Kamnouze, Mr 13 - Le Cercle Des Potes Disparus paroles de (lyrics)
[Kamnouze, Mr 13 - Le Cercle Des Potes Disparus paroles de lyrics]
Piégés dans le cercle des potes disparus
Qui l'eut cru
La vérité est sombre quand tu viens
Du monde de la rue
C'est arrivé près d'chez toi
Chez moi les corps sont nus
À s'battre comme des forcenés pour
Gagner une cause perdue
Des cendres, des corps flambent
Un feu d'bois au mois d'décembre
La neige blanche XXX liquide
Qui sort d'la vie, entendent des mots crus
Une pensée froide pour tous c'que j'ai perdus
13, est-ce le bien le mal, un deuil
Une date prévue j'représente la poussière
Les mecs qu'on représentait hier
Qui est prisonnier
Qui est libéré des barrières?
La vie, la mort, le rapport
Mon rap saigne comme un porc
Assez pour qu'les bateaux flottent comme
Un corps à tribord
Les pieds devant, entre quatre planches
La pierre embellit le soutien
On s'serre les coudes
Putain on part en harmonie
Larmes glacées, contaminé, le canon chargé
On tire ou pas
Après l'lycée j'me suis engagé
7-4 7-5 une bête à corne qui voit le jour
Pour mes darons c'était l'destin et
Pour moi c'était l'premier jour
Plutôt l'début d'mon long parcours
Commando sans amour
Même pas une mère pour dire "je t'aime"
Qui pour t'border a la flemme
Mais qui t'couvre de cadeaux pour pas
T'montrer qu'elle a la haine
Va t'offrir une paire d'chaussettes alors
Qu'tu voulais un vélo
Tu t'diras c'est pas grave
C'est ma mère mon plus beau cadeau
Les années passent
Tu fais d'ton mieux et tu
Vois qu'rien n'se passe
Tu t'demandes c'que t'as fait mais elle
Reste froide comme de la glace
Couvre ton grand frère d'amour et
Toi d'l'espoir une putain d'tass
D'cet univers-là
Pour trouver ma place fallait qu'j'me casse
Décidé à m'prendre en main
C'est m'faire une famille d'bons copains
Et les chardons ça pousse ensemble
On dit bien qui s'ressemble s'assemble
Moi et les miens on reste soudés
Depuis les bancs du CP
Où on s'prenait pour Colt Seavers
Avec nos jeans tout rapiécés
On faisait des conneries dans l'quartier
Les grands nous foutaient une branlée
Mais quand j'rentrais pour manger
Ma mère gueulait, allait s'coucher
J'aurais pu pisser l'sang des yeux qu'elle
En aurait rien eu à branler
J'dédicace ce putain d'texte à tous
Ceux qu'ont eu l'même complexe
À tous mes potes que j'ai perdus
Et ceux qui grandissent dans c'contexte
Piégés dans le cercle des potes disparus
Qui l'eut cru
La vérité est sombre quand tu viens
Du monde de la rue
C'est arrivé près d'chez toi
Chez moi les corps sont nus
À s'battre comme des forcenés pour
Gagner une cause perdue
Un bête de combat un grand départ
La grande gueule et puis toutes les cailles
En face de la falaise où
Le XXX gagne ses funérailles
Le train déraille, le rodéo d'sa vie
Et s'il n'se XXX guérilla
Demain il sait où il finira
La mort, bras ouverts aux soldats
François Pavilla
Rejoint les Cieux le Seigneur
Et laisse sa peau en bas
J'parle comme si j'parlais à quelqu'un
Mais j'me parle à moi
Décédé le 15 août 68, tout est fini pour moi
J'verrai pas grandir mes gosses
Pour un rêve de gosse
Shit, encore une fois j'vis un film atroce
Pire que ça gars
J'suis éternel au royaume des morts
J'monte en grade et j'ai l'échelon
Planche du remords
