Lucio Bukowski - Solitude & Bouddha bleu paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - Solitude & Bouddha bleu paroles de lyrics]
Toit's sirotant un Bouddha Bleu
Verbalise la solitude afin que tu
En gouttes un peu
Les poèmes ne sont que ternes colloques
J’asperge l’auditeur d’images:
Jackson Pollock
Ciel gris, film de Jean-Pierre Melville
Armée des ombres contre époque servile
De ces jours où j’ai le moral à quatre pennys
Affronte mes démons dans un cadre béni
Dès lors mes angoisses tirent leur révérence
Bourbon et bourdon n’ont qu’une
Lettre de différence
J’en boirai un afin d’étourdir le temps
Jouerai avec l’autre en
Attendant d’éblouir d’autant
Que je compte trouver la lumière d’ici demain
Ajouter des couleurs vives à
La manière d’André Derain
D’ici là je re-détruis un opuscule
Derrière chaque levé se
Dissimule un crépuscule
Étrangement j’apprécie ces demi-teintes
De toute façon j’y échappe pas
Malgré mes deux-mille feintes
Je serre la vie de près
Dans une vive étreinte
Puis perds de ma superbe
Comme une ville éteinte un d’ces quatre
J’arrêterai de gratter mes seizes
Apaisé, j’arrêterai de masquer mes peines
En attendant
Je continuerai à cramer mes thèses
Pendant que les mois et
Les années s’égrainent, je les déteste
J’aime trop la solitude pour
Lui lâcher les mains
Je ne vous hais pas mais je
Préfère rester avec les miens
J’ai pas le goût de la foule
Je déprime devant mon caf’
Voici pourquoi le rap ne sera jamais mon taf
J’ai besoin d’écrire et tant mieux
Si je ne perce pas
Ca m’évitera de perdre le feu et
Que mes vers se barrent
J’suis pas de ceux qui dans
Un verre se noient mon pote
Il y a des illusions qu’on ne berce pas
Je vis entre angoisse, amour et taf précaire
Buveur d’eau gazeuse au fond
D’un bar à bières
Avec le sentiment étanche de me noyer
Vomis un continent étrange sur le plancher
Et même si j’ai les yeux en face des trous
Ils ne donnent sur rien
Sauf un numéro d’écrou
Les barreaux intérieurs ont leur blues
J’écoute les matons du temps qui
Passe ne s’arrêtent pas, c’est cool
La grêle s’écourte, par la serrure j’observe
La sève s’écoule et la ferrure m’obsède
La scène m’étouffe et je parsème mes tours
Lors de mes promenades je recompte les jours
Le tout avant que ne retombe les coups
Plus rien ne me surplombe
Ma belle rotonde s’écroule
Porte ma lanterne tout au fond de ces foules
Pendant que le sermon sur
La montagne s’éboule