Lucio Bukowski - Amérindiens paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - Amérindiens paroles de lyrics]
Brise ta fune, tire ta brune
Vive allure, p’tite lagune, shit agrumes
Yo, il parait qu’la liberté est belle
Ou c’est p’t-être un piège à con
Comme la tour Eiffel
Vivre en attendant qu’nos âmes
Se dissout dans l’époque
Et c’est ainsi je crois que la
Folie s’insinue dans les corps
La France ne changera pas d'gueule
Malgré un bon peeling vu l’nombre de dindes
Vivement qu’on importe Thanksgiving
Quoi d’nouveau à l’Est d’Eden?
Les gosses parlent argent sale
D’ici qu’ils baisent des belles
Pètent des 16, guettent les déc'
Mettent des beignes
Smokent des graines, jettent des pierres
Grecs et bières, perdent, espèrent
Il paraît qu’la liberté est belle
Ou c’est p’t-être un piège à
Con comme la tour Eiffel un-deux, un-deux
Coupe le beat et laisse-moi faire
J’ai dompté le feu sacré donc je rime d'enfer
Dans un ring t’enferme dix ans fermes
Gisant terne, gît sans terre, brise entière
600 pierres oui mon frère
Aucun marbre là où la vie t’enterre
Aucune âme que l’abandon tempère
Yo, fini l’aprèm' chez Maître Kanter
T’auras du mal à t'relever comme
Un pays en guerre mais souris
Les rues t’accueillent à bras ouverts
Le temps est une vieille pute
Aux yeux de panthère des rêves de gosse
Les échecs d’un adulte exemplaire
Imaginaire nomade dans un corps sédentaire
Ma plume: le delta que mes fleuves desservent
Je demeure tristement dans ma mentale réserve
Dresse ma tente près d’un
Marchand de spiritueux
Bois d’un trait l’eau d'feu
Mais reste vertueux
J’imagine de vastes terres sans écho
Mais reste prisonnier de ces
Façades en formes d’étaux
J’ai le spleen égal à mes illusions d’ado
La ville aura mon âme, mon art et ma peau
Pour affronter le monde
J’ai laissé arcs et flèches
En guise d’arme, ma poésie d’un autre siècle
Planté devant mes rêves
Je crame une autre sèche
Et d’ici que tout saute
J’enflamme une autre mèche
Pas à acheter comme
Louverture après l’affranchissement
Façon Michael
J’ai dû rater mon blanchissement
Au comptoir d’un rade pourri
J’termine un bon bouquin
Attendant la mort de l’Occident
Comme les Amérindiens