Rochdi - Moi et le Diable paroles de (lyrics)
[Rochdi - Moi et le Diable paroles de lyrics]
Descendons d'un pas sans horreur
À travers des ténèbres qui puent
Ainsi qu'un débauché pauvre qui
Baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin
(Juste moi et le diable)
C'est le Diable qui tient les
Fils qui nous remuent
J'commençais la journée qu'après avoir
Fumé quatre sticks
Astreindre son organisme à
Des régimes drastiques
Pendant que les porcs s'pavanent
Dans leur chiasse
J'arracherais la langue de Gorgias
Un pacte avec le Diable dans les flammes
Même les pires dealers chialent
Des liqueurs infernales, des aubes navrantes
Des nuit's orgiaques
Mon flow venimeux se répand sur le
Beat comme le poison des Borgia
Je sors mon CZ-75, que personne ne bouge!
Mes démons chantonnent mon refrain "Poésie
Des casseurs de bouches"
La nuit s'illumine sous les pigments
D'mes plus tendres pastels
Stopper ma carrière avant trente ans
Comme Marco Van Basten
Une succube me regarde j'suis
Assis en face d'elle
Dans la vallée de Mexico j'médite
Les principes des guerriers aztèques
Des prêtresses lubriques, en transe
Devant de laides icônes bannir la vertu
La morale et l'amour de mes champs lexicaux
Des diablesses câlines
Désinhibées sous mescaline
La nuit j'erre dans les cimetières en
Compagnie de la déesse Kali
Conduire des gros bolides
Prendre d'horribles risques
Construire sa maison sur les collines
De l'île de Stromboli
Ils s'parlent d'amour droit dans les yeux et
Ensuite ils se trompent au lit
Ecrire jusqu'à la folie
Toute mes punchlines seront polies
Pétrir de la boue jusqu'à en
Faire du cristal aveuglant
Pendant que la bave hyaline d'une jeune
Courtisane me lave le gland
Côtoyer l'infini au fond
D'un appartement vétuste soldat perdu
Naufragé sur le radeau de la méduse
Offrir la ie-v à une minuscule créature naïve
Stagner sur un sol glacé
Sentir que l'ennemi arrive
Se torturer le cerveau
Vomir de venimeuses diatribes
Tribun apatride
Lorsque l'Enfer jaillit du fond d'mes tripes
Une grosse dose de Témazépam
J'embrasse Karen Lancaume, "L'Indécente"
Une descente aux Enfers en plein décembre
Même les diablesses les plus dangereuses
Ont peur de moi
Laisse le fauve se réveiller
Oublie la résine pendant deux mois
Juste moi et le Diable!
J'ai perdu mes dents comme Gil Scott Heron
J'sirote le sang impur de mon pire
Ennemi sur le trône d'Hérode
Des alcools forts comme l'amour que
T'éprouves pour ta daronne
La route est trop longue de
La Chevaleret Street à Rome
Si j'reste un guerrier généreux
Tôt ou tard je réussirai
Ne jamais succomber à la douceur
Du chant des sirènes
Mes frères s'en vont mais restent
Gravés dans mon coeur
Pendant que Satan me regarde glisser dans
Le trou avec son air moqueur
Juste moi et le Diable!
C'est le Diable qui tient les
Fils qui nous remuent
Chaque jour vers l'Enfer nous
Descendons d'un pas sans horreur
À travers des ténèbres qui puent
Ainsi qu'un débauché pauvre qui
Baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin