Lucio Bukowski - Nœuds gordiens paroles de (lyrics)
[Lucio Bukowski - Nœuds gordiens paroles de lyrics]
Du cou de chaque passant
Lorgnant chaque paire de cuisses
Rasant les gens jacassant
Se tracassant des visions pessimistes
De ta Cassandre ramassant des bris cassants
De bruit's d'ossements, se déplaçant
Cherche pas d'beat à cent
J'prends l'temps, j'prends l'trom
J'prends l'tout en fait un texte de plus
À glisser dans l'thème
Dans l'tome 666 de la pléiade des fous
La création, un styx et y a que les
Filles que la baignade défoule
Journées dans les poches
Je vends des matins d'occasion
J'ai des poèmes sur le temps qui
Passe et une ou deux passion
Un dossier d'allocations
Des verres en guise de rogaton
Un cahier, un boulot précaire
Une femme et deux chatons
Deux châteaux sans jeu d'clés
Un coude posé sur la Lune
Une revanche à prendre sur vous, le temps
Dieu et la plume
A part ça, des apparats, des paradis
Déjà pas là
Dans des palaces où se pavanent des
Tas d'appâts de gars khabat
Que rabotent mille minutes à la
Seconde où l'orage gronde
Au dessus de la ville cousue de
Filles de joie que l'orage gronde
L'usage trompe
Presqu'autant que leurs belles
Pensées absconses
Mon lait fraise aura le goût d'encre
D'ici que la glace fonde
Dans la vie j'ai une chemise, un SMIC
Un disque d'éthiopiques
L'intégrale de Kubrick
Un volume de Tristes Tropiques
J'imagine et jouit l'air enjoué
Dans l'échine des jours
A déchiqueter les nuit's
Déchirer des beats et puis c'est tout
L'idéal dans l'idéal
La porte fermée à double tours
Au cinquième sans ascenseur
Mes démons sur le retour
Ma cité gallo-romaine crève doucement
Quand Paris chante j'aime la vie
Mais j'ai la mort aux
Trousses comme Cary Grant
Les dieux s'marrent en silence
Prennent le Soleil en chillant
Cicatrice oscillant sous un sample lancinant
En misant disons dix E sur
Eux et moi c'est suffisant
"Sinon dans six ans
On m'retrouve ciseaux dans l'crâne
Dans l'sang gisant"