Ma mission, introduire les corps
Faire des rapports
Autopsie spirituelle, examiner les séquelles
Distribuer des auréoles pour ceux
Qui s'accaparent des ailes
Esquive-moi tant qu'tu peux
J'veux pas t'connaître il ou elle
Piégés dans le cercle des potes disparus
Qui l'eut cru
La vérité est sombre quand tu viens
Du monde de la rue
C'est arrivé près d'chez toi
Chez moi les corps sont nus
À s'battre comme des forcenés pour
Gagner une cause perdue
Mourir dans l'caniveau comme un
Mec qu'avait pas l'niveau
Et l'pas à franchir
Des Affranchis de De Niro à Pesci
Pour l'ouverture du caveau j'prépare comme
Une bonne soupe Maggi
Combien d'pains-co ont fini sur l'carreau
Des bancs d'la té-ci et si j'avais été là
Mais on n'obtient rien avec des si
Des sous ne dissuadent pas les
Mecs décidés d'la cité
Les inciter à n'pas s'venger alors
Qu'on vient d'perdre un refré
Seuls les vrais restent toujours
Prêts à escalader l'Everest
Pour redescendre et mieux descendre les
Gars qu'ont transformé en cendres
L'amitié, une vie brisée
Sa mère derrière la fenêtre assise
Toujours en train d'pleurer
À se demander pourquoi son
Fils est mort garçon, six jours avant l'été
L'été meurtrier, l'été homicide
L'homme décède
Meurtri comme Manny qui tombe d'un cèdre
Je résiste à distance
La vengeance persiste et signe
15-6-95 je reste en deuil
Pour mon zinc Capich
Trop d'adrénaline comme de la nitroglycérine
Mais quand l'Italo glisse ses rimes ça saigne
Mais tant pis on s'en fiche
Piégés dans le cercle des potes disparus
Qui l'eut cru
La vérité est sombre quand tu viens
Du monde de la rue
C'est arrivé près d'chez toi
Chez moi les corps sont nus
À s'battre comme des forcenés pour
Gagner une cause perdue
Qui l'eut cru
La vérité est sombre quand tu viens
Du monde de la rue
C'est arrivé près d'chez toi
Chez moi les corps sont nus
À s'battre comme des forcenés pour
Gagner une cause perdue
Des cendres, des corps flambent
Un feu d'bois au mois d'décembre
La neige blanche XXX liquide
Qui sort d'la vie, entendent des mots crus
Une pensée froide pour tous c'que j'ai perdus
13, est-ce le bien le mal, un deuil
Une date prévue j'représente la poussière
Les mecs qu'on représentait hier
Qui est prisonnier
Qui est libéré des barrières?
La vie, la mort, le rapport
Mon rap saigne comme un porc
Assez pour qu'les bateaux flottent comme
Un corps à tribord
Les pieds devant, entre quatre planches
La pierre embellit le soutien
On s'serre les coudes
Putain on part en harmonie
Larmes glacées, contaminé, le canon chargé
On tire ou pas
Après l'lycée j'me suis engagé
7-4 7-5 une bête à corne qui voit le jour
Pour mes darons c'était l'destin et
Pour moi c'était l'premier jour
Plutôt l'début d'mon long parcours
Commando sans amour
Même pas une mère pour dire "je t'aime"
Qui pour t'border a la flemme
Mais qui t'couvre de cadeaux pour pas
T'montrer qu'elle a la haine
Va t'offrir une paire d'chaussettes alors
Qu'tu voulais un vélo
Tu t'diras c'est pas grave
C'est ma mère mon plus beau cadeau
Les années passent
Tu fais d'ton mieux et tu
Vois qu'rien n'se passe
Tu t'demandes c'que t'as fait mais elle
Reste froide comme de la glace
Couvre ton grand frère d'amour et
Toi d'l'espoir une putain d'tass
D'cet univers-là
