Keny Arkana - Le Fardeau paroles de (lyrics)

Keny Arkana

[Keny Arkana - Le Fardeau paroles de lyrics]

Encore un putain de matin où
Je me lève en manque
Encore une putain de journée
Une putain de bataille qui commence
Et merde j'me suis encore endormie dehors
Je me rappelle pas de la veille
Juste quelque flash et l'horreur
Je tremble, j'ai froid
Putain il me faut ma dose
Et j'ai rien sur moi
Faut que je rentre à l'hôtel prendre le matos
J'ai des crampes et du mal à marcher
Les gens me regardent bizarre et
Osent même pas me toucher
Mais je les emmerde moi
Je les déteste autant qu'ils me haient
Ouais je les emmerde moi
Comme ce putain de monde

Cette putain de vie don't j'ai perdu le goût
Où y a que ma came au fond qui vaut le coup


Affalée sur le lit, directe est la montée
Le produit circule en moi et
Je rentre dans mon univers
Loin de ce monde si dur
Où l'évasion oblige la réalité
Trop oppressante alors j'ai choisi
De me tuer à p'tit feu
D't'facon je dois rien à personne nan
Et c'est ce que j'ai trouvé de mieux
J'avoue enfant je croyais un peu à l'avenir
J'étais peut-être trop rêveuse
Car la vie m'a fait devenir

Cette jeune que les gens craignent
Mon mal-être m'entraîne
Vers le fond et chaque jour
C'est la même rengaine
Ouais j'ai renoncé à me battre
Mon vice si obscur entre rue, HP et post-cure
Subutex, Rohypnol, Codéïne, Tranxene
Skenan mais l'summum c'est mon
Héroïne… a-a ah
J'ai l'impression de toucher la mort mais
Elle veut pas me laisser rentrer
Elle me laisse toujours dehors

J'aimerais m'envoler et quitter mon fardeau
Je touche la mort mais elle
Refuse d'ouvrir son rideau
J'aimerais m'envoler et quitter mon fardeau
Je touche la mort mais elle
Refuse d'ouvrir son rideau

Non rien m'retient à la vie
À part tous mes rêves brisés
Et puis j'déteste les gens
À force d'être méprisée
D'être jugée même parfois battue
L'être humain m'a tant déçue
Qu'même en Dieu j'y crois plus
J’m'auto-détruis ça regarde que moi
Même si c'est gore et même dans la rue j'ai
L'impression d'être juste un décor
Cercle vicieux
Seule au milieu de mes tourments
J'en ai marre de penser
J'en ai marre tout le temps
Toujours les mêmes souvenirs qui
Me hantent et violents, pire que si dans le
Cœur une lame me rentrait tu sais
C'est eux qui m'ont droguée en premier
Dans le centre de mon adolescence mouvementée
Neuroleptiques en abondance
Si jeune enfermée, tu sais
C'était soit vengeance
Soit auto-destruction j'ai pris
Le deuxième ticket

J'me sens m'envoler et quitter mon fardeau
J'touche la mort et enfin
Elle m'ouvre son rideau

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