Lucio Bukowski - Carré blanc paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - Carré blanc paroles de lyrics]
J'dors jamais au même endroit
J'ai ma lame sous mon manteau
Formalise des paysages inédit's
Depuis mon trône aucun château en Espagne
Ni délires ornementaux
Plus dorique que corinthien
J'reste sobre et sans hommage
Mon esprit vise l'harmonie
Comme l'architecture romane
Me nourris de tout c'que j'peux
Tel obèse perdu en mer
Entre jeunesse et expérience comme
Un joli cul trentenaire
Mais les contre forces s'épuisent
Les murs tremblent sous les ogives
Le temps passe
La mort recharge le canon de son Browning
J'pousse la fonte et les
Élève les basses dans les enceintes
J'ai les idées et la frappe comme
Les Black Stars en 65
C'est dans les chutes que l'air nourrit
Que le cœur reprend sa part
C'est dans mon art que j'veux mourir
Charbonner comme Frank Zappa
Sous les arcs brisés du monde
J'attends de poser la clé d'voûte
Mais la recherche n'a pas de fin
M'offre encore un paquet d'routes, hun
M'offre encore un paquet d'routes
L'infini souffle devant nous
Seul message du carré blanc
Fresque sociale polychrome
Loin d'leur régime bien étanche
Aucune usine dans leurs clips de merde
Le capital a ses labels
Ses artistes et ses médias
Ses disques d'or à la pelle
La marchandise jouit dans leur bouche
L'art s'est couché consentant
Veulent goûter la promotion
Le tout pour faible pourcentage
L'âme s'est perdue quelque part
Tapine pour le secteur tertiaire
A délaissé le savoir de son adversaire
J'essaye de survivre dans l'étau
Développe des prismes élargis
Vis mon art sans concession
Comme un sosie de Prince à Montargis
Eh, entre Big Boi et Rabelais
J'vengerai les miens même en trichant
Comme Diego face aux Anglais