Kery James - Cessez le feu! paroles de (lyrics)

[Kery James - Cessez le feu! paroles de lyrics]

"Il faut cessez le feu!"
J'aimerais dédier ce morceau
À tout nos frères victimes de mort violente
Sans aucune distinction
Tous ceux qui sont partis
Victimes d'une adolescente insolente
À leur famille, à leurs proches
Qui les pleurent

Orly-Choisy-Vitry et Marseille
Saint-Denis, Epinay et Sarcelles
Champigny, Gennevilliers et Montfermeil

Un jour viendra où je quitterai cette terre
Mais j'souhaite que les gens
S'rappellent de cet air
C'est un appel à la paix
Une opposition à la violence
Un cessez le-feu pour tous les
Jeunes des ghettos en France
Que les armes soient posées


Les esprit's reposés
Les pulsions maîtrisées et le diable méprisé
J'crois franchement qu'il est temps que
L'on hisse le drapeau blanc
"Afin que nos trottoirs ne soient
Jamais plus couleur sang"
Passe-moi le mic que j'rende
Hommage aux disparus
A ceux parmi nous qu'on été
Victimes de la rue
Ceux qui ont quitté ce bas-monde à
La suite de mort violente
Souvent la conséquence d'une
Adolescence insolente
Rage, douleur et larmes, chacun son tour
La violence un boomerang don't
Est assuré le retour
Combien sont partis avec l'intention
De se ranger alors que leurs ennemis, eux
Voulaient se venger il faut cesser le feu!

Orly-Choisy-Vitry et Marseille
Saint-Denis, Epinay et Sarcelles
Champigny, Gennevilliers et Montfermeil

(Il faut cessez le feu)

C'est la rue et ses dangers
J'ai poussé parmi les inconscients
Vécu tant d'situations au
Dénouement bouleversant
L'amertume du ghetto j'en ai l'empreintes
Le respect s'y perd
La morale y est enfreinte
C'est une spirale d'insouciance
Une marée d'intolérance
Qui fait que les jeunes vacillent
Dans un tornade de violence
Des vies mouvementées rythmées au
Son des fusillades
Pendant que la police tarde
Les jeunes se tendent des embuscades
Pas étonnant qu'ils sursautent même à
La fermeture des portes
Le diable frappe à leurs cœurs et
Certains lui ouvrent les portes
A force d'arrogance
Ils basculent dans l'ignorance
Beaucoup se la sentent d'ôter
Une vie avec aisance
Constate que l'état se dégrade
Peu-à-peu s'enflamment nos banlieues
C'n'est pas ignoré en haut-lieu, messieurs
Il faut cesser le feu!

Pourquoi les jeunes du ghetto s'assassinent
Ma génération est devenue celle du crime
J'les vois s’entre tuer pour
Des histoires enfantines
Ils veulent plus pardonner
Dans la haine ils s'obstinent
Il faut cesser le feu

Combien de mères veillent jusqu'au
Retour de leur fils
Apprennent leur décès de la
Bouche de la police
D'abord exaspérées, les voilà désemparées
Le meurtre de leur gosse
Crois tu qu'elles s'y soient préparées?
Elles ont allaité, porté neuf mois le défunt
Et en un seul geste c'est
Vingt ans d'espoir qui s'défont
C'est le destin
La mort ne prévient pas mais elle contraint
Universelle, aucun être humain s'en abstient
Trop de rancœurs, dans nos cœurs
Trop de morts dans nos rangs
Doucement, c'est l'inquiétude qui
Dévore nos parents
Les familles paient le prix cher
Perdent des êtres chers
Les douleurs sont profondes
Quand l'âme se sépare de la chair
Si j'écris rage, douleur et larmes
C'est qu'j'tire l'alarme quand parle l'arme
C'est qu'j'tire l'alarme quand
S'égarent les âmes
Et que le ch-chaytan les réclame

Pourquoi les jeunes du ghetto s'assassinent
Ma génération est devenue celle du crime
J'les vois s’entre tuer pour
Des histoires enfantines
Ils veulent plus pardonner
Dans la haine ils s'obstinent
Il faut cesser le feu

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