Jean Ferrat - Federico Garcia Lorca paroles de (lyrics)

[Jean Ferrat - Federico Garcia Lorca paroles de lyrics]

Les guitares jouent des sérénades
Que j'entends sonner comme un tocsin
Mais jamais je n'atteindrai Grenade
"Bien que j'en sache le chemin"

Dans ta voix galopaient des cavaliers
Et les gitans étonnés
Levaient leurs yeux de bronze et d'or
Si ta voix se brisa voilà plus de vingt ans
Qu'elle résonne encore federico García

Voilà plus de vingt ans, Camarades
Que la nuit règne sur Grenade

Il n'y a plus de prince dans la ville
Pour rêver tout haut
Depuis le jour où la guardia civil
T'a mis au cachot

Et ton sang tiède en quête de l'aurore
S'apprête déjà


J'entends monter par de longs corridors
Le bruit de leurs pas

Et voici la porte grande ouverte
On t'entraîne par les rues désertées
Ah! Laissez-moi le temps de connaître
Ce que ma mère m'a donné

Mais déjà face au mur blanc de la nuit
Tes yeux voient dans un éclair
Les champs d'oliviers endormis
Et ne se ferment pas
Devant l'âcre lueur éclatant des fusils
Federico García

Les lauriers ont pâli, Camarades
Le jour se lève sur Grenade

Dure est la pierre et froide la campagne
Garde les yeux clos
De noirs taureaux font mugir la montagne
Garde les yeux clos

Et vous Gitans, serrez bien vos compagnes
Au creux des lit's chauds
Ton sang inonde la terre d'Espagne
O Federico

Les guitares jouent des sérénades
Don't les voix se brisent au matin
Non, jamais je n'atteindrai Grenade
"Bien que j'en sache le chemin"

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