Kery James - Vivre ou mourir ensemble paroles de (lyrics)

[Kery James - Vivre ou mourir ensemble paroles de lyrics]

Il est naturel d'avoir peur
De là naît le courage
Comment rêver en couleur quand
L'futur n'annonce que l'orage
Le bonheur que l'on bricole
Disparaît dans la grisaille
Que nos espoirs s'isolent de la
Folie qui les cisaille
Ensanglantées d'amertume
Des journées de ténèbres
Aux aurores teintées de brumes
Exhume des rancunes funèbres
Une chorale de sanglots
Chantonne nos afflictions
Transporte nos fardeaux
Fredonne nos désolations
La haine nous fait du pied
Nous propose une danse mortelle et rythmée
Au tempo de nos vengeances
Si les rêves de paix
Sommeillent certainement en chacun
On peut perdre son humanité dans
Un labyrinthe de chagrin comment raisonner
Face aux soldats de la démence
La peur nous fera prisonnier des
Ennemis de la clémence
Architectes de la destruction
Maçons de l'horreur
Cultivateurs d'abomination
Qui confondent beauté et laideur
Mémoire et aigreur
Désir de justice et fureur
Tirent sur la foule des balles
Aussi aveugles que leur cœur
Plongés dans l'excès, noyés dans la vanité
Les plus ignorants se croient
L'élite de l'humanité
Les folies de la colère
Nous révèlent à nous-mêmes
On n'sait c'que l'on tolère
Qu'une fois face à l'extrême
Un seul tonnerre de violence
Assourdit nos beaux discours
Et nous v'là prêt à jeter la France
Dans la guerre civile d'Eric Zemmour
C'est le jeu de la division, du commerce
De la terreur
Comment faire sombrer la Nation dans
La déraison puis l'horreur
Des chefs d'orchestre sordides
Instrumentalisent nos peines
De piètres cupides qui détestent
Plus qu'ils n'aiment
Ceux qui désirent l'affrontement
Souvent ignorent sa réalité
Leur arrogance n'a d'égal que leur lâcheté
Ils soufflent sur des braises
Planqués dans leur confort
Nous chantent la Marseillaise tant que
La mort reste inodore ils pensent la guerre
Mais ne porteront jamais le treillis
Quand on manquera de cimetières
Ils fuiront le pays
Le laissant livré à lui-même, à feu et à sang
Derrière les couleurs du drapeau se cachent
Ces ennemis de la Nation
Semeurs de troubles, fourbes, névrosés
Cracheurs de venin au cœur sclérosé
Racistes décomplexés qui conceptualisent
La haine mais même les Nazis avaient
Leurs propres intellectuels
Tirons des leçons du passé
Y'a même pas 100 ans
L'impensable est devenu vérité
Leurs paroles mettent des mots sur ce
Que leur cœur souhaite en secret
Ils n'se sentiront apaisés que lorsque
Les musulmans seront traqués
Lorsque les musulmans seront brusqués
Persécutés pour leurs choix
Lorsque les musulmans seront parqués
Exécutés pour leur foi
Ils veulent nous plonger
Dans une guerre totale sans lendemain
En cela les terroristes et eux
Poursuivent le même dessein
À bout d'souffle, la France est en apnée
Maintenant on s'rend compte à quel
Point précieuse est la paix
Faut-il perdre un bienfait pour
En apprécier la valeur?
Faut-il s'approcher du feu pour
En constater la chaleur?
Dans c'monde globalisé
Bagdad n'est plus si loin
Et nous n'avons qu'effleuré l'horreur
De leur quotidien brutal est le réveil de
Nos années d'insouciance
Combien de peuples s'éveillent
Chaque jour sous l'état d'urgence
Emplis de compassion
Quand la terreur nous assiège
On a d'autres préoccupations que de
Jouir de nos privilèges
De la Libye à la Syrie
Ils reproduisent les mêmes erreurs
Leur politique extérieure nous fait
Saigner de l'intérieur
Expansion guerrière, à peine maquillée
Ambitions pécuniaires
Sous couvert d'humanité
Condamnations arbitraires puis
Silences injustifiés
Utilisation vulgaire du concept de liberté
Pour la survie des vôtres
Est-c'que la mort des autres est vitale?
Des frappes chirurgicales
Ah bon? Sur un hôpital!?
Comment condamner ici
Tout en finançant là bas?
Nous sommes otages de vos jeux de pouvoirs
Que vous faites passer pour des combats
Du sang sur les mains
Du pétrole dans la rétine
Les prétendus droit's humains
Chaque jours ils les piétinent
Soutiennent ceux qui les combattent
Combattent ceux qu'ils soutiennent
Démagogues bureaucrates
Politique schizophrène

La haine nous colle comme une ombre
Depuis qu'les faucons tirent sur les colombes
J'essaie encore de me montrer aimant
Un sain d'esprit gouverné par des déments
On n'a plus pied dans cette mer de sang
Nos désirs de paix nagent à contre-courant
La pluie a beau tomber sur les cœurs asséchés
On voit rarement fleurir les rochers
La paix n'est qu'un cessez l'feu
Car certains rient de c'qui nous émeut
Pendant qu'les fous tailladent des innocents
Je m'évade dans le sourire d'un enfant
Chacune de nos nuit's attend son soleil
Faut-il que l'on meure pour
Quitter le sommeil?
On n'a plus l'choix et il me semble
On doit vivre ou mourir ensemble

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