run inside my head
These memories of golden years
There's nothing I got in the end
Will let the story fade away
People grow, people change
I wish that I could say the same
There's not enough tears in my eyes
We'll live forever in my mind

Des passants foncent dans le goudron
À peine 10h c'est la fournaise
Ça fume déjà sur les balcons
Le sol est chaud comme de la braise
Tous les gamins ont une casquette
T-shirt, caleçon, claquettes
Le mec sirote une 16 à l'ombre
Le cul posé sur les cagettes
Des gens pressés en stress, le bus arrive, merde
Le livreur en sueur qui s'énerve
Parce qu'il trouve pas l'adresse
Une fille qui joue au ballon
Un homme qui pousse un caddie
On dirait qu'c'est lourd comme le plomb
Mais ce plomb-là c'est sa vie
Devant la ligne, ça s'frotte les mains
Encore une belle journée
Ça bouge au bar tous les quarts d'heure
Quelqu'un remet sa tournée
Les gouttes commencent à couler
Les flics commencent à tourner
Dans toute la rue on peut sentir
Venir la dernière fournée
Des gens venus de partout
Surement de sacrés parcours
Rien que pour ça, respecte-les
Tu connais pas leurs détours
Et sous l'soleil déchainé
La vie repart pour un tour
Jusqu'à ce qu'à nouveau
Le croissant revienne clamer son amour

La lune vient de se coucher, la rue commence à s'agiter
Le soleil s'éveille doucement, doucement
Et sa main s'abbat sur les passants
Le goudron crache sa fumée, les murs commencent à s'étouffer
La chaleur s'étale lourdement, lourdement
Et sa main s'abbat sur les passants

Yeah, yeah-yeah-yeah
Yeah, yeah-yeah-yeah
Yeah, yeah-yeah-yeah
Yeah, yeah-yeah-yeah
Yeah, yeah-yeah-yeah
Yeah, yeah-yeah-yeah

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