Lucio Bukowski - C'est mort et ça ne sait pas ! paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - C'est mort et ça ne sait pas ! paroles de lyrics]
D'un empire? J'ai déjà assez d'un seul loyer
Bien assez de mes angoisses
Étau d'un cœur broyé
Et trop d'accords noyés dans
Mes rapports d'années
Malgré Dieu de mon côté
Je suis rappeur damné j'écris au calme
L'autre penché sur mon épaule
Ça glisse tout seul comme
L'inversion des pôles
Comment tout a commencé? Sûrement
Qu'j'me sentais mal
Sûrement qu'j'avais des larmes dans
Un coin de l'encéphale
Alors j'étale mes idées noires
Et tu les télécharges
Paraît qu'ça t'fait du bien quand
J'ai raté les marches
On tourne à la tristesse
Voici notre vrai cancer
Et j'comprends toujours pas pourquoi ils
Viennent à nos concerts
Nos âmes sont une seule selon le Rig Veda
Le monde part en fumée
Pendant qu'des p'tit's bédavent
J'compte pas rester des lustres
Avec mes rimes faiblardes
Juste écorcher la légende avec
Mes p'tit's fait's d'armes
Ma providence: si je gagne, je perds
Les potes
La famille et l'amour comme repères
Et puis le taf lundi
Pour quelques faf maudit's
Poser la dédit de mon mental taudis
Et je m'balade dans la fournaise de mon temps
Me brûle les doigts sur du
Papier: mon unique remontant
En admettant que nous progressons
Vers quelque part
Qui vous dit qu'il n'attend pas
Avec une faim de léopard?
J'aime le camp des insectes
On s'y sent mieux qu'ici
Les démons sont absents et le social résiste
Ce monde n'est plus qu'une pute
Dans un décor de soie chez les termites
Il n'y a ni banque ni mort de froid
Alors je m'fonds dans une rame de plus
Écoutant Madlib et prends une claque de plus
J'écrirai un texte en rentrant ce soir
Tu l'entendras plus tard, mais cela va de soi
Combien d'errants des vers
D'Villon au Seignobos? Comme les soldats SS
Tous portent du Hugo Boss
Mais bon, la coupe est cool
Donc autant couper court
T'en as rien à foutre, de toutes façons
Donc tout est cool
Mon âme est un clochard ivre au
Fond d'un bus de nuit en solitaire
Je hurle au mur: "Plus de bruit"
Vous relate ce que ma muse me crie
Pour cracher tous mes vers
Il m'faudrait plus de vies
J'deviendrai coursier pour mieux
Livrer mes doutes et, même seul
Je suis plus nombreux qu'ceux qui m'écoutent
Homme moyen, petit, mais j'accepte mon rang
Je préfère vous l'offrir que
De perdre mon temps
Finalement, tout n'est qu'une
Question de choix
Emprunter la bonne route n'est
Qu'une question de voie
Je voyage à dos d'âne
Serein comme après un casse
Même si parfois nos rêves
Ont des têtes d'impasses
Paraît qu'nos espoirs ne sont
Que des votes blancs
Rien à foutre de ce qu'ils disent
Je serai l'Homme vivant
Échapper aux gouffres de leurs lois
Opposer mon art face au souffle de leur roi