Louane, Ibrahim Maalouf - “Un Automne à Paris” paroles de (lyrics)
[Louane, Ibrahim Maalouf - “Un Automne à Paris” paroles de lyrics]
Une chanson sur les lèvres
Ensemble nous chanterons, main dans la main
Pour tous ceux qui sont tombés
Pour tous ceux qui ont pleuré
Ensemble nous resterons, main dans la main
Pour Paris, ses quais, sa brume
La plage sous ses pavés
La brise qui fait danser
Ses feuilles mortes
Paris, ses flâneurs, ses ombres
Ses amoureux qui roucoulent
Ses bancs publics, ses platanes
Ses feuilles mortes
Paris qui s'éveille à l'aube
Deux cafés noirs en terrasse
Un jardinier qui moissonne
Ses feuilles mortes
À l'amie qui est tombée
Une chanson sur les lèvres
Ensemble nous chanterons, main dans la main
A ceux qui se sont battus
Pour que Paris reste libre
Que Paris reste Paris la tête haute
Aux hommes qui sont venus
Des quatre coins de la terre
Dans l'unique espoir de vivre la tête haute
Aux femmes qui ont subi
Humiliations et violences
Pour avoir osé garder la tête haute
Pour tous ceux qui sont tombés
Pour tous ceux qui ont pleuré
Ensemble nous resterons, main dans la main
Nous reprendrons les accents
Des aînés qui ne sont plus
Leurs mots au milieu des nôtres
Nous chanterons "J'ai deux amours"
"Douce France"
"Non, je ne regrette rien"
"Ami, entends tu", "Paname"
Nous chanterons
Dans la langue de Racine
De Senghor, d’Apollinaire
De Proust, de Kateb Yacine, nous chanterons
À l'amie qui est tombée
Une chanson sur les lèvres
Ensemble nous chanterons, main dans la main
À vous tous qui gardez foi
En la dignité de l'Homme
Dans tous les pays du monde et pour toujours
L'avenir vous appartient
Il vous donnera raison
Il sera à votre image, et pour toujours
Vous pourrez voir refluer
Le fanatisme, la haine
L'aveuglement, l'ignorance
Et pour toujours
À l'amie qui est tombée
Une chanson sur les lèvres
Ensemble nous chanterons, main dans la main
Pour tous ceux qui sont tombés
Pour tous ceux qui ont pleuré
Ensemble nous resterons, main dans la main
Que jamais plus la terreur
Ne vienne souiller nos villes
Ni jamais jamais la haine souiller nos cœurs
Que la musique demeure
Dans nos rues comme en nos âmes
Pour toujours un témoignage de liberté