Mysa - Extrait de ma vie paroles de (lyrics)
[Mysa - Extrait de ma vie paroles de lyrics]
Une journée de plus dans la ville
Suis moi je vais faire un tour dans
Ces rues qui reflètent toute ma vie
C'est une journée d'hiver comme une autre
Mais frappé par un mal égoïste j'en oublie
Même les soucis de ma communauté
Je me sens comme menotté l'estomac noué
Et si ma vie on me l'ôtait
À ce moment pour tout avouer
J'en n'aurais rien à foutre car c'est comme
Si la foudre s'est abbatue sur moi
Un homme commun au milieu de la foule
Je marche sans voir la rue
Les yeux dans les réminiscences
La tête baissée malgré tout fait
Preuve d'un infini sens de l'orientation
Et quand j'opère une rotation
Mon coeur ne suit pas mon
Corps il cherche sa vocation
Puis sur la route piétonne jette
Un oeil dans la vitrine
Une belle paire de nike me renvoie
L'image d'un gamin qui trime
On est en période de fêtes
Et metz est bondée de monde
Les rues sont bondées de monde
Et les condés se montrent
La conso bat son plein
Les magasins tout comme les bars sont pleins
Y'a plus de place sur le trottoir
Et le clochard s'en pleint
Il passera quand même les fêtes tout seul
Et je dirais même à coup sûr dans le
Hall d'un magasin ou dans un sous-sol
Et je continue à suivre
Ma boussole corporelle
Non loin de la haine querelle entre gars pour
Une femme et oui encore pour elle
Et la ville ressemble à un cirque mec
J'étouffe alors circule
Les rues me redonnent du
Souffle comme une virgule
Puis je marque un temps d'arrêt
Juste devant l'arrêt de bus où un adolescent
Nous quitta à coup de cran d'arrêt
Deux semaine auparavent
Ce jeune des caravanes s'est
Permit de rigoler avec
Un homme qui comprends pas la vanne
Quand un vent de folie souffle
N'oublie jamais ton paravent
Et tu connais le dicton s'est
Le meilleur qui part avant
Tout ça est navrant, que dieu ait son âme
J'ai plus d'une pensée pour sa famille
Car de feu est son mal
En parlant de famille
Regarde les se balader avec leurs amis
À l'approche des fêtes
Oubliant les stress les coups et la défaite
Quand la consommation frappe
Comme une sommation
Faire le bien autour de soi-même se
Résulte en une seule action
J'arrive dans ce boulevard
Des gens blindés comme bouvard
Et tellement corrompus qu'on pourrait leur
Refiler tout le var
Devant ce foyer de jeune fille
Encore des voitures en bas
Un éducateur sort et s'énerve disant
Toi tu rentre pas bref, je trace ma route
Sans savoir je passe par où
Mon instinct me guide dans ce putain
De froid de glaçe baroude
En remontant vers le nord je croise?
Ils me proposent une virée mais ils
Sont chargés comme des cargos
On a rien à se raconter rien de
Neuf sous les nuages de la ville
Tous pris dans l'engrenage dans les
Rouages de la vie
Parallèle, là où le cash se
Ramasse à la pelle
Où tu ravales ta haine sèchement
Quand tu ramasses ta peine
Bref, je remonte vers chez moi calmement
Je vois tellement de belles meufs
Une réalité me frappe
La seule présence d'une femme me manque
J'ai un moment de flottement mais
Plus question de provoquer
Avant de me noyer sur les flows
De l'illusion j'ai bien trop vogué
Les gosses prennent leur ballon et rentrent
La nuit commence à bé-tom
Je regarde vers l'horizon s'allumer toutes
Les tours de béton je m'arrête chez le turc
Pécho une brochette frite
Discute de biz y'a rien à dire ce
Gars sait comment bosser le fric
Je reprends mon trajet le soir
Les ruelles sont malsaines
Esquive du regard intox qui se fait
Un shoot d'hero en marcel
De l'autre côté je vois le
Regard aguicheur d'un tapin
En face de moi des gamins me regardent
Mal il faut que j'en tape un
Non, oublie y'a mieux à faire
Pas de violence inutile
Taper un frère alors qu'en vérité c'est
La France qui te mutile
J'arrive dans le tièq salut les gars
Pour les plus proches on check
Ça parle de traitrise et de biff
Chacun veut prendre son chèque
Y'a trop de sujet si tu sais
Pas de quoi ça parle
Nouvel ordre mondial conspiration et toutes
Ces femmes à poil
Sur des affiches publicitaires ainsi que
Nos comptes en banque déficitaires
De ces routes vers l'enfer et du
Monde entier qui s'y perd rien de super
Mais toujours à garder le moral
Car ici bas les journées pleines
De joie sont tellement rares
À deux pas de chez moi je
Traverse le vent puissant sec
Les stups arrivent ces batards
J'ai reconnu la 607
Une fois à mon niveau ils
Ralentissent et me dévisagent
Ils jouent les gards hardcore alors
Qu'on dirait des filles sages
J'ai l'habitude ces gros porcs souhaitent
Me voir en nécropole c'est juste
Un extrait de ma vie dans la métropole