Pour trouver ma place fallait qu'j'me casse
Décidé à m'prendre en main
C'est m'faire une famille d'bons copains
Et les chardons ça pousse ensemble
On dit bien qui s'ressemble s'assemble
Moi et les miens on reste soudés
Depuis les bancs du CP
Où on s'prenait pour Colt Seavers
Avec nos jeans tout rapiécés
On faisait des conneries dans l'quartier
Les grands nous foutaient une branlée
Mais quand j'rentrais pour manger
Ma mère gueulait, allait s'coucher
J'aurais pu pisser l'sang des yeux qu'elle
En aurait rien eu à branler
J'dédicace ce putain d'texte à tous
Ceux qu'ont eu l'même complexe
À tous mes potes que j'ai perdus
Et ceux qui grandissent dans c'contexte
Piégés dans le cercle des potes disparus
Qui l'eut cru
La vérité est sombre quand tu viens
Du monde de la rue
C'est arrivé près d'chez toi
Chez moi les corps sont nus
À s'battre comme des forcenés pour
Gagner une cause perdue
Un bête de combat un grand départ
La grande gueule et puis toutes les cailles
En face de la falaise où
Le XXX gagne ses funérailles
Le train déraille, le rodéo d'sa vie
Et s'il n'se XXX guérilla
Demain il sait où il finira
La mort, bras ouverts aux soldats
François Pavilla
Rejoint les Cieux le Seigneur
Et laisse sa peau en bas
J'parle comme si j'parlais à quelqu'un
Mais j'me parle à moi
Décédé le 15 août 68, tout est fini pour moi
J'verrai pas grandir mes gosses
Pour un rêve de gosse
Shit, encore une fois j'vis un film atroce
Pire que ça gars
J'suis éternel au royaume des morts
J'monte en grade et j'ai l'échelon
Planche du remords
Ma mission, introduire les corps
Faire des rapports
Autopsie spirituelle, examiner les séquelles
Distribuer des auréoles pour ceux
Qui s'accaparent des ailes
Esquive-moi tant qu'tu peux
J'veux pas t'connaître il ou elle
Piégés dans le cercle des potes disparus
Qui l'eut cru
La vérité est sombre quand tu viens
Du monde de la rue
C'est arrivé près d'chez toi
Chez moi les corps sont nus
À s'battre comme des forcenés pour
Gagner une cause perdue
Mourir dans l'caniveau comme un
Mec qu'avait pas l'niveau
Et l'pas à franchir
Des Affranchis de De Niro à Pesci
Pour l'ouverture du caveau j'prépare comme
Une bonne soupe Maggi
Combien d'pains-co ont fini sur l'carreau
Des bancs d'la té-ci et si j'avais été là
Mais on n'obtient rien avec des si
Des sous ne dissuadent pas les
Mecs décidés d'la cité
Les inciter à n'pas s'venger alors
Qu'on vient d'perdre un refré
Seuls les vrais restent toujours
Prêts à escalader l'Everest
Pour redescendre et mieux descendre les
Gars qu'ont transformé en cendres
L'amitié, une vie brisée
Sa mère derrière la fenêtre assise
Toujours en train d'pleurer
À se demander pourquoi son
Fils est mort garçon, six jours avant l'été
L'été meurtrier, l'été homicide
L'homme décède
Meurtri comme Manny qui tombe d'un cèdre
Je résiste à distance
La vengeance persiste et signe
15-6-95 je reste en deuil
Pour mon zinc Capich
Trop d'adrénaline comme de la nitroglycérine
Mais quand l'Italo glisse ses rimes ça saigne
Mais tant pis on s'en fiche
Piégés dans le cercle des potes disparus
Qui l'eut cru
La vérité est sombre quand tu viens
Du monde de la rue
C'est arrivé près d'chez toi
Chez moi les corps sont nus
À s'battre comme des forcenés pour
Gagner une cause perdue