Lino - La Marseillaise paroles de (lyrics)

[Lino - La Marseillaise paroles de lyrics]

"Quand je me suis engagé
J'ai écouté ce qu'à dis le général de Gaulle
Il a dit que la France combattait
Pour la liberté dans le monde
J'ai pensé qu'à la guerre
On gagnerait les mêmes droit's que
Nos frères d'armes Français
On se bat tous ensemble
Pour la liberté, l'égalité
Et la fraternité!
Et ben il serait tant qu'ils nous en
Donne un peu maintenant, de cette liberté
De cette égalité et surtout
De cette fraternité!
On est en train de changé
Le destin de la France
Il est tant que les choses
Elles changent pour nous ici"

Fin des années 30
La liberté condamné à quand
La guerre s'étend le
Territoire Français tremble
Du sang coule sur l'histoire quand
Certains voulait qu'elle se livre
De Gaulle recrute en Afrique
Pour les Forces Françaises Libres
Beaucoup se sont fait's enrôler de
Force comme beaucoup étaient volontaires
On est partis
On nous disait qu'c'était pour la mère patrie
On y croyait dur
Parce qu'on aimait cette grande dame
Notre armée s'en va la libérer
Tête baissée dans le drame
Dernier espoir d'un empire quand
Une partie collabore?
L'autre se bat paye de son sang
Et ça à la vie à la mort
On sécurisait les frontières et
S'dressait face au mal
J'était au 33ème régiment
D'Infanterie coloniale
J'ai vu mourir des frères d'armes
Tombés sous les balles nazis
Le sang de leur troupe
La peur dans leur yeux à
La vue de nos coupe-coupe
Une seule route vers la
Victoire et j'l'ai choisie
J'veux mourir pour la France et
Repousser l'ennemie coûte que coûte
En première ligne des tirailleurs
On a défendu villes et villages
Combattu l'adversaire et le froid
Et l'diable j'ai vu son visage
De défaite en succès
Avec le courage on a fait qu'un
Vu que l'Afrique a saigné
Avant l'arrivée des Ricains
Sacrifice ultime
Peut-être que plus tard on en fera un livre
Le 24 aout 1944 Paris est enfin libre
J'oublie pas le massacre de Thiaroye
Des pensions gelées
Mes frères tués par l'armée française
Je les entends encore gueuler
Malgré ça j'ai de l'amour pour elle
Le coeur criblé la fierté d'avoir participé
D'avoir contribué
À sa libération, de la haïr j'ai même essayé
Mais je me sens français
J'ai toujours aimé chanter la Marseillaise

Okay
1945, fallait reconstruire, remonter la pente
La France a besoin de main d'oeuvre
Début des années soixante
J'arrive du bled avec de
L'espoir plein les sacs
C'est là que commence la chronique
On est ce qu'on
Appelle l'immigration économique
Y'a du taff pour les braves
L'industrie, le bâtiment, les travaux publics
On vit entassés dans des
Bidons villes, des foyers
Des cités de transit
Pas là pour s’apitoyer sur notre sort
La chance ça se provoque on l'apprend vite
Je pense à ceux restés au pays
J'serais pas riche en milliards
Mais j'bosse, obéis
En attendant le regroupement familial
J'm'habitue doucement, digne et discret
Dans le respect des lois
La prière réchauffe mon âme
C'est ce qui reste quand on s'éloigne
Des rêves c'est tout ce qu'on a: Liberté
Démocratie arrive la récession
Le chômage et la montée du racisme
Répression policière
Immigration bouc émissaire
La pression, on veut la crier
Mais qui écoute la misère?
J'ai cherché L'Egalité
Y'en avait pas sur le terrain
La Fraternité dort dans la
Seine depuis octobre 61
J'étais humble et travailleur
Il en fallait plus pour que je m'emporte
Puis le feu s'allume plus tard
Ils diront Touche pas à mon pote
Pour mon salut je prie
Souffrir en silence j'sais le faire
Au bled ils disent j'ai réussi
J'suis la fierté de mes frères
Les cités de transit
Deviennent des "chez nous" vu le train de vie
On a parqué la misère du monde
Pour que le ciment prenne vie
Tout va bien si j'ai un toit, si je mange
C'est la grâce du ciel
Avoir les papiers, c'est le casse du siècle
Naturalisé je m'intègre
De la haïr j'ai essayé et même
Si je me sens français
J'ai jamais aimé chanter la marseillaise

"Et il serait temps maintenant qu'ils nous en
Donnent un peu maintenant de cette Liberté
De cette Egalité"

C'est les années 2000, y'a la cité a cramé
Des jeunes ont canné
Ya des flics partout, mais qui faut blâmer?
Du haut de ma tour je regarde XXles cendresXX
A l'étroit dans ma cage j'descends
Je constate que la détresse
Dépeint des tableaux macabres
Pendant qu'ils jactent après l'incendie
Moi je traîne ma haine
Dis à ces putes qu'il faut agir
Avant que le feu prenne
Qui peut stopper l’hémorragie quand on
Perd notre sang froid que le ghetto s'agite
Il faut que j'trouve du taff
On m'l'a dit cent fois
Mais y'a que de la merde pour les bronzés
Même avec le bac j'ai un sos' qui a plongé
On lui a dit que le bonheur se braque
Faut que je prenne de l'oseille
Même si le placard c'est ça le prix
La France est trop vieille
J'arracherai les richesses qu'elle
Nous a pris insoumis, c'est pas ma patrie
Leur maison je la baise
Moi j'veux m'évader de la matrice
Seul le shit m'apaise
Quand le fric m'appelle c'est chaud
J'fais sauter le thermostat
On fait les choses pété
On siffle l'hymne nationale au stade
Une raison pour que tout brûle?
On a le choix quand on la cherche
Surtout quand Sarko fait rimer
Cité et karcher exciter l'opinion avec des
Reportages racistes
Et ils s'étonnent que certains jeunes
Se rapprochent de leurs racines
Ils parlent d'intégration à des gens nés ici
Qui ont grandi ici
Dis leur qu'on n'est pas tous dans l'illicite
Chez nous, dans leurs discours c'est sur la
Peur qu'on a misé
Ils appellent un meurtre une bavure
Des émeutiers une bande organisée
Nation traumatisée vote extrême
L'histoire l'a prouvé
Génération qui saigne rien qu'à la soulever
De la haïr j'ai pas fait qu'essayer
J'suis français mais d'ma vie je
Chanterai jamais la Marseillaise

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