Monsieur R - Misère Humaine paroles de (lyrics)
[Monsieur R - Misère Humaine paroles de lyrics]
Putain nique sa mère au
Ministre de l’Intérieur
La misère humaine, lui la vit de l’extérieur
Et moi de l’intérieur
Ils pensent être nos supérieurs
Nous traitent comme si on était
Des êtres humains inférieurs
Mais la misère elle, un putain d’auteur
C’est un keuf calciné, mec, ta putain d’odeur
Non, j’te jure
Ma fille n’vivra pas dans la précarité
Y a jamais eu d’honneur à vivre de la charité
Combien d’entre eux vont vivre avec
Moins que rien dans c’pays
Combien coûte à l’État le Ministère
Des mecs en treillis
Fais l’calcul et tu verras qu’l’État t’encule
T’as mal à la tête quand tu calcules
J’ai lu que Danone faisait
Des bénéfices ainsi qu’Lu
Que leurs patrons passaient leurs
Vacances à Honolulu
Que ces sociétés touchent une grande
Partie des subventions locales délocalisé
Laisser des familles entières sur la paille
En gagnant plus de dollars
En fabriquant en Thaïlande
Et dis-toi que l’Europe aux Thaïlandais
Des putain d’salaires mis à l’amende
Putain d’merde, ma vérité pue la caricature
Et la fracture sociale m’empêche de
Payer toutes mes factures
Force à ceux qui vivent avec
Le SMIC et le RMI
Et tous ces peuples à la botte du FMI
La misère est placardée sur vos
Murs sous forme de publicité
Très peu l’assument
Même jamais si peu plébiscitée
Tu crois qu’elle est loin d’toi
Qu’elle t’aura pas
Mais le libéralisme de la France
Au profit est un appât
En plus, la justice a choisi son camp
Celui des messes basses
Des mascarades, du mensonge
Celui de Barabbas tenez bon
Car les jours de cette
République sont comptés
Le jour de la révolution
Sur elle tu pourras compter
Tout quand on n’a rien et
Qu’on peut rien faire l’estomac vide
Un corps ne peut fournir aucun effort
C’est étonnant qu’des huissiers puissent
Demander des renforts aux CRS en face
Déloger des squatteurs de leur confort
Dans des maisons inhabitées
Mais l’État nous a habitués à cohabiter
Avec le diable, une calamité
Les journalistes invités
L’horreur tous les soirs à vingt heures mec
Lors de leurs JT ils sont là à nous dire
Qu’il faut tenir le coup mais tu sais
Quand tu vis angoissé car
Endetté jusqu’au cou
Y a qu’la mort qui t’tend les bras en grand
Et l’État te dit "nique ta mère man
T’as qu’à t’ler-bran"
Regarde la France en face et tu
Verras la douleur qu’elle porte
Notre misère et les soucis
Que le cerveau escorte
Je pense à ceux qui ont moins
D’vingt-cinq piges et pas d’emploi
Et pas d’ressources pour vivre
Mis à part en étant hors la-loi
J’ai versé une larme
Failli flirter avec le mal
La chance m’a souri donc j’ai
Pu me faire la malle
Mais combien sont restés les
Pieds cloués dans l’caca
Combien ont fini par adopter les idéaux du
La misère est placardée sur vos
Murs sous forme de publicité
Très peu l’assument
Même jamais si peu plébiscitée
Tu crois qu’elle est loin d’toi
Qu’elle t’aura pas
Mais le libéralisme de la France
Au profit est un appât
En plus, la justice a choisi son camp
Celui des messes basses
Des mascarades, du mensonge
Celui de Barabbas tenez bon
Car les jours de cette
République sont comptés
Le jour de la révolution
Sur elle tu pourras compter
Ministre de l’Intérieur
La misère humaine, lui la vit de l’extérieur
Et moi de l’intérieur
Ils pensent être nos supérieurs
Nous traitent comme si on était
Des êtres humains inférieurs
Mais la misère elle, un putain d’auteur
C’est un keuf calciné, mec, ta putain d’odeur
Non, j’te jure
Ma fille n’vivra pas dans la précarité
Y a jamais eu d’honneur à vivre de la charité
Combien d’entre eux vont vivre avec
Moins que rien dans c’pays
Combien coûte à l’État le Ministère
Des mecs en treillis
Fais l’calcul et tu verras qu’l’État t’encule
T’as mal à la tête quand tu calcules
J’ai lu que Danone faisait
Des bénéfices ainsi qu’Lu
Que leurs patrons passaient leurs
Vacances à Honolulu
Que ces sociétés touchent une grande
Partie des subventions locales délocalisé
Laisser des familles entières sur la paille
En gagnant plus de dollars
En fabriquant en Thaïlande
Et dis-toi que l’Europe aux Thaïlandais
Des putain d’salaires mis à l’amende
Putain d’merde, ma vérité pue la caricature
Et la fracture sociale m’empêche de
Payer toutes mes factures
Force à ceux qui vivent avec
Le SMIC et le RMI
Et tous ces peuples à la botte du FMI
La misère est placardée sur vos
Murs sous forme de publicité
Très peu l’assument
Même jamais si peu plébiscitée
Tu crois qu’elle est loin d’toi
Qu’elle t’aura pas
Mais le libéralisme de la France
Au profit est un appât
En plus, la justice a choisi son camp
Celui des messes basses
Des mascarades, du mensonge
Celui de Barabbas tenez bon
Car les jours de cette
République sont comptés
Le jour de la révolution
Sur elle tu pourras compter
Tout quand on n’a rien et
Qu’on peut rien faire l’estomac vide
Un corps ne peut fournir aucun effort
C’est étonnant qu’des huissiers puissent
Demander des renforts aux CRS en face
Déloger des squatteurs de leur confort
Dans des maisons inhabitées
Mais l’État nous a habitués à cohabiter
Avec le diable, une calamité
Les journalistes invités
L’horreur tous les soirs à vingt heures mec
Lors de leurs JT ils sont là à nous dire
Qu’il faut tenir le coup mais tu sais
Quand tu vis angoissé car
Endetté jusqu’au cou
Y a qu’la mort qui t’tend les bras en grand
Et l’État te dit "nique ta mère man
T’as qu’à t’ler-bran"
Regarde la France en face et tu
Verras la douleur qu’elle porte
Notre misère et les soucis
Que le cerveau escorte
Je pense à ceux qui ont moins
D’vingt-cinq piges et pas d’emploi
Et pas d’ressources pour vivre
Mis à part en étant hors la-loi
J’ai versé une larme
Failli flirter avec le mal
La chance m’a souri donc j’ai
Pu me faire la malle
Mais combien sont restés les
Pieds cloués dans l’caca
Combien ont fini par adopter les idéaux du
La misère est placardée sur vos
Murs sous forme de publicité
Très peu l’assument
Même jamais si peu plébiscitée
Tu crois qu’elle est loin d’toi
Qu’elle t’aura pas
Mais le libéralisme de la France
Au profit est un appât
En plus, la justice a choisi son camp
Celui des messes basses
Des mascarades, du mensonge
Celui de Barabbas tenez bon
Car les jours de cette
République sont comptés
Le jour de la révolution
Sur elle tu pourras compter