Lucio Bukowski - Bleu sur la Tempe paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - Bleu sur la Tempe paroles de lyrics]
Clichés de moi-même
Les dossiers dans le feu
Les cendres dans la mer
Ce qui reste, c'est des dettes
Des rêves et des tumeurs
Des mémoires qui s'effacent, corps et paix
Des rumeurs eh, le Diable rachète nos
Âmes en cryptomonnaie
On s'débat dans l'fond d'la pièce
Une chaîne autour du mollet
P'tite débauche dеs mondes perdus
Depuis l'oréе d'la forêt
J'ai croisé, dans ta SLK
Une pouf à tête de goret
Nouveaux prophètes à Dubaï
Influenceurs du médiocre
C'est eux qu'on fêtera plus tard
Un millénaire sous médocs
Plus que des tins-p' et du bail
J'me sens tout seul comme Fedor
Les Hommes illustres et Plutarque
Sont crevés depuis Hérode
Même plus envie de débattre
Si tu vas pas dans leur sens
T'es l'illuminé du coin
J'fous d'l'arsenic dans leur sauce
Ajoute un vers ou deux d'plus
M'isolerai jusqu'à l'oubli
Dans société de l'image
L'image vaut plus une roupie
J'enterre lagon sous le sable
Le noir de l'aliénation
Ne mise jamais sur l'avenir
Il a rien d'un étalon
J'essaye d'apporter du mieux
J'sais qu'c'est perdu d'avance
Mais j'aime jouer
Provoque échecs pour ralentir la cadence
J'enveloppe le spleen dans la soie
Le vend dix eu' sur Bandcamp
Un peu de Gin dans la voix
La vie laisse bleu sur la tempe
On est rentrés par miracle
On sortira par l'égout
On a raté le virage, c'est génétique
On nique tout
C'est la victoire du spectacle
Pas besoin d'monter dans les tours
On finira dans l'cirage
On a le cuir plein de trous
On a des âmes pleines de troubles
J'ai voyagé dans l'eau vive
Des profondeurs et des roubles
On crève tout seul dans nos villes
On a façonné montagnes entre
Leurs putains d'broyeurs
Venu d'un bout d'L-Y
J'représente partout ailleurs
Grand écart sur les rails
J'suis pas d'l'âge d'or mais du fer
Un putain d'roi sans sérail
J'le fais si j'dois le refaire
Tous marchandises en série, échec et mat
Et c'est tout loin des connards en selfie
Je vis caché comme Sefyu
On a arpenté l'avenue
Caressé déesses locales
On sera jamais les bienvenus
Comme des gros SOK