Mysa - Le prédateur paroles de (lyrics)
[Mysa - Le prédateur paroles de lyrics]
C'est pas moi qui vais la ramener
J'ai trop de choses à balancer depuis
L'temps que j'taf comme un damné
Tu veux savoir combien d'années?
J'dis neuf voir dix
Donc je viens récupérer mon dû
Comprends ma crevardise
Pousse toi quand l'vrai arrive
Et aujourd'hui fait preuve de réalisme
Tu veut faire l'homme? si t'es armé dis
Moi quand t'as ouvert un livre?
Pour la dernière fois
Le manque d'éducation c'est ce
Qui va te mettre
Hors-jeu comme un coup d'couteau
Derrière le foie
Et j'suis exténué saoulé comme
Mon père hier soir
Sortant de l'usine hallucinant sur sa
Vie de terrien se voit
Exploité, c'est comme se dire un jour
Que la liberté n'existe plus
T'as fait huit heures par jour pour
Une brochette de fils de pute
C'est cruel mais malgré ça combien
D'nous s'livre en duel
Des activistes pour un
Soit-disant cachet éventuel
Oublie la récompense
Jt'assure l'amour et la fierté compense
Sache qu'on est bien moins
Vulnérable dès qu'on pense
Pouvoir, monnaie, violence, sexe
Drogue et bastos
Redresse le cap avant qu'on n'y passe tous
L'homme est un loup pour l'homme
Court à sa perte à tous mes frères
Incorruptibles j'leur envoie
Ce message: courage ça perce!
Sois pas un animal
Car l'homme est à l'image de la bête
Se rallie mal aux bonnes causes
Mort à la pègre sois pas un d'ces acteurs
Poussé par d'mauvais réacteurs
Sois pas un prédateur prêt
À renier son créateur
Tu vois pas l'vice d'ici? MTV
Cribs et les piscine
La télé-réalité et les putes qui
Signent en maison de disque
J'aurais envoyé plus d'dix signes
À la populace
Qui mange c'que ces putes cuisinent
Et j'sais plus comment faire
On nous la fait à l'envers
Nos vies ressemblent à l'enfer et nos
Gosses y faudrait qu'on enferme?
En risquant l'dix ans ferme
Comment n'veux tu ne pas t'en faire?
La rue c'est sess, crack
Armes à feu et coups d'batte en fer
J'fais partie des gars fiers
De n'pas rentrer en boite
Quand ces tafioles dansent sur du Mat'
Et face aux pouff' s'affolent
Puis sur des poufs s'affalent
Jouent les oufs sur l'sofa chemise fripé
Verre de sky' et rentre en pur choffa'
Ou partent en sang
Pour une tainp' dans un bar dansant
Parlons-en d'ces purs réactions
D'gars d'onze ans
Là où les trimars cherchent leur fiancée
Mais tu connais ces filles
On sait qu'elle se prennent
Toutes pour Beyoncé
T'es pris dans ces vices? pense
Aux années de sévices
Que ton père a enduré pour
Voir grandir ces fils
Ta vie c'est: sexe, drogue, gros billets
Plaisir et luxure ils ont niqué les valeurs
D'nos parents à l'usure
J'te dis c'est d'pire en pire
C'est sur notre tête que l'tyran tire
Ils construisent le pire empire
Tout en nous dénigrant de dire en dire
Ça sent la guerre, par tous les
Moyens j'serais pas terre par
Fais tourner la nouvelle comme un faire part
Pouvoir, monnaie, violence, sexe
Drogue et bastos
Redresse le cap avant qu'on n'y passe tous
L'homme est un loup pour l'homme
Court à sa perte à tous mes frères
Incorruptibles j'leur envoie
Ce message: courage ça perce!
Sois pas un animal
Car l'homme est à l'image de la bête
Se rallie mal aux bonnes causes
Mort à la pègre sois pas un d'ces acteurs
Poussé par d'mauvais réacteurs
Sois pas un prédateur prêt
À renier son créateur
Faut qu'on s'prenne en main
Ne laisse rien au hasard comme au taro
Si la vie est un poker
Faut pas rester sur l'carreau
J'aime vivre comme si chaque
Jour était l'dernier
Avec l'envie d'apprendre comme si
Chaque jour était l'premier
Conscient qu'depuis l'école élémentaire
On est manipulés
Lobotomisés pour dev'nir des
Esclaves alimentaires
Apprendre à lire et à écrire
Ça c'est rudimentaire
J'ai fait les bons choix
Et si je mens que mes amis m'enterrent
J'oublierai pas qu'y a eu
Trop d'crimes envers
Nos ancêtres et aujourd'hui ils continuent
En brisant tes rêves
Sûr qu'on a pris trop d'mandale
Sors de ta prison mentale
Car on a pris trop d'mal en
Nous et c'est c'qui nous (rentame?)
Donc par le biais d'la
Musique j'prends l'large
Assouvis tes passions et sois conscient
Qu'chaque jour tu prends d'l'âge
J'vais pas finir les larmes au
Coeur à coup d'grandes (lines?)
Pour des regards moqueurs
Trop d'nos frères rendent l'âme