IAM - Hector à Troie paroles de (lyrics)
IAM: Akhenaton [Philippe Fragione], Shurik'N [Geoffroy Mussard], Freeman [Malek Brahimi]
[IAM - Hector à Troie paroles de lyrics]
Que la paix qu'on paye, cher en est le prix
Aux quatre coins de ce monde elle
Réclame son tribut chaque nuit
Guettant le sursis on y croit, un jour proie
Un jour prédateur sans loi
Passant les nôtres au pilori aux dieux
Laissant les cieux sans voix
Nos âmes en croix, les statuts changent
On plie devant pouvoir et pétrole
Ça pousse comme des ronces
Mais c'est des miradors, sempiternel décor
Sur les chemins de l'école
Nos enfants volent avec cette mort aux abois
Cette quête du monopole qui regardent
Crever les faibles sans choix
Dès le moindre accroc rougissant on envoie
Le plomb comme des cons
Comme si des frangins
Ça peut pas grandir dans la même maison
Puis on pleure tous en cœur, genou à terre
Baignant dans le chagrin
Priant pour ceux d'en haut
Putain! On pouvait pas rester humain
Dédié à la mémoire des uns
À la connerie de tous
Les plaques commémoratives se dressent mais
Le fratricide domine la course
On comprend toujours pas
Pourtant faudrait que
Ça vienne avant l'ultime constat
L'humanité se meurt, vaincue de l'intérieur
Comme Hector à Troie
Y'a rien qu'a changé dans nos
Petit's mondes et amen
L'ignorance d'l'homme fait toujours autant de
Dégâts et l'âme saigne
Chacun des peuples protège sa matrice
Et personne veut en sortir
Combien de temps encore l'être
Continuera à souffrir
Y'a rien qu'a changé dans nos
Petit's mondes et amen
L'ignorance d'l'homme fait toujours autant de
Dégâts et l'âme saigne
Chacun des peuples protège sa matrice
Et personne veut en sortir
Combien de temps encore l'être
Continuera à souffrir
Froid comme une soirée d'hiver
Où en sommes nous à épier
Les colonnes des fait's divers
Défendre aux 22 les frontières
De nos petit's univers
Les bleus manient le ton fade fous comme
Les dés les pauvres parties qu'on joue
A l'intérieur y'a que
L'amertume qu'on récupère
C'est Verdun en première ligne ils veulent
Qu'on crie que c'est super
Chacun rédige ses vers c'est
L'autre barrière à peu
De variantes dans le choix de carrière
Ça n'étonne personne nos vies
Font machine arrière
Quand les âmes parlent c'est l'eau au moulin
De la cocardière un égal six
J'te dis comme l'image infléchi l'opinion
De la main indécise
Rémunère n'importe quel clown pour
Trahir ses frères
Tu verras que pour le faire
Des sommes colossales d'argent ne
Seront pas nécessaires
Ils sont allés jusqu'à prendre Dinah en otage
Accusant le peuple de fautes
Shootant nos propres
Sur les autres annonçant le prochain orage
Soi-disant de leur grotte marquant
D'un bain d'sang l'époque
Quelque soit la cause
Leurs sandales ressemblent à des bottes
A vrai dire, de leurs gueules y'en a assez
Offre nous un paysage fatal
Nos yeux s'emplissent de suie
Là c'est la panacée
Menacés comme un tigre au Bengale
La bonté cadenassée au pain cral
Car nos âmes se perdent solidement
Harnachés au linge sale
Y'a rien qu'a changé dans nos
Petit's mondes et amen
L'ignorance d'l'homme fait toujours autant de
Dégâts et l'âme saigne
Chacun des peuples protège sa matrice
Et personne veut en sortir
Combien de temps encore l'être
Continuera à souffrir
Y'a rien qu'a changé dans nos
Petit's mondes et amen
L'ignorance d'l'homme fait toujours autant de
Dégâts et l'âme saigne
Chacun des peuples protège sa matrice
Et personne veut en sortir
Combien de temps encore l'être
Continuera à souffrir
Y'a rien qu'a changé dans nos
Petit's mondes et amen
L'ignorance d'l'homme fait toujours autant de
Dégâts et l'âme saigne
Chacun des peuples protège sa matrice
Et personne veut en sortir
Combien de temps encore l'être
Continuera à souffrir