Lucio Bukowski - La vie devant paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - La vie devant paroles de lyrics]
L'autre pour le temps
Que je viens tuer à tâtonner
Des textes sans pour autant
Parvenir à triturer les mots
Comme je l'entends
Attendant depuis longtemps comme un
Tapin peu bandant
Avant, j'avais la vie devant
L'envie de vendre
Depuis le vent a volé sur la ville
En me levant j'ai plus d'avis
Avec environ dix vies
J'aurai pu viser le divin
Finalement, j'ai des Divx et des
Livres sur un divan
Mais qu'y voir, tout est plus
Ou moins sans goût, et toi sans doute
Tu rêves de faire l'amour sur un
Bout de plage en août
Histoire de patienter t'as la chaîne voyage
En outre la vie c'est tout tenter comme
Un clandestin dans la soute
J'ai pas mieux que quelques rimes yo
Pas mieux que quelques rires
J'suis pas vieux de quelques vies
Résultat de quelques dires
Des valises sous les yeux car
Toujours sur le départ
J'montre patte blanche comme un ours
Polaire aux idées noires
Ils te diront que tes
Espoirs sont des détails
Car le propre du berger est
De garder le bétail
J'ai plongé dans la marge, ce fut doux
Comme des lèvres de femme
Les démons peuvent venir
Qu'ils sachent que j'ai piégé mon âme
Les matins dissimulent mieux que mille Eden
Mieux que mille étrennes
D'ici que la vie s'éteigne
Je ressuscite chaque seconde
Malgré la tension pour moi
Chaque voyage en bus est une ascension
Ludovic, c'est c'que déclare mon
Acte de naissance cancre par aisance en
Attendant la post-adolescence
Timide par essence
Jeune pousse visant l'arborescence
Je gratte, lis, échoue, réussis et pense
Croyant sans religion
Citoyen sans république
Rappeur approximatif, jeune auteur
Poète public salarié smicard
Je n'laisserai aucune empreinte
Mélange d'amour et d'violence comme
Une pornostar enceinte
J'ai dans le cœur des cristallins
Quasiment des kystes à l'âme
Des chrysalides dès qu'il s'agit
De propager des paragraphes et par hasard
Je parasite vos paradis de paraffine
Par là j'affirme vous trouer
Le corps sans carabine
Pas rasé, pas racé, par ascèse
Les jours où je vais mal
Je me soigne par un seize
Du coup je me faufile en
Faussaire entre les faucilles
M'égosille, prolonge le plaisir comme
Des faux cils
J'ai commandé deux cafés, l'un pour moi
L'autre pour le temps
Que je viens tuer à tâtonner
Des textes sans pour autant
Parvenir à triturer les mots
Comme je l'entends
Attendant depuis longtemps comme un
Tapin peu bandant
Avant, j'avais la vie devant
L'envie de vendre
Depuis le vent a volé sur la ville
En me levant j'ai plus d'avis
Avec environ dix vies
J'aurai pu viser le divin
Finalement j'ai des Divx et des
Livres sur un divan