Lucio Bukowski - Road Runner paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - Road Runner paroles de lyrics]
Elle a pris ma lueur en horreur
Demeurez monstres sinon leurs
Sauveurs seraient chômeurs
Souteneurs en Hummer, que des pivots
Pas d'meneur bonjour, c'est un honneur
Faucheuse rapplique comme Road Runner
Trouve preneur sur Le Bon Coin
vend porte-bonheurs
Portes donnant sur le monde
Étrange d'un corps donneur
La vie rallume l'imprimante 3D
Retour à la poussière de carbone fadé
Tutoyer le ciel puis préférer la boue
Tutoyer la déesse puis préférer la goule
S'autodétruire puis oublier comme
Dans Memento on vivra pas des siècles
Comme l'art du Trecento
Chacun sa portion d'poison
Chacun sa fin d'soirée à vos amours
À votre bon cœur dans ce monde plein d'tarés
Plus j'vieillis
Plus mes rêves se pixellisent
Et plus j'me débats d'ici
Qu'le vide s'aiguise
J'irradie dans l’irascible
Dis l'avenir pour dix radis
Vie ravie dans mes ravines
D'aucune branche je suis racine
Depuis ta mystérieuse cité
Tu vis dans mirages d'or
J'préfère me noyer dans une spirale d'orge
On f'sait la guerre avant
D'avoir des colonnes vertébrales
Depuis, on fait rien d'autre
Dans l'Eden carcéral
Voués à la division comme parthénogenèse
Mes idéaux s'épuisent
Deviennent des œuvres de jeunesse
On f'sait la guerre avant
D'avoir des colonnes vertébrales
Depuis, on fait rien d'autre
Dans l'Eden carcéral
Voués à la division comme parthénogenèse
Mes idéaux s'épuisent
Deviennent des œuvres de jeunesse
Élevé dans l'vent contraire, frère
Des néants dans mon glaire
Du sang d'géant sur mon glaive et
Pas d'gérant sur mon tertre
À part les gens dans mon cercle
Appâts gênants dans mon siècle
La vie ovule j'y volute, évolue évanescent
Vaine évasion en dix volumes
Y'a mieux, je sais, je m'en branle
C'est un fait
La résignation grimée en pouf tape
L'incruste et gâche ta fête
Dégueule partout et s'réveillera sur
Un terrain vague
Pousse la porte de Cetelem pour
Une stèle en marbre
En vrai, on s'arme comme on peut
C'est étrange
Trente-cinq piges pour comprendre
Qu'on était morts, c'était temps
C'était quand qu'on imaginait
Changer les choses?
Qu'on s'disait qu'on baisait l'monde et
Qu'on faisait les chauds?
Ligne six-deux, six-neuf huit-zéro-zéro
Vingt ans plus tard
J'ai mon empire comme Brian Eno
On f'sait la guerre avant
D'avoir des colonnes vertébrales
Depuis, on fait rien d'autre
Dans l'Eden carcéral
Voués à la division comme parthénogenèse
Mes idéaux s'épuisent
Deviennent des œuvres de jeunesse
On f'sait la guerre avant
D'avoir des colonnes vertébrales
Depuis, on fait rien d'autre
Dans l'Eden carcéral
Voués à la division comme parthénogenèse
Mes idéaux s'épuisent
Deviennent des œuvres de jeunesse
On f'sait la guerre avant
D'avoir des colonnes vertébrales
Depuis, on fait rien d'autre
Dans l'Eden carcéral
Voués à la division comme parthénogenèse
Mes idéaux s'épuisent
Deviennent des œuvres de jeunesse