MC Solaar - Je me souviens paroles de (lyrics)
[MC Solaar - Je me souviens paroles de lyrics]
J‘pense à John Carpenter, à son héros Snake
J'ai peut-être le même stylo que le roi Fahd
Ce bic ordinaire me mène au lac Tchad
Natif de Dakar, foyer Saint-Denis
Trip à Valentour, quatre ans Evry City
Maman fait le ménage pour qu'on puisse manger
Je rentre après minuit depuis l'âge du CP
Je me souviens de ton porte-monnaie
Si 1 franc je prenais
Nous n'avions pas d’lait
"T´as taffé, tout à fait, la vaisselle
Le maffé
Malgré le mobilier enlevé par les huissiers"
Je me souviens aussi de nos soirées bougies
Electricité coupée
Bien courtes étaient ces nuit's
Elevé au sac de riz de 25 kilos
Porté par ma mère dans l’train, bus et métro
Je me souviens de l'Egypte
Comme si c'était hier
Presqu'île de Zalamalek
École française du Caire
Olives, Chiche, Kebab, Eich, Mandarines
Les mots du marché: ‘’Rhamsa o thlatine’’
Retour à Paris, dans notre chambre on dort
Très bon à l'école encore meilleur au sport
Parfois on me jette, j'ai plus d’baskets
Les shoes de Tati ça ne duraient pas perpèt'
Tu voulais qu'j'ai le bac
J'ai fait, rap, bac, fac
Mystifié le bac malgré mes notes en maths
Flash back pour le récit
Du sexy MC simple et concis
Réminiscence, flash back, souvenir
Ou quand le passé représente c'est l'avenir
Comme chez Cousteau tout se
Passe en profondeur
La convoitise et l'envie sont
Les pires des erreurs
Je me souviens de l'Etienne de Patti Guesh
Du corps sublime de Rachel Welsh
De ma déesse à la peau d’pêche
D’ son père SS qui m’faisait iech
Je me souviens des rythmes de Roche Greau
De Chari Jazz du Super Diamono
De la vente de merguez pour me faire du pèze
Pèze réinvesti dans des frites-merguez
Je me souviens d’ma mère dans le monde réel
Victime de la compression de personnel
MC Solaar tu représente quoi?
Celui qui a fréquenté plus de cafards que toi
On est à New York en 1997
J’pense à John Carpenter, à son héros Snake
Flash back pour le récit
Du sexy MC simple et concis
Réminiscence, flash back, souvenir
Ou quand le passé représente l'avenir
Comme chez Cousteau tout se
Passe en profondeur (continue)
La convoitise et l'envie sont
Les pires des erreurs
Come on yo, let's rap (encore)
Ouais, ouais, ouais, ouais
Come on yo, let's rap
Tu sais c'est comme la banque
C'est comme la guerre
Celui qui perd est celui qui est à découvert
Come on yo, let's rap
C'est du cannibalisme, ainsi va la vie
Malgré presque tous les mots en -isme, isme
Les forces on les lâche
Faut le courage d'avoir peur
(Les forces on les lâche)
De fuir le superflu, c'est tout
(Le courage d'avoir peur)