Klub des Loosers, Le Motel - Les statues paroles de (lyrics)
[Klub des Loosers, Le Motel - Les statues paroles de lyrics]
Rien à foutre que tu sois fragile
T'es pas un vase Ming j'trinque à ta santé
Espérant ne plus le faire tchin tchin
Le surnom n'a pas changé, boule de haine
On ne m'a jamais vu pleurer
Ni de joie ni de peine
Les veines bien en gruyère si
Tu chauffes les p'tites cuillères
T'avais dit "Demain j'arrête"
Mais ça c'était avant-hier
Prières pour aller au Ciel
Et pourtant on t'enterre
Je comprend qu'elle préfère encore
S'envoyer en l'air
J'ai vu Jim au Père-Lachaise
Il n'avait plus l'air si fier
Il m'a dit "Depuis le temps
Les gens me trouvent encore super"
Et comme vivre à 100 à l'heure
C'est se tuer au premier choc
Un zircon m'a chuchoté "ça voudrait
Bien briller le toc"
J'ai dit "Je sais, j'ai la télé
Je sors aussi dans la rue
S'ils sont tous tatoués
C'parce qu'ils flippent de se mettre à nu
Sur l'avenue, le vin vrillant un peu t'as vu
Les filles avaient toutes l'air sublime
Comme celles que tu n'as jamais eu
J'vis ma vie caché
Comme les statues en hiver
Normal, te diront-ils c'est parce que
J'ai un cœur de pierre
Elle me dit "Tu viens?"
Je dis "Je finis ma bière"
Et puis j'en commande d'autres
Jusqu'à c'qu'on soit hier
Une pensée pour ceux qui sont partis
Sans avoir pris une ride
Les autres sont collés au bar sans
Recul lorsque grossit leur bide
Ce n'est pas la soif si
Nos pintes sont déjà vides
C'est qu'on croit qu'au fond se trouve
L'issu pour sortir du sordide
Et je n'attend rien à part
Peut-être un autre verre
Elle, elle n'attend rien à part
Peut-être un cœur ouvert elle repassera
Cherchera au milieu de ce brouhaha
La voie qui l'emmènera vers
De plus jolis draps l'espoir, déçu
Se dessine sur de très grosses ardoises
Je devine quelques formes qui déclinent
Un peu voyant leurs
Aller-retours aux toilettes
Pour lire l'avenir entre deux
Lignes sur la cuvette
Certains avaient des groupes, des groupies
Des rêveries de belles vies
Sont groggy car tout ça c'est fini
Le whisky noie les regrets restés
Coincé au fond des glottes
Il te reste encore le bar si
Tu veux laisser de belles notes
J'vis ma vie caché
Comme les statues en hiver
Normal, te diront-ils c'est parce que
J'ai un cœur de pierre
Elle me dit "Tu viens?"
Je dis "Je finis ma bière"
Et puis j'en commande d'autres
Jusqu'à c'qu'on soit hier
T'es pas un vase Ming j'trinque à ta santé
Espérant ne plus le faire tchin tchin
Le surnom n'a pas changé, boule de haine
On ne m'a jamais vu pleurer
Ni de joie ni de peine
Les veines bien en gruyère si
Tu chauffes les p'tites cuillères
T'avais dit "Demain j'arrête"
Mais ça c'était avant-hier
Prières pour aller au Ciel
Et pourtant on t'enterre
Je comprend qu'elle préfère encore
S'envoyer en l'air
J'ai vu Jim au Père-Lachaise
Il n'avait plus l'air si fier
Il m'a dit "Depuis le temps
Les gens me trouvent encore super"
Et comme vivre à 100 à l'heure
C'est se tuer au premier choc
Un zircon m'a chuchoté "ça voudrait
Bien briller le toc"
J'ai dit "Je sais, j'ai la télé
Je sors aussi dans la rue
S'ils sont tous tatoués
C'parce qu'ils flippent de se mettre à nu
Sur l'avenue, le vin vrillant un peu t'as vu
Les filles avaient toutes l'air sublime
Comme celles que tu n'as jamais eu
J'vis ma vie caché
Comme les statues en hiver
Normal, te diront-ils c'est parce que
J'ai un cœur de pierre
Elle me dit "Tu viens?"
Je dis "Je finis ma bière"
Et puis j'en commande d'autres
Jusqu'à c'qu'on soit hier
Une pensée pour ceux qui sont partis
Sans avoir pris une ride
Les autres sont collés au bar sans
Recul lorsque grossit leur bide
Ce n'est pas la soif si
Nos pintes sont déjà vides
C'est qu'on croit qu'au fond se trouve
L'issu pour sortir du sordide
Et je n'attend rien à part
Peut-être un autre verre
Elle, elle n'attend rien à part
Peut-être un cœur ouvert elle repassera
Cherchera au milieu de ce brouhaha
La voie qui l'emmènera vers
De plus jolis draps l'espoir, déçu
Se dessine sur de très grosses ardoises
Je devine quelques formes qui déclinent
Un peu voyant leurs
Aller-retours aux toilettes
Pour lire l'avenir entre deux
Lignes sur la cuvette
Certains avaient des groupes, des groupies
Des rêveries de belles vies
Sont groggy car tout ça c'est fini
Le whisky noie les regrets restés
Coincé au fond des glottes
Il te reste encore le bar si
Tu veux laisser de belles notes
J'vis ma vie caché
Comme les statues en hiver
Normal, te diront-ils c'est parce que
J'ai un cœur de pierre
Elle me dit "Tu viens?"
Je dis "Je finis ma bière"
Et puis j'en commande d'autres
Jusqu'à c'qu'on soit hier