Lucio Bukowski, Nadir (Bavoog Avers) - Littérature paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski, Nadir Bavoog Avers - Littérature paroles de lyrics]
Qui revidange ma vésicule biliaire
Ma soif de connaissance aimerait bien
Voir toutes vos écoles pillées
Le monde s'effondre et vient d'atteindre
Le point de non-retour
Quand l'Histoire de nos vies
Passe au travers, n'a pas de narrateur
Mon livre de la jungle n'a
Vraiment rien de Walt Disney
Crions métamorphose
Faisons l'procès de vos établissements
Voyage au bout de la nuit
Ivresse multipliée par deux
Du côté de chez oim
On recherche tous le temps qu'on a perdu
Les feuilles tournent et roulent
Rient de leurs spectateurs minables
Le temps emporte le vent que la
Plupart des fleurs en germe inhalent
Le côté beau de l'air et ses ailes hautes
Il était un petit Nadir en 1800
Ou bien dans ces eaux-là
J'aime bien les cols des femmes
Quand ceux-là sont jeunes et garnis
Puis tuer le temps avec elles
Le revoir quand je lis Gary
Et quoi de mieux à
Faire? L'école est prisonnière
J'ai trop fumé les fleurs du mal
Et en découle mon humeur buissonnière
Troquez le ou la haine du
Spleen contre deux "F"
Mes nuit's sont allongées par
L'intérêt que rencontre EDF
Tramway nommé désastre et ralenti
Par un dos d'âne un jour je serai fou comme
Un Beckett en attendant dodo
L'air est macabre et encore plus
Taré que tes Rougon
Pendant qu'les misérables ont saccagé
La rue Victor Hugo j'ai commencé l'art tôt
Je sais j'ai des goûts de chiottes
Mais on tuera tous les affreux pour
Réunir enfin Charles et Lucio
Mon purgatoire ressemble à
C'qu'Orwell avait prédit
Pris dans le ventre de Lyon
J'attends ma mort à crédit
Tandis que j'agonise
Mes confrères usent le sampleur
J'écrirai mes poèmes à l'ombre des
Jeunes filles en pleurs
Demande à la poussière si mon
Art est le démon
Je suis l'idiot de l'histoire
L'étranger d'une saison
A l'école des flammes
Même le misanthrope détale
Le sort te met à l'épreuve pour
Voir ce que tes nerfs valent
On a qu'une vie mon bel ami et puis la fin
Mes mots passants d'idées à
Feuilles en élan vain or la tristesse
Je ne vois pas et prends racine
Du coup mon flow berce
Ton oreille et l'assassine
Le soleil se lève aussi sur
La perle qui t'habite
Je recherche une baleine
Un château et un bon beat
Mais la vie est un procès
Les années des îlotiers défoncé au haschich
Un peu comme Théophile Gautier
Chacun ses illusions perdues
Et l'existence se marre
T'invite à son banquet
Te règle à grands coups d'assommoir
Le songe d'une nuit d'été s'est
Perdu dans les ruelles
L'adolescent que nous étions rêvait
D'une vie nouvelle
Moi je danserai le rigodon tout
En fonçant au casse-pipe
Le lectorat de Sartre se dira
"Mais qui est ce type?"
Les jours s'en vont comme des
Chevaux sauvages dans les collines
Mais tout finira bien comme dans
Un livre de Jane Austen