Lucio Bukowski - Matriochka paroles de (lyrics)

[Lucio Bukowski - Matriochka paroles de lyrics]

J'ai failli sortir de la vie
Aussi vite que j'y étais rentré
Ça m'a laissé une belle balafre
Et une envie d'tenter le jour suivant
Traversé avec des larmes de joie
Un peu de papier au fond d'une
Poche fera une arme de choix
Artificiels sont nos paradis
Mais Eve perdure file-moi un briquet
Qu'j'effrite la résine de nos rêves perdus
Ne plus chercher la voie
Mais s'y jeter avec panache
Quitte à ramasser l'ecchymose sur
Mon jeune visage
Pire, j'aurais pu ne pas te rencontrer
Ne pas connaître le soleil
Cette rue à arpenter
La musique de Beethoven
Les toiles de Paul Cézanne
Le chant de l'océan côtoyait toutes ses âmes
La vie est là et je l'oublie souvent


A laisser faire ses angoisses
On passe au vide suivant
En y cherchant des réponses
À nos mauvaises questions
Logique que nous crèvions lentement
Dans le mauvais veston
Aucun choix, pour s'élever
Faudra jeter du lest
Un bras d'honneur à la tristesse
Pour la beauté du geste
Disons qu'je reste dans l'flou
Comme Oskar Kokoschka
Des jours dans les jours
Nos vies sont des Matriochka
J'ai pour coutume de m'imprégner d'amour
Et d'ici les coups durs
Cette existence me fait la cour
Lui répond par des vers et
Disent que c'est mon don
Et quand je n'aurai plus de poèmes
J'abandonnerai mon nom

Même si l’orage a traversé l’imper'
Ne songe plus qu’à pousser comme
Le premier brin d’herbe
A la croisée des obstacles j’ai
Mis genoux à terre
T’en feras autant puis on s'relève
Avec le tout à refaire
Avec le doute à reperdre
J’me dis "mais putain d’merde"
Tout ça pour piger qu’un foyer
Est plus qu’un lopin d’terre
Il est transportable dans ta boite crânienne
Transposable dans mes textes quand
Je t’ouvre la mienne
Tu t’sens seul, du silence plein les tempes
T’as peut-être perdu quelqu’un qu’t’aimais
Ces derniers temps
Du coup t’as plus trop l’gout et
Puis tes nuit's sont blanches
Tu t’branles des lendemains et
Que ton guidon penche
Mais un matin mon pote ça ira mieux
Les belles choses prendront l’dessus j’te
Jure qu’ça ira mieux
T’y verras un peu plus clair
Dans tes ténèbres internes
Les pires chutes s’atténuent et
Puis célèbrent un terme
Il y a des choses que l’on ne contrôle pas
L’accepter c’est vivre mieux même
Dans les contrebas
Les souffrances ne parlent pas nos langues
Garde ta salive
Les larmes suffisent à irriguer
L’désert que l’on ravive
D’ici qu’on s’noie dans des cadastres d’âmes
A fuir le temps nos petit's
Passages ne sont qu’des cavalcades
J’ai dû faire des choses biens
Dans une vie ancienne
Ça m’a évité de crever à
L’âge de trois semaines

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