Lucio Bukowski - Mon ardoise paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - Mon ardoise paroles de lyrics]
Au demeurant je n'ai pas de demeure ample
Cool d'ici que ma tumeur enfle
Je recherche un deux pièces pour
Y écrire un billet d'humeur, entre
Une repro' de Chagall et un Tessar
Et un de couleur menthe
Ne vise que le silence
Puisque les boomers mentent
J'écoute du Puccini et puis j'me dis "ok
Reprenons les choses où j'imagine
Qu'elles en étaient restées"
Et je m'enfonce lentement dans
Des volutes douces
Et les échos de mes souvenirs
Ont des volumes doubles
Ainsi va la vie, ouais, ainsi va l'avenir
Perdu dans l'époque comme un
Véronèse à la FIL au Pôle Emploi
L'œil hagard songeant à la douane suivante
Marginal vœu d'un gosse sous
Une pluie d'étoiles filantes
En attendant que nous refoulions du temple
Je vais et viens dans les poumons du temps
Quand s'affrontent cœur et tête
Dans une guerre d'organes
Vis en suspens sans les fils
Des œuvres de Claire Morgan
Mauvais timing
Plus de flèches dans le carquois
Posé au comptoir j'raconte ma vie
À une Stella Artois
Lui parle de mes amours pendant
Qu'un ange me toise j'y mets de mes calculs
Y a plus qu'des bières sur mon ardoise
Ils ont allumé la radio pendant
Que je lisais Neruda
File-moi une Duvel que je les
Oublie une heure ou deux
Leurs saloperies de voix, leurs visages
Leurs vêtements d'ici que je mette des
Aboiements dans leurs bêlements
L'évolution du biface au satellite
Des graffitis rupestres à nos
Vandales des villes
Chercher des sources dans ce
Siècle est anachronique
Qu'aurait pensé Aristote de
La bombe atomique? Nos gosses
Raconteront aux leurs cette
Pauvre l'histoire?
La nôtre titubant tant elle tise tard
Quel était le taux d'suicide
Chez les Amérindiens?
Avaient-ils besoin de Freud
Et de politiciens?
Et des vies se télescopent au coin d'la rue
Quand les jours bénis s'éloignent
Au loin d'ma vue
Je n'appellerais pas les keufs
Si j'ai besoin d'renforts
Chose étrange: plus j'en sais et
Moins je m'en sors
Cool d'ici que ma tumeur enfle
Je recherche un deux pièces pour
Y écrire un billet d'humeur, entre
Une repro' de Chagall et un Tessar
Et un de couleur menthe
Ne vise que le silence
Puisque les boomers mentent
J'écoute du Puccini et puis j'me dis "ok
Reprenons les choses où j'imagine
Qu'elles en étaient restées"
Et je m'enfonce lentement dans
Des volutes douces
Et les échos de mes souvenirs
Ont des volumes doubles
Ainsi va la vie, ouais, ainsi va l'avenir
Perdu dans l'époque comme un
Véronèse à la FIL au Pôle Emploi
L'œil hagard songeant à la douane suivante
Marginal vœu d'un gosse sous
Une pluie d'étoiles filantes
En attendant que nous refoulions du temple
Je vais et viens dans les poumons du temps
Quand s'affrontent cœur et tête
Dans une guerre d'organes
Vis en suspens sans les fils
Des œuvres de Claire Morgan
Mauvais timing
Plus de flèches dans le carquois
Posé au comptoir j'raconte ma vie
À une Stella Artois
Lui parle de mes amours pendant
Qu'un ange me toise j'y mets de mes calculs
Y a plus qu'des bières sur mon ardoise
Ils ont allumé la radio pendant
Que je lisais Neruda
File-moi une Duvel que je les
Oublie une heure ou deux
Leurs saloperies de voix, leurs visages
Leurs vêtements d'ici que je mette des
Aboiements dans leurs bêlements
L'évolution du biface au satellite
Des graffitis rupestres à nos
Vandales des villes
Chercher des sources dans ce
Siècle est anachronique
Qu'aurait pensé Aristote de
La bombe atomique? Nos gosses
Raconteront aux leurs cette
Pauvre l'histoire?
La nôtre titubant tant elle tise tard
Quel était le taux d'suicide
Chez les Amérindiens?
Avaient-ils besoin de Freud
Et de politiciens?
Et des vies se télescopent au coin d'la rue
Quand les jours bénis s'éloignent
Au loin d'ma vue
Je n'appellerais pas les keufs
Si j'ai besoin d'renforts
Chose étrange: plus j'en sais et
Moins je m'en sors