Isabelle Boulay - Les mains d’or paroles de (lyrics)
[Isabelle Boulay - Les mains d’or paroles de lyrics]
Cheminées muettes, portails verrouillés
Wagons immobiles, tours abandonnées
Plus de flamme orange, dans le ciel mouillé
On dirait la nuit, de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces, le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore
Travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là, dans ce laminoir
Mes poumons mon sang, et mes colères noires
Horizons barrés là, les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée sur l'espoir
On dirait, le soir, des navires de guerre
Battus par les vagues, rongés par la mer
Tombés sur le flan, giflés des marées
Vaincus par l'argent, les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore
Travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien, moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien, moi
Je coûte moins cher
Que quand je travaillais, moi
D'après les experts
J'me tuais à produire pour gagner des clous
C'est moi qui délire ou qui devient fou
J'peux plus exister, là
J'peux plus habiter, là
Je sers plus à rien, moi
Y a plus rien à faire
J'voudrais travailler encore
Travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'voudrais travailler encore
Travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'voudrais travailler, travailler oh, oh
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge, et mains d'or