Mo’vez Lang - À neuf ans déjà paroles de (lyrics)

[Mo’vez Lang - À neuf ans déjà paroles de lyrics]

On fait pas toujours ce qu'on veut
Mais on fait ce qu'on peut

C'est ça le truc

On m'a toujours dit: "LIM, LIM, handek
Faut toujours
Que tu respectes la famille chez oit
La reum et tout"

Moi je leur ai dit: "handek, c'est bon!"
Et pourtant, je l'admets, je
L'ai pas toujours fait, kho
Sérieux surtout quand tu ramènes
Des schmit's chez toi, tu sais
T'es escorté comme un barjo et tout
Putain, c'est chaud, kho!

A 9 ans, déjà je squattais dans les halls
Pendant que d'autres jouaient les ninjas
Moi je voulais le monopole


Alors j'ai pris des coups par
Les plus grands que moi
Car contrôler la cour des grands
Pour un petit, c'est impossible, crois-moi
Et naïf comme j'étais je
Voulais devenir bandit
Alors comme mon pote Salif
Avec ma mère j'ai eu plein d'ennuis
Quand toc-toc les civils
M'escortent et perquiz'
Ca choque choque la famille de savoir que
Son fils mène une vie grise
De plus je méprise ma scolarité
Evite le couteau et slash sur le pavé hérité
Et toute la journée je squatte
Sur le même banc
Je vissère les mêmes blancs
Les mêmes dé-clan
J'esquive les représentants
De l'ordre qui deviennent photographes
Qui deviennent le facteur des
Situations les plus graves, c'est naze
Ma mère est tombée sur ma cachette
Quelques billets, 200g
Et une trentaine de barrettes
Elle est devenue folle
Elle pensait qu'à me flinguer
Et en sortant de l'école j'ai
Goûté des coups de balais
Et a une morale de dingue
Heureusement pour moi qu'elle n'est pas
Tombée sur mon flingue
Et là je vois que ses larmes coulent
Que ce drame bouleverse notre vie bien cool
Dans un HLM peut être défavorisé
Mais si j'aurais pris le bon
Chemin elle aurait été sécurisée
Mais ce n'est pas le cas
Car chaque jour, je suis fracas
Et le matin impossible de me
Lever de mon tréca et le tracas, lui
Ne me lâche plus comme un morpion
Même quand je dors ou quand on
Dit que je suis un champion
Alors tant qu'à faire, frère
On se laisse aller
Faut de la maille donc on arrache
Les vieilles dans les sombres allées
Sous le regard de la sœur
Qui rapporte le message
A la mère donc place à l'heure du dressage
Non non alors je ne rentre pas chez moi
S'il le faut pendant des semaines
Ou plutôt quelques mois
Donc la haine, elle règne et saigne ma vie
De traîneur de rue, dangereuse pour la PJ
J'imagine un autre monde, une autre vie
Où les ondes seront positives à mon avis
Ca n'existe pas
Y a toujours quelque chose qui plaît pas
Qui se fera pas ou qui va pas
Dans cette vie de rat
Soi-disant faite pour être magnifique
Bsahtek si la tienne frère est chic chic
Clic clic la mienne se
Charge avant d'exploser
Car faut quitter le large
Plutôt faut se ranger

"Je pensais connaître l'amour mais un
Jour la haine m'a souri"

Même si la rue et son rlah me bercent
Comme un conte perse
Le soir où les schmit's se ruent
Sur mon fond de commerce
Laisse laisse mahliche ils croient
Que je pèse
Pèse grâce a cette pute de haschich
Qui dans ma crade niche foncedé les gars
Et font le genre de manga
Censuré sinon t'es hors la loi
Enfoiré enfoiré je fais le mal
Et ça me fait mal au cœur
Quand je le fais donc j'allume
Un joint comme ceux de Marley
Et rêve que je baise une tass
Sur une bête de Harley
Vas y coupe le charley
Le pied, la caisse, et la basse
Et laisse la boucle qui me
Fait penser aux menaces
Que la justice m'a faites
Lors de mon enfance faite
De violence, d'influence
De victoire et de défaite
Dans cette putain de planète
Pourtant je suis loin d'être net
En tant qu'ex dealer de savonnette
Et cette fois-ci je pense et je me dis
Si je refaisais ma vie

Si je devais refaire ma vie
Je lâcherais pas l'école
Je cracherais sur la fume, l'alcool, le vol
L'ami et je serais ravi
De dire je t'aime à ma mère
Car au fond de moi je ne
Suis pas si mauvais que ça, mon frère

Handek, handek, mauvaise guezeleze

"Je pensais connaître l'amour mais un
Jour la haine m'a souri"

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