Mafia K’1 Fry - Elle paroles de (lyrics)
[Mafia K’1 Fry - Elle paroles de lyrics]
Profondeur sous-sol foldingue professeur
Elle m'a fait rater l'école
Retenu ma respiration
Elle m'a fourré dans la dope
La dope me tente, les taupes et les stops?
Main dans la main sur des kilomètres
On s'est plu l'un l'autre
Elle m'a marqué au fond
Compris comme un vrai pote
Elle m'a fait tourner la
Tête dans le brouillard
Elle m'a fait délirer
Elle m'a mis d'humeur noire certains soirs
Mais elle, je l'aime
Oblige à crier ma haine
Vidé le corps comme un raclo
Au Bois de Vincennes
Elle m'a levé d'bonne heure
Pour forcer le bonheur
On s'est dit oui pour le pire et l'meilleur
Le plus souvent elle t'enrôle dans ses
Rangs pour l'grade du plus vaillant
Tu veux l'rôle
Mec tu rôdes souvent dans ses
Plaines arides à risquer
À braquer, à fumer de la weed sans démarquer
T'es masqué, voilé
Sur un fil au bord du gouffre
Tu souffres, tu t'étouffes
Mais qui pouffe de rire poto?
C'est elle, la traumatisante
La déconcertante
Oppressante loi des ruelles
Pour ma part elle m'a eu Général à nos jours
C'est le jour où la rage
Pousse à faire des détours
Mais pourquoi pas un séjour
À l'ombre ou ailleurs
Mon rêve c'est d'être ailleurs
Faudrait pas qu'on finisse buté
Au fusil mitrailleur
Par ailleurs elle prend mes potes
Fait capoter mes jackpots
Nargue le temps, tu perds ton temps
Ici tu perds ton temps
Les putains de conseils de la
Rue moi j'en veux plus
C'est "faites vos jeux, les dés sont lancés
Rien ne va plus"
Je l'aime et j'la porte dans mon cœur
Même si parfois elle est dure
Quand elle foudroie mes frères et mes sœurs
Elle m'a dit: ''même si
Tu pars loin d'moi
Je serais toujours là accrochée à
Toi comme un aimant''
L'hiver, vêtue de blanc ou l'été quand
Elle rayonne sous le soleil
Le soir c'est avec elle que je sors
Elle m'observe quand je dors
Elle sait qu'on s'fait du mal
Quand on s'parle mal
Elle m'a dit: ''viens dans le
Tunnel si t'es un bonhomme''
Comme j'en suis un je l'ai suivie
Elle m'a sorti son magnum
Elle a tiré à côté de
Ma tête pour m'intimider, véridique
Elle m'a laissé repartir
C'est ridicule parce que je la calcule plus
Elle devient agressive, possessive
Éprise de jalousie dans sa frénésie excessive
Elle m'a refilé sa maladie, la haine
Dans son labyrinthe à deux issues
Elle m'entraîne à faire comme elle
Un aller-simple pour manger la gamelle
Qui sait le mektoub
Elle avance rapide le jour de mon décès
Elle me double
Elle me trompe, elle sait comment m'feinter
M'corrompre elle se fout de mes sentiments
Nuit à ma santé, elle veut pas rompre
Pendant que je bosse pour elle
Elle s'empare de moi
Pendant que je pense à moi
Elle décide de tout
Quand je crois que je l'anticipe
Elle s'occupe de tout
Remplace le mot 'elle' par 'la rue'
Et tu me comprendras d'un coup
Elle te promet de prendre des thunes
Si demain tu squattes le bitume
Et elle traîne avec l'amertume des mecs
Qui fument pour une thune
Tu cherches le pourquoi de sa présence
C'est malheureux mais c'est comme ça
Elle fait partie de celles qui en chient
Elle m'fait pas perdre tout espoir
Malgré elle j'reste un homme heureux
C'est quand tu t'dis que t'as tout perdu
Qu'elle fait de toi ce qu'elle veut
Au début elle te plaira
À la longue un peu moins
Hier quand j'pense que tu l'admirais et
C'est elle qui te butera demain
Elle travaille à la parole parce
Que t'as mêlé drogue, alcool
Chez elle tu faisais des idoles
Quand tu prenais la parole
Alors avec lui t'as pris
Conscience de ton palmarès
J'me rappelle encore d'vos ''pépère''
On contrôle à l'aise, laisse
Je l'aime et j'la porte dans mon cœur
Même si parfois elle est dure
Quand elle foudroie mes frères et mes sœurs
Elle m'a dit: ''même si
Tu pars loin d'moi
Je serais toujours là accrochée à
Toi comme un aimant''
L'hiver, vêtue de blanc ou l'été quand
Elle rayonne sous le soleil
Le soir c'est avec elle que je sors
Elle m'observe quand je dors
Elle sait qu'on s'fait du mal
Quand on s'parle